LOS ANGELES (Reuters) - Une société de Chicago a annoncé vendredi avoir récupéré des cheveux de Michael Jackson et que ceux-ci allaient servir à la confection d'une édition limitée d'une dizaine de diamants de synthèse.

La société LifeGem a expliqué avoir obtenu des cheveux du chanteur qui avaient été brûlés alors qu'il tournait une publicité pour Pepsi en 1984.

Dean VandenBiesen, fondateur de LifeGem, a indiqué qu'il était détenteur du brevet d'un procédé permettant d'extraire le carbone des cheveux, de transformer ce dernier en cristaux et ensuite en diamants de synthèse de haute qualité.

"Cela est absolument vrai", a dit VandenBiesen précisant qu'il pensait pouvoir créer environ 10 pierres précieuses. Il n'a pas précisé le prix que pourrait atteindre les diamants.

Par ailleurs, dans son édition du 6 août, le magazine Rolling Stone annonce que la prothèse nasale que portait le chanteur avait disparu lorsqu'il est arrivé à la morgue du comté de Los Angeles.

"La prothèse qu'il portait normalement sur son nez endommagé est manquante, on pouvait voir des morceaux de cartilage entourant un petit trou noir", écrit le magazine sans citer de source.

Le bureau du coroner du comté de Los Angeles devrait rendre public la semaine prochaine un communiqué fournissant la cause officielle de la mort du chanteur.

Michael Jackson est décédé le 25 juin.

BRUXELLES (Reuters) - Microsoft propose de laisser aux utilisateurs le choix de leur navigateur internet et de fournir aux éditeurs tiers davantage d'informations sur la compatibilité de ses logiciels, déclare la Commission européenne.

Ces propositions du numéro un mondial des logiciels interviennent en réponse à deux procédures pour abus de position dominante lancées par Bruxelles.

L'exécutif européen a accusé le 15 janvier dernier le groupe de Richmond de couper l'herbe sous le pied de ses concurrents en vendant ensemble son système d'exploitation et son navigateur internet.

Un an plus tôt, la Commission avait lancé une enquête à partir d'une plainte de l'association des industriels du secteur, l'ECIS, qui reprochait à Microsoft de ne pas rendre publiques des informations qui permettraient aux éditeurs tiers de mettre au point des programmes compatibles avec ses produits.

"La proposition reconnaît le principe selon lequel les consommateurs doivent pouvoir choisir leur navigateur internet", indique le communiqué de la Commission.

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a clôturé vendredi en ordre dispersé, le Dow Jones et le S&P terminant la semaine sur une progression, contrairement au Nasdaq qui a fini en baisse dans le sillage du repli des valeurs technologiques.

Le Dow a pris 0,26% à 9.093,24 points, tandis que le S&P 500 a avancé de 0,30% à 979,26 points et que le Nasdaq a cédé 0,39% à 1.965,96 points.

Sur la semaine, le Dow a pris 4%, le S&P 500 s'est adjugé 4,1% et le Nasdaq a gagné 4,2%.

La séance avait pourtant ouvert en baisse pour les trois principaux indices boursiers américains et ce recul s'est accentué après la confirmation de la dégradation du sentiment des consommateurs américains en juillet, tel que mesuré par l'indice Reuters/Université du Michigan.

Le Nasdaq, à forte pondération technologique a subi vendredi les effets des résultats décevants publiés jeudi soir par Microsoft.

Le géant du logiciel a chuté de 8,26% après avoir fait état d'une baisse de 17% de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre, un repli bien supérieur à ce qu'anticipaient les marchés.

Bien qu'orientés en baisse durant la majeure partie de la séance, le Dow Jones et le S&P 500 sont finalement parvenus à clôturer sur une hausse imputable à la progression des valeurs pharmaceutiques, soutenues par les résultats vigoureux publiés cette semaine par des poids lourds du secteur, et des valeurs pétrolières qui profitent du regain de forme affiché par les cours du brut.

Pfizer a avancé de 2,04%, tandis que Merck a gagné 2,45%.

De son côté, Chevron a pris 0,8% et Exxon Mobil s'est adjugé 0,95%. 

A rebours de la tendance, le groupe parapétrolier Schlumberger a perdu 0,74%. Il a annoncé vendredi avant l'ouverture un recul de 57% de son bénéfice trimestriel.

Le fabricant d'outils Black & Decker a bondi de 9,9% après fait état vendredi d'un résultat trimestriel supérieur aux attentes et relevé ses prévisions pour 2009.

NEW YORK (Reuters) - Malgré la crise financière et la récession, la majeure partie des Américaines de moins de 50 ans continuent de croire aux bienfaits de la chirurgie esthétique, selon un sondage réalisé en juillet auprès d'un millier de femmes par l'institut E-Poll Market Research.

Elles sont ainsi 63%, dans la tranche d'âge de 18 à 34 ans, à penser le plus grand bien des crèmes anti-âge et autres petits pots régénérateurs. Cette proportion monte même à 73% pour les Américaines âgées de 35 à 49 ans.

Dans le premier groupe, 44% considèrent le recours au Botox - substance injectée par piqûre et destinée à gommer les rides et autres commissures - comme une "pratique de routine'.

"L'intérêt témoigné pour la chirurgie esthétique demeure très fort malgré la situation économique", explique le dr Gilbert Lee, un chirurgien esthétique opérant à San Diego (Californie).

Selon des statistiques distinctes émanant de la Société américaine de chirurgie esthétique (ASPS), les traitements au Botox ont augmenté de 8% aux Etats-Unis en 2008, même si les liposuccions, les opérations de lifting au visage et d'augmentation de poitrine ont fortement baissé.

Les considérations financières ne sont pas exclues, 90% des Américaines âgées de 18 à 34 ans préférant s'offrir des vacances à Paris plutôt qu'une opération.

Alors que le talentueux pilote britannique Jenson Button caracole toujours en tête du championnat du monde des pilotes de Formule 1, la prochaine levée se tiendra demain à l'occasion du Grand Prix de Hongrie, à Budapest.

Mais durant les essais qualificatifs qui se sont tenus aujourd'hui sur le circuit de la capitale hongroise, Felipe Massa - le pilote brésilien de l'écurie Ferrari -, a effectué une très violente sortie de route, et a été immédiatement emmené à l'hôpital.

Le pilote sud-américain, qui était troisième des qualifications lors de son accident, est sorti de la piste alors qu'il était à une très grande vitesse, en faisant un "tout droit" dans un virage du circuit du Hungaroring, s'encastrant dans le mur de protection.

Âgé de 28 ans, Felipe Massa a reçu un choc important à la tête, son casque s'écrasant sur le volant au moment du choc brutal.

Actuellement à la cinquième place du championnat du monde des pilotes, Massa ne semble plus être en danger, comme le confirme le porte-parole de la FIA : "Felipe Massa a été emmené au centre médical du circuit, avant d'être conduit ensuite à l'hôpital. Il se trouve maintenant dans un état stable".

Le grand prix pourrait se disputer sans lui demain...