• Les pages se tournent par chapitres entiers, pour Ingrid Betancourt : en pleine procédure de divorce, l'ex-otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), libérée le 2 juillet 2008 lors du succès de l'opération Jaque ("Echec et mat") menée par l'armée colombienne, va sortir de son ermitage entamé il y a quelques mois pour la mise en écriture de l'épreuve qu'elle a vécue.

    Outre la page de son mariage avec Juan Carlos Lecompte qui va bientôt être refermée, c'est également celle de sa (sur)médiatisation post-libération et de sa campagne mondiale de sensibilisation des leaders politiques à la question du terrorisme qu'elle avait tournée - une mise en retrait consciente qui avait laissé le champ libre à ses détracteurs et compagnons d'infortune, des trois Américains fustigeant son comportement dans Out of Captivity à son ancienne amie et alliée politique Clara Rojas, laissant cours à son amertume dans Captive.

    A l'occasion du premier anniversaire de sa libération, Ingrid Betancourt va revenir sur le devant de la scène, et s'exprimera ce soir sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, où elle sera reçue par Laurence Ferrari. Mais elle n'a pas attendu pour se manifester, publiant un communiqué dans lequel elle rappelle qu'il faut continuer à oeuvrer pour délivrer ceux de ses compagnons encore détenus : "Pablo Emilio Moncayo et 21 autres de mes compagnons attendent de nous des miracles. Car faire notre possible n'est plus suffisant, il faut aller au-delà du possible." Toujours décidée à "faire bouger la montagne de l'indifférence et de l'oubli", Ingrid Betancourt a également réitéré sa gratitude envers "les plus hautes autorités de l'Etat colombien et de l'Etat français sans lesquelles rien n'aurait été possible", ainsi que "les chefs d'Etat du continent latino-américain qui, par leur action, ont contribué à cette libération".

    La suite... ce soir.


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