• L'Académie Goncourt a publié mardi sa première sélection, qui regroupe la plupart des auteurs les plus remarqués de la rentrée, pour son prix qui doit être attribué le 2 novembre.

    Le jurés ont ménagé une surprise en retenant les mémoires de l'ancien résistant Daniel Cordier dans cette liste habituellement réservée aux romans.

    Edem Awumey : "Les pieds sales" (Seuil)

    Sorj Chalandon : "La légende de nos pères" (Grasset)

    Daniel Cordier : "Alias Caracalla" (Gallimard)

    David Foenkinos : "La délicatesse" (Gallimard)

    Eric Fottorino : "L'homme qui m'aimait tout bas" (Gallimard)

    Jean-Michel Guenassia : "Le club des incorrigibles optimistes" (Albin Michel)

    Yannick Haenel : "Jan Karsky" (Gallimard)

    Justine Lévy : "Mauvaise fille" (Stock)

    Laurent Mauvignier : "Des hommes" (Minuit)

    Serge Mestre : "La lumière et l'oubli" (Denoël)

    Marie NDiaye : "Trois femmes puissantes" (Gallimard)

    Véronique Ovaldé : "Ce que je sais de Vera Candida" (L'Olivier)

    Jean-Philippe Toussaint : "La vérité sur Marie" (Minuit)

    Delphine de Vigan : "Les heures souterraines" (JC Lattès)

    Seule véritable surprise de cette première sélection, la présence d'"Alias Caracalla", les mémoires de l'ancien secrétaire de Jean Moulin, Daniel Cordier, parues en mai chez Gallimard. Agé de 88 ans, l'auteur fait dans son livre le récit minutieux de la Résistance au jour le jour de 1940 à 1943.

    Quatre femmes dont les noms sont cités depuis plusieurs semaines figurent dans la première liste des Goncourt, avec "Trois femmes puissantes" de Marie NDiaye, "Mauvaise fille" de Justine Lévy, "Ce que je sais de Vera Candida" de Véronique Ovaldé et "Les heures souterraines" de Delphine de Vigan.

    Habitués de la rentrée littéraire, Jean-Philippe Toussaint, Laurent Mauvignier, Sorj Chalandon, Yannick Haenel, Eric Fottorino, David Foenkinos et Serge Mestre ont pour la plupart déjà été lauréats de prix de l'automne.

    Avec le Togolais Edem Awumey ("Les pieds sales"), les Goncourt ont retenu une voix de la littérature africaine francophone. Et "Le club des incorrigibles optimistes" de Jean-Michel Guenassia est le seul "premier roman" sur la liste.

    Deux éditeurs ont plus d'un titre dans cette première sélection, Gallimard, en force avec cinq titres, et les éditions de Minuit (deux).

    La deuxième sélection du Goncourt doit être diffusée le 6 octobre.


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  • A l'occasion du Salon de l'automobile de Francfort, qui ouvre ses portes au public jeudi 17 septembre, le PDG de BMW, Norbert Reithofer, 53 ans, dresse un bilan de la crise et de son impact sur le groupe qu'il dirige depuis 2006. Après des pertes au premier trimestre, le constructeur allemand est revenu dans le vert au deuxième trimestre, mais prévoit une chute de ses immatriculations sur l'ensemble de l'année. M. Reithofer évoque les scénarios de sortie de crise et les voies du rebond pour BMW : développement des coopérations et motorisations alternatives.

    Le plus dur de la crise est-il passé ?

    La reprise n'aura pas la forme d'une courbe en V, mais plutôt en U. Aujourd'hui, nous sommes dans le creux. Et il est clair que nous ne reviendrons pas en 2010 au niveau de 2007. Il y aura certes une légère amélioration du marché, mais la véritable reprise n'interviendra qu'en 2011.

    L'automobile a vécu la pire année de son histoire. BMW n'a pas été épargné. Avez-vous été surpris par l'ampleur de la crise ?

    Pas vraiment. Fin 2008, nous avions prévu une baisse comprise entre 10 % et 20 % pour le marché européen. Nous avions dit que BMW serait dans la même situation. Avec une chute des ventes de 18 % chez BMW et de 15 % chez Mini, nous sommes dans cette fourchette. Mais ce qui est plus important, c'est que nos opérations courantes ont toujours été profitables : notre free cash flow (flux de trésorerie disponible) a été supérieur à 500 millions d'euros sur le premier semestre, et notre résultat d'exploitation s'est élevé à 114 millions.

    Beaucoup de marchés ont été soutenus grâce à des primes à la casse. Il est maintenant question d'y mettre fin plus ou moins progressivement. En redoutez-vous l'impact ?

    Ce système a introduit des distorsions de concurrence. En Allemagne, la prime à la casse a surtout aidé les constructeurs généralistes. BMW n'en a pas profité. Le fait d'y mettre fin ne nous désavantagera pas. Mais les différents marchés ne repartiront vraiment que lorsque ces programmes auront pris fin. Pour ce qui est du marché allemand, les ventes vont s'élever à environ 3,6 millions de voitures. En 2010, ce sont sans doute 800 000 voitures en moins qui seront vendues.

    Pendant la crise, quels ont été les marchés qui ont le mieux résisté ?

    Incontestablement, la Chine, qui n'a connu en fait qu'un ralentissement de son taux de croissance, comme l'Inde d'ailleurs. La Chine est un marché essentiel pour nous à l'avenir. En 2002, on y a vendu 5 000 voitures, en 2009, plus de 75 000. Même si ça ne peut pas encore remplacer les Etats-Unis, où nous vendons plus de 250 000 voitures.

    Avez-vous, comme d'autres constructeurs, annulé ou reporté des projets ?

    Non, nous n'avons rien repoussé en raison de la crise. En revanche, pour des raisons stratégiques, nous avons renoncé à lancer le X7 (un grand 4 × 4 destiné essentiellement au marché américain où les ventes de ce type de véhicule se sont effondrées). Le X5 continue de bien se vendre. Fabriquer un véhicule encore plus gros n'était pas très raisonnable. Parallèlement, nous allons investir 1 milliard d'euros dans nos usines pour accompagner les lancements de nouveaux produits.

    Quelle est votre stratégie en matière de technologie propre ?

    Nous allons lancer une voiture électrique de série avant 2015. Nous allons aussi développer notre technologie hybride. Mais il ne faut pas oublier les moteurs diesel hautement efficaces. L'électro-mobilité est un processus qui va prendre du temps. Il est réaliste de penser qu'elle concernera 10 % du parc automobile européen, mais pas plus. Mais il serait naïf de croire que l'on peut abandonner le moteur thermique d'ici quinze à vingt ans.

    A un moment donné, vous avez pensé à créer une quatrième marque pour votre véhicule électrique. Où en êtes-vous ?

    Le sujet n'est plus d'actualité. Notre véhicule sera griffé BMW plus "quelque chose".

    On marie souvent BMW avec PSA. Pensez-vous aller plus loin que les coopérations que vous menez déjà ensemble ?

    Tout se passe très bien aujourd'hui, c'est pourquoi nous discutons actuellement pour élargir notre coopération. Mais aucun calendrier n'est fixé. Nous discutons aussi avec Daimler.

    L'avenir de BMW passe-t-il par une grande alliance ?

    La taille n'est pas le plus important. Chez BMW, nous préférons les coopérations intelligentes.

    Vous avez tout récemment quitté la formule 1. Y ferez-vous un jour votre retour ?

    Nous voulons être exemplaires sur le plan du développement durable. Alors, nous nous sommes posé la question de savoir si, stratégiquement, la formule 1 s'inscrivait bien dans cette orientation. La réponse a été non ! Pour ce qui est d'un éventuel retour, je vais vous répondre de façon diplomatique : la question ne se pose pas pour moi.


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  • L'imagination est plus importante que le savoir." Exposée sans plus de développement, ni de ménagement, la citation fait grincer bien des dents. Replacée dans la bouche d'Albert Einstein, son auteur, elle prend une toute autre dimension, laissant pressentir l'impact de la créativité sur l'utilisation même des connaissances.

    Dans l'opinion commune française, la créativité reste traditionnellement prisonnière du domaine artistique. Etre créatif, c'est un peu être artiste. Point final, bien souvent, tant on oublie volontiers que les plus grands créatifs, ceux qui ont su faire les alliances les plus novatrices sont bien souvent les scientifiques !

    Le mot est un calque de l'américain "creativity", un néologisme qui a vu le jour outre-Atlantique dans les années 1940. Les psychologues et les psychanalystes sont les premiers à l'avoir francisé dans les années 1950. En revanche, l'Académie française a attendu jusqu'en 1971 pour adopter le terme. Et ce dernier n'est entré au dictionnaire qu'après d'âpres discussions entre les tenants et opposants du concept lui-même.

    Ce passif historique, doublé de la réduction de son champ d'application, ont cantonné cette notion dans les oubliettes du système éducatif où elle végète encore aujourd'hui.

    Et pourtant, il y a urgence. Urgence à former une nouvelle génération qui soit réellement créative. Pas seulement parce que notre économie de la connaissance en a besoin, mais parce qu'on ne peut pas lire le troisième millénaire à travers le prisme du précédent. Et aussi parce que les enjeux auxquels la planète doit faire face nécessitent des solutions innovantes.

    Or la créativité, c'est cette capacité à inventer d'autres chemins. A sortir de nos schémas traditionnels, pour relever des défis nouveaux. C'est un processus mental qui implique la génération de nouvelles idées ou concepts, ou de nouvelles associations entre des idées et des concepts préexistants, mais qui a priori se mariaient mal.

    C'est ce qui permet de développer cette pensée complexe que défend le sociologue Edgar Morin. Cette manière libre d'envisager les connaissances en gommant les coupures traditionnelles entre les disciplines académiques, afin de comprendre le monde complexe qui nous entoure. Un monde fait d'enchevêtrements et d'entrelacements, qui ne résiste pas à la séparation disciplinaire.

    S'il ne fallait qu'un exemple, il suffit de regarder combien les modèles mathématiques sont précieux en biologie. Et Edgar Morin n'est pas le seul à défendre l'urgence de la créativité. Pour l'académicien Michel Serres, cette créativité participe même de la définition de l'humain. Et plus encore de celle de l'homme d'aujourd'hui. Trois facultés, la mémoire, l'imagination, et la raison définissent à ses yeux la spécificité de notre espèce. Ou plutôt définissaient.

    En mettant à disposition en quelques clics tous les savoirs du monde, l'Internet nous dispense désormais d'exercer une de ces facultés : la mémoire. "Nous sommes condamnés à devenir inventifs, intelligents, transparents. L'inventivité est tout ce qui nous reste. la nouvelle est catastrophique pour les grognons, mais elle est enthousiasmante pour les nouvelles générations car le travail intellectuel est obligé d'être intelligent et non répétitif comme il l'a été jusqu'à maintenant", rappelait le philosophe le 17 décembre 2007 devant l'Institut national de Recherche en informatique et en Automatique.

    TROIS DIFFICULTÉS

    Il n'y aurait donc plus de choix ? Pourtant l'école résiste. Côté ministère, on croit dur comme fer avoir instillé la créativité dans les classes. La loi d'orientation de 2005 et le socle commun des connaissances et des compétences qui en est issu prévoient en effet le développement de "l'autonomie et de l'initiative" visant à développer, notamment, "curiosité et créativité".

    "Nous avons le souci, comme nos voisins européens d'articuler la transmission des connaissances, mission indiscutable, avec le développement de la créativité", souligne Mme Monlibert, responsable de la sous-direction des écoles, des collèges et des lycées au ministère de l'éducation nationale qui reconnaît tout de même que cela prend du temps.

    Effectivement. La réalité n'est pas partout encore à la hauteur des objectifs. Pour Philippe Meirieu, l'ancien directeur de l'IUFM de Lyon, ces tentatives d'entrée dans l'école se heurtent à trois difficultés principales.

    Tout d'abord, "on n'arrive pas à articuler les objectifs disciplinaires traditionnels (lire, écrire…) avec les objectifs transversaux (initiative et créativité). Ceux-ci sont donc surajoutés, en “apesanteur disciplinaire”. Et comme les examens demeurent disciplinaires et que l'enseignement disciplinaire demeure intouché, les dispositifs transversaux mis en place sont toujours passés à la trappe".

    Autre obstacle aux yeux de cet auteur de nombreux ouvrages de pédagogie, "il existe une polémique scientifique sur la faisabilité de la formation à ces grandes compétences qui seraient transversales"… et comme d'ordinaire en France, un débat politique sur le sujet : "Cette thématique de la créativité a été très largement développée par un courant managérial libéral. Beaucoup d'enseignants et de pédagogues ont donc pensé qu'il s'agissait de renoncer à la culture humaniste, fondatrice de l'école de la République, au profit d'une adaptation aux emplois. Il y a une confusion politique. Derrière la créativité, certains voient une émancipation, d'autres un assujettissement aux demandes de l'entreprise privée".

    "ENSEIGNER LES FONDAMENTAUX"

    Du côté des "républicains", l'entrée de cette compétence à l'école pose un problème de fond. Parmi ceux qui considèrent que l'école est avant tout un lieu de transmission des savoirs, on estime que la créativité n'a de toute façon pas grand-chose à faire parmi les enseignements. Que l'école ne favorise pas son développement : "C'est normal, car ce n'est pas son rôle", insiste Jean-Paul Brighelli.

    Professeur agrégé de lettres devenu célèbre avec son livre La Fabrique du crétin (2005), il considère que "le rôle de l'école est d'enseigner les fondamentaux de chaque discipline pour permettre ultérieurement des connexions créatives" et regrette même au passage que "l'enseignement [ait] renoncé à apprendre les fondamentaux sous prétexte de développer la créativité".

    Cette vision n'est pas nouvelle dans l'école. En leur temps, Sigmund Freud et Jean Piaget ont minoré le rôle de l'imaginaire en le reliant à un stade primaire de développement, explique Paul L. Harris, psychologue et universitaire en poste à Harvard.
    Et pourtant, il existe aussi de véritables militants du développement de la créativité au sein de l'éducation. Les courants pédagogiques ont toujours laissé une place importante à cette approche.

    Depuis deux ans, un certificat de créativité est délivré au sein de l'université Paris-V-Descartes. Une première. Les fondamentaux de cette compétence, aussi bien que l'approche scientifique de la notion et les techniques de développement y sont au programme.

    Autre frémissement, Dominique Taddei, ancien président d'université et son fils François Taddei, chercheur, directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (Faculté de médecine de Paris-Descartes) ont remis, début 2009, un rapport sur le sujet à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Intitulé Training creative and collaborative knowledge-builders: a major challenge for the 21th Century education (Former des producteurs de savoirs créatifs et collaboratifs : un défi majeur pour l'éducation du XXIe siècle), ce travail défend d'autres modes de travail.

    François Taddei est un inconditionnel de l'interdisciplinaire qui assure, grâce à un financement de la Fondation Bettencourt, une initiation à la biologie aux étudiants en maths de Normale Sup', et accueille des étudiants de tous horizons qui ont envie de travailler dans des labos des disciplines qui ne sont pas les leurs.


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  • Le PDG de France Télécom, Didier Lombard, a affirmé, mardi 15 septembre, que, face aux suicides dans son entreprise, "la première urgence était d'arriver à contrôler le phénomène de contagion". M. Lombard a notamment annoncé la mise en place immédiate d'un numéro vert pour les salariés de l'entreprise désireux de parler à des psychologues extérieurs.

    Il s'exprimait devant la presse à l'issue d'un entretien à ce sujet avec le ministre du travail, Xavier Darcos. Ce dernier a souhaité que France Télécom assure une "meilleure prise en compte de la situation personnelle dans l'organisation du travail, à l'image d'autres accords qui ont été signés dans d'autres grandes entreprises", comme EDF ou Renault. Il faut, a dit le ministre aux journalistes, une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences "appropriée, offrant aux salariés une visibilité sur leur évolution professionnelle".

    Didier Lombard a indiqué qu'était immédiatement mise en place "une ligne avec un numéro vert qui débouche sur des psychologues extérieurs à l'entreprise". La négociation sur le stress au travail, qui commence vendredi dans l'entreprise, abordera le sujet "sans aucun tabou" et traitera "de l'équilibre entre vie privée et professionnelle, et de l'accompagnement de la mobilité". Les organisations syndicales désigneront vendredi un cabinet qui sera chargé de faire un état des lieux, a-t-il indiqué.

    "Il faut un nouveau contrat social dans l'entreprise", a expliqué M. Lombard, et à l'issue de ces négociations, "le France Télécom du mois de décembre ne sera pas le France Télécom d'aujourd'hui". Mais "la première urgence c'est d'arriver à contrôler et à arrêter le phénomène de contagion" et "casser le mouvement de spirale infernale". Il a rappelé que France Télécom suspendait toutes les mobilités liées aux réorganisations jusqu'au 31 octobre, pour "immédiatement mettre à l'abri" les personnes qui seraient touchées par des mesures de mutations.

    Il a également insisté sur le management de France Télécom, qui est "sous une pression émotionnelle exceptionnelle", et doit arriver à "se libérer de ce stress". "Nous allons enclencher un système de rencontres avec le management à tout les niveaux (...) et j'y participerai personnellement, de façon à un peu purger cette espèce de force émotionnelle née à la suite des récents événements".

    Cette réunion entre le ministre et M. Lombard avait été décidée après un nouveau suicide d'une salariée de France Télécom vendredi à Paris, le 23e en un an et demi, qui s'est jetée par la fenêtre de son bureau. Depuis, une autre salariée de l'entreprise a tenté de se suicider à Metz, dans son bureau, en avalant des barbituriques.


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  • Le géant de la recherche sur internet Google a dévoilé lundi une nouvelle application baptisée "Fast Flip", qui permet d'avoir un aperçu rapide d'articles de la BBC, du New York Times ou du Washington Post, entre autres publications.

    Selon Google, utiliser "Fast Flip" revient à feuilleter -- "to flip", signifie feuilleter en anglais -- les pages d'un magazine "vraiment vite", sans que le temps de chargement n'altère la lecture.

    "Fast Flip", accessible sur le site fastflip.googlelabs.com, permet aux internautes de passer en revue les articles mis en ligne sur les sites de près de 40 partenaires de Google. Outre le New York Times, le Washington Post ou la BBC, Google s'est allié à Cosmopolitan, Elle, Marie Claire ou encore Newsweek.

    L'application permet aux lecteurs de lire la première page d'un article. L'utilisateur qui souhaite en lire davantage est redirigé sur le site internet du média qui a publié l'article.

    Google, qui entretient des relations tendues avec les médias américains, a indiqué qu'il partagerait les revenus générés par la publicité présente sur "Fast Flip" avec ses partenaires.

    Fast Flip "va permettre à la presse de gagner de nouveaux lecteurs", a estimé Krishna Bharat, ingénieur chez Google.


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