• Lotus reviendra en formule 1 l'an prochain, a annoncé mardi 15 septembre la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Lotus a été inscrite comme 13e écurie au championnat 2010 en remplacement de BMW, qui a annoncé son retrait à la fin de la saison en cours, précise la FIA dans un communiqué. Le texte précise que l'écurie a été montée avec l'aide du gouvernement malaisien et d'un consortium d'entrepreneurs de la même nationalité.

    Lotus F1 Team sera basée dans un premier temps dans le Norfolk, dans l'est de l'Angleterre, non loin de l'usine historique de Lotus, dans l'attente de nouvelles installations qui vont être construites sur le circuit de Sepang, en Malaisie. "Les voitures seront fabriquées en Malaisie, par des Malaisiens", écrit le gouvernement malaisien dans un communiqué. Le motoriste Cosworth équipera les voitures. Le nom des pilotes sera dévoilé avant la fin octobre 2009. Le directeur technique sera Mike Gascoyne, qui compte plus de 20 ans d'expérience en F1 avec Force India, Toyota, Renault et Jordan.

    Arrivée à la formule 1 en 1958, l'écurie Lotus a brillé dans les années 60 et 70 en remportant 7 titres de constructeurs, 6 titres au classement des pilotes, et 79 victoires en grands prix. Elle avait ensuite décliné jusqu'à disparaître au début des années 90.

    L'écurie BMW Sauber a également déposé une demande d'inscription et a été placée en liste d'attente, indique le communiqué. L'écurie est "en 14e position" et pourrait être qualifiée en cas de désistement si elle parvenait à trouver un repreneur et un motoriste.


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  • Mountazer Al-Zaïdi, l'Irakien devenu célèbre pour avoir lancé ses chaussures contre le président américain George W. Bush en décembre 2008, a été libéré, mardi 15 septembre, après neuf mois de prison. Sorti de prison après avoir vu sa peine de trois ans de prison réduite en appel, M. Al-Zaïdi a assuré qu'il avait été torturé pendant sa détention

    Condamné en première instance à trois ans de prison pour "agression contre un chef d'Etat en visite officielle", sa peine avait été réduite en appel à un an. Il n'a effectué que neuf mois de détention en raison de sa bonne conduite en prison. "J'étais torturé de la pire des manières, avec des chocs électriques, frappé à coups de câbles électriques et de barres de fer, a assuré ce journaliste âgé de 30 ans. On m'a abandonné et attaché dans un endroit qui n'était pas à l'abri du froid".

    "L'OPPORTUNITÉ S'EST PRÉSENTÉE ET JE NE L'AI PAS RATÉE"

    Mountazer Al-Zaïdi affirme également avoir été victime de "waterboarding", une technique consistant à simuler une noyade et employée par la CIA. Lors d'une conférence de presse au siège de la chaîne télévisée Al-Baghdadia, il a demandé des excuses publiques au premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, qu'il accuse d'avoir "caché la vérité".

    Devant la foule qui l'a accueilli à sa sortie de prison, M. Al-Zaïdi a expliqué le geste qui a fait de lui un héros de la rue arabe. "L'opportunité s'est présentée et je ne l'ai pas ratée. Ce que je voulais faire en jetant mes chaussures au visage du criminel Bush [c'est] exprimer mon rejet de ses mensonges et de l'occupation de mon pays", a-t-il dit, récusant cependant le terme de héros. Son avocat, Dia Al-Saadi, a rendu hommage à l'indépendance de la justice, estimant que cette remise en liberté prouvait qu'elle "n'est soumise à aucune pression intérieure ni extérieure".

     


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  • Le géant de l'Internet, Google, a lancé, lundi 14 septembre, un nouveau service de consultation d'informations aux Etats-Unis, et s'engage pour la première fois à reverser une partie des revenus publicitaires générés avec les éditeurs de presse. "Fast flip" ("feuilleter rapidement") permet de parcourir des pages d'articles, un peu à la manière d'un magazine. Le service a été conçu plus particulièrement pour les téléphones mobiles tactiles, sur lesquels on peut "feuilleter" les pages d'un glissement de doigt. Seule la première page des articles est disponible : pour lire l'intégralité du texte, il faut se rendre sur le site original.

    Mais la principale innovation de ce nouvel outil n'est pas technique, elle est économique : Google a en effet annoncé qu'il partagerait les revenus générés par Fast flip - qui inclut des publicités contextuelles - avec les éditeurs de presse. Une trentaine de médias ont signé un partenariat avec l'entreprise pour figurer dans ce service, dont le Washington Post et le New York Times.

    Google est en conflit depuis plusieurs années avec la plupart des éditeurs de presse, qui lui reprochent de générer des revenus par le biais de son service Google recherche d'actualité au détriment des médias. Google recherche d'actualité propose une synthèse automatisée des sites d'information, mais n'héberge pas d'articles ; les internautes qui le consultent sont renvoyés sur les sites de médias. Insuffisant, pour les éditeurs, surtout depuis début 2009 et l'insertion de publicités contextuelles sur les pages américaines du service, qui en était jusque-là dépourvu. Plusieurs éditeurs, notamment européens, ont porté plainte contre Google pour abus de position dominante, estimant que le service du moteur de recherche détournait les internautes des pages d'accueil des sites de médias.

    Fast flip a pour le moment été lancé en version "beta", c'est-à-dire en test. Les nouveaux services de Google passent généralement par une longue phase de test, ce qui permet à l'entreprise de perfectionner ses produits... Et d'abandonner discrètement ceux qui ne fonctionnent pas. La messagerie Gmail est ainsi restée officiellement en test pendant cinq ans.

    Le Monde.fr

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