Alors qu'on vient de l'enterrer au cimetière de Forest Lawn, sur les hauteurs de Los Angeles, le film issu des dernières répétitions de la star fait polémique. Le documentaire tant attendu ne restera que deux semaines en salle : une façon pour le distributeur de maximiser les profits.

Alors que Michael Jackson a enfin rejoint sa dernière demeure, la sortie éclair du film qui lui est consacré, This Is It, prévue pour le 28 octobre, crée la polémique.

Réalisé par Kenny Ortega sur la base des répétitions de la série de 50 concerts que devait donner Michael Jackson à Londres, le film a coûté quelque 60 millions de dollars à Sony Pictures. Une jolie somme qui rend d’autant plus suspecte la décision prise par le distributeur de limiter à deux semaines la sortie en salle. Au delà des raisons mentionnées par Sony qui entend ainsi créer un buzz mondial avec cet événement “spécial” et “limité”, la sortie quasi garantie, dans la foulée, du DVD pourrait constituer un intérêt autrement plus valable.

Chez Sony Pictures France, on invoque aussi la nature même du film : “C’est un événement musical, un documentaire sur les coulisses et la préparation d’un concert, il paraît logique de vouloir reproduire cette ambiance dans les salles de cinéma. S’il y avait trois personnes dans la salle, l’effet ne serait pas le même.”

Reste que cette décision, hormis le déchaînement des fans qu’elle promet, engendre un certain nombre de conséquences : la flambée du prix des tickets (comme le rappelle Anne Lara de Sony Pictures France, “chaque réseau d’exploitants peut mettre en place la politique tarifaire qu’il souhaite. L’excuse, c’est que le film est en 3D, ce qui suppose un surcoût et justifie un supplément”) ainsi que des préventes exceptionnelles dont les Etats-Unis ont annoncé qu’elles seraient mises en place dès le 27 septembre.

En France, où l’on ne connaît pas encore le nombre de copies qui seront disponibles, le CNC rappelle que la législation est plus ferme : “Les places ne peuvent être mises en vente que seize jours maximum avant la sortie en salle, dans des cas exceptionnels les exploitants peuvent demander une dérogation auprès du CNC”, décrypte l’attachée de presse du CNC, Stéphanie Gavardin, qui précise que “pour l’instant, aucune demande n’a été formulée”. En 1996, la sortie d’Evita (avec Madonna en guest-star) avait été calculée dans des termes comparables : le film n’était visible que dans une seule salle à Paris, le Kinopanorama, qui a depuis fermé ses portes.

RadioBlogClub, un service gratuit de streaming de musique, vient d'être rattrapé par la justice. Ses créateurs doivent verser un million d'euros aux ayant droit (SCPP et la SPPF).

Ce devait être l’une des réussites phares du Web 2.0 français. Lancé en 2003, RadioBlogClub proposait aux blogueurs d’installer un petit script sur leurs pages qui référençait ensuite les titres sur une plate-forme centrale pour créer une sorte de juke-box géant.

Mais hélas, le service de streaming de musique, édité par la société Mubility et fondée par Benoit Tersiguel et son père, a été coupé en 2008 sous la pression de l’industrie musicale.

Rebondissement : RadioBlogClub vient d’être lourdement sanctionné par la justice, à la suite d’une plainte déposée par des ayants droit.

Si Deezer (ex-BlogMusik) s’en est tiré en négociant des accords pour régularisation, les créateurs de RadioBlog n’avaient pas voulu se plier aux conditions imposées par la SACEM et les groupements représentant des producteurs de musique (SCPP et SPPF).

Bilan : le tribunal correctionnel de Paris a condamné les exploitants de RadioBlogClub à une amende de près d’un million d’euros. Montant censé correspondre aux revenus publicitaires de l’éditeur durant deux années (période 2006-2007).

Pas d’hébergement de fichiers

Étonnant : RadioBlog n’hébergeait pas les fichiers musicaux qui restaient stockés sur les serveurs des internautes qui les référençaient dans leur player.

La plate-forme était alors une sorte de moteur de recherche musical parmi quelques 300 000 titres. Mais le site se comportait comme un juke-box géant. Peu importe le moyen de stockage : RadioBlog était considéré comme un diffuseur de musique.

En 2007, la SACEM avait exigé la fermeture du site. Les exploitants se sont exécutés…temporairement. Le service avait ressurgi quelques jours plus tard sur des serveurs hébergés à l’étranger.

“j’espère seulement que les dirigeants [de la SACEM, NDLR] vont nous aider à trouver le cadre légal qui nous permettra de verser à ‘qui de droit’ et ‘où il se trouve dans le monde’, la part des revenus publicitaires que nous mettons de côté pour les créateurs, éditeurs et producteurs d’une centaine de pays” , avait alors déclaré Benoit Tersiguel sur son blog.

Des arguments pleins de bonne volonté qui n’ont visiblement pas effleuré le tribunal correctionnel de Paris. Dans le jugement, il est indiqué que le site avait développé “une activité particulièrement lucrative” et qui “s’est poursuivie en dehors de tout cadre légal, au mépris des droits de la propriété intellectuelle“.

Les deux créateurs du site se sont également vu infliger un an de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.

Vouloir innover dans le secteur de l’industrie musicale peut parfois coûter cher…

En métropole, le seuil épidémique n'est toujours pas atteint. Néanmoins le nombre de syndrome grippaux augmente, avec probablement environ 5 000 personnes atteintes d'une grippe A du 24 au 30 août, selon le dernier bulletin de l'Institut de Veille Sanitaire, l'InVS. De son côté, l'OMS annonce la poursuite de l'extension de la pandémie et au moins 2837 décès directs ou indirects.

Le virus A/H1N1 continue à se propager rapidement, en raison de sa grande contagiosité. En France, en particulier, la Réunion connaît toujours une flambée grippale, alors qu'en Nouvelle Calédonie, la Polynésie, Wallis et Futuna enregistrent à présent moins de cas. En métropole, la halte-garderie "Les pitchounes" a fermé à Istres pour quelques jours suite à un cas confirmé chez un membre du personnel et 2 autres cas présumés. Cette fermeture, comme celles éventuelles de classes à venir, ont pour but d'éviter une contamination massive et surtout simultanée d'un groupe important de personnes.

Concernant la sévérité de la maladie, a priori il n'y a pas eu la mutation redoutée dans l'hémisphère sud. Cette absence de mutation conforte l'idée d'une vaccination à venir efficace (si le vaccin avait muté il aurait fallu refaire d'autres vaccins) et d'une grippe restant modérée, n'entraînant pas de complications chez la plupart des gens.

Néanmoins si, comme le prévoit l'ONU, cette maladie finit par infecter plusieurs milliards de personnes, il y aura statistiquement de très nombreux cas compliqués et décès, la grippe saisonnière habituelle étant déjà responsable à elle seule de plusieurs centaines de milliers de morts par an dans le monde (essentiellement par surinfection bactérienne, en particulier chez les sujets fragilisés, ou formes graves d'emblée, ce qui est plus rare).

Cette perspective de suractivité médicale lors du pic épidémique (attendu à l'automne en France) pourra être éventuellement atténuée par une bonne application individuelle des mesures d'hygiène, à la maison et dans les lieux de rassemblement (transports, travail, spectacles, écoles, etc.). Autre point essentiel, en dehors du vaccin, pour éviter que tout le monde soit malade en même temps, les précautions prises lorsqu'on est atteint : le port du masque par la personne malade ainsi que, si possible, son repos dans une chambre séparée, peuvent diminuer le risque de contamination simultanée de l'entourage.

Sources : OMS et InVS, le 4 septembre 2009

LE FIGARO. - Comment jugez-vous la situation de l'équipe de France ?
Raymond DOMENECH. - Tout dépend de nous. On a cette chance-là. La qualification nous appartient. Nos adversaires peuvent dire la même chose, c'est ce qui fait l'intérêt de ce groupe.

Un succès face à la Roumanie assurerait déjà les barrages. Est-ce un enjeu ?
C'est minimaliste comme ambition. Notre objectif, c'est de se qualifier directement. La route de l'Afrique du Sud est ponctuée par des étapes. La première passe par une victoire contre la Roumanie. On joue pour gagner.

Avez-vous votre équipe en tête ?
J'ai quelques incertitudes liées à des cas médicaux.

Hugo Lloris en fait-il partie ?
Entre autres.

Hésitez-vous entre Gignac et Benzema ?
Je n'écarte jamais des joueurs de gaieté de cœur. C'est un vrai casse-tête. Je cherche toujours la solution qui me paraît la plus équilibrée, la plus efficace.

Franck Ribéry a-t-il 90 minutes dans les jambes ?
Je ne pense pas. Mais il reste demain (samedi) puis cinq jours avant la Serbie. Pour le moment, je m'occupe du match contre la Roumanie pour savoir à quel moment il peut entrer en jeu. Mais il ne commencera pas.

Qu'apporte Henry aux Bleus ?
112 sélections. Le poids de son vécu et de ses qualités. Il est capitaine, c'est à lui d'entraîner l'équipe. Il est le meilleur de l'histoire de la sélection. Cela peut insuffler de la confiance à ses coéquipiers.

La faible réussite offensive des derniers mois est-elle inquiétante ?
On s'est procuré une bonne dizaine d'occasions à chacune de nos dernières sorties. L'animation est là. Il manque seulement un petit brin de réussite. On ne peut pas continuer à construire aussi bien et marquer qu'un seul but par match. Si on passe de 1 à 10 % de réussite, ce sera déjà pas mal.

Réagissez-vous aux critiques du président Escalettes ?
Je suis payé pour faire une seule chose, qualifier l'équipe de France.

À quel accueil vous attendez-vous au Stade de France ?
À celui de supporteurs voulant la qualification. Il va falloir être derrière les Bleus, qui devront s'arracher. J'espère le soutien du public.

La sérénité que vous affichez n'est-elle qu'une façade ?
J'ai l'habitude de ces situations stressantes. On a vécu quasiment 80 % de nos matchs dans cette situation.

L'astrologie vous permet-elle de voir l'avenir ?
Je lis les journaux, c'est suffisant.

Ci-dessous deux vidéos qui vous présente la nouvelle Ferrari 458 Italia qui déchire bien comme il faut