• "Une cérémonie moderne, simple, familiale" : c'était la volonté du grand quotidien conservateur Daily Telegraph. Il n'a été que relativement exaucé. Sur le parcours de Catherine Middleton et du prince William, on a compté 700 000 personnes plus 300 000 agglutinées autour des écrans géants de Hyde Park. Et sous le dôme de Westminster, outre la famille royale britannique au grand complet, les têtes couronnées, les politiciens et des stars du sport et du rock par centaines, sans oublier une délégation de Buckleberry, le village natal du Berkshire de la mariée et des grands blessés de la guerre en Afghanistan.

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    Malgré la cure d'austérité sans précédent que connaît le royaume, les événements tragiques du Maroc et du Proche-Orient, les noces ont donné lieu à une explosion de kermesse, de couleurs, de "Katemania", bien sûr. Les 5 000 "street parties" qui ont suivi l'événement ont affiché calicots, portraits des mariés, petits drapeaux en faisant danser tout le royaume. Au passage du cortège, la foule était prise d'une ferveur quasi religieuse face à cette monarchie intemporelle qui remonte à la nuit des temps.

    La continuité l'a emporté toutefois sur la modernité. A l'évidence, les organisateurs des épousailles ont ressorti de leurs tiroirs les programmes des noces précédentes, en particulier le plan du mariage de Charles et de Diana en 1981, qui a été suivi à la lettre.

    PAS QUESTION DE TRANSIGER AVEC CE QU'IMPOSE LE RANG

    Les détachements militaires, la cavalerie à cheval, les oripeaux, les hymnes étaient présents. Le rouge vif martial et l'or classiques étaient les couleurs dominantes. Le service religieux n'a laissé aucune place aux autres confessions. De surcroît, en récusant ce rituel qui oblige la jeune promise à jurer obéissance à son époux, la nouvelle duchesse de Cambridge n'a fait que suivre l'exemple de Diana. La traîne raccourcie de la robe couleur ivoire de l'ex-Catherine Middleton avait été choisie non pas par souci d'économie mais pour rappeler celle d'Elizabeth Bowes-Lyon lors de son mariage avec le duc d'York, futur George VI, dans les années 1920.

    Pages et garçons d'honneur appartenaient tous à l'aristocratie, au vieux monde blanc, protestant, noble, une Angleterre peu représentative de la société multiculturelle et de la méritocratie d'aujourd'hui.

    Comme sa grand-mère, le deuxième dans la ligne de succession du Trône est très attaché aux signes extérieurs de la monarchie. S'il est un domaine dans lequel il est irréprochable, c'est bien le respect de l'étiquette. Il n'était dès lors pas question de transiger avec ce qu'impose le rang.

    DEUX BAISERS FURTIFS, TOUT L'INVERSE DU "FRENCH KISS" PROFOND ATTENDU

    Même lors de son petit bain de foule inopiné la veille de son mariage, William a gardé ses distances, se contentant d'une molle poignée de main. Les deux baisers échangés sur le balcon ont été furtifs, rapides, tout l'inverse du "french kiss" profond attendu.

    La modernité ? Très cosmétique. Les seconds couteaux Windsor ont voyagé en minibus. La reine s'est rendue au service religieux en voiture et non pas en carrosse. Si les étonnants arbres décorant l'abbaye ont remplacé les bouquets de fleurs traditionnels, c'est par volonté de réduire le coût en cette période de vaches maigres. Le prince qui conduisait lui-même le cabriolet Aston Martin de son père était la seule vraie innovation d'un protocole immuable. L'autre entorse à la chorégraphie officielle, le prince Harry, qui avait visiblement fait la fête toute la nuit. Le frère et témoin du marié avait à l'évidence oublié de se peigner….

    William a fait le bon choix, donc. Tous deux vivront heureux au moins dix ans, les horoscopes chinois l'affirment. Comme le veut la tradition, ils auront au moins deux enfants, un héritier et une roue de rechange. Ainsi vont les Windsor…

    Marc Roche (LeMonde)


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    • Espagne : chômage contre mariage, par Elodie Cuzin à Madrid

    Le match se joue ce vendredi sur les sites espagnols d'information en ligne. L'Espagne vient de battre un nouveau record, avec 4,9 millions de chômeurs. Mais pas question pour les médias espagnols de rater ces noces "historiques", où toute la famille royale espagnole est invitée.

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    Le roi Juan Carlos manque les festivités mais cette nouvelle absence suscite cette fois moins de rumeurs sur sa santé puisqu'il assiste très rarement aux mariages royaux.

    Le grand jour de "Catalina" et "Guillermo", comme ils sont officiellement rebaptisés en Espagne, n'arrive qu'en second plan sur le site du quotidien de centre gauche El Pais. D'autres comme La Vanguardia tentent un "côte-à-côte" fort en contraste entre le chômage et la "Boda Real" (mariage princier), illustrée sur le quotidien progressiste Publico par deux figurines Playmobil.

    El Mundo et bien sûr le monarchiste ABC donnent eux la priorité au mariage avec vidéos en direct et commentaires enjoués.

    Des commentaires qui ont d'ailleurs dû soulager la princesse Letizia dès le début de la matinée, les relations avec la presse ibérique de l'épouse de l'héritier au trône espagnol n'étant pas des plus tendres. "Enfin je peux dire quelque chose d'agréable sur la tenue de dona Letizia. Le ciel soit loué !", s'écrit en ligne sur El Mundo le critique de mode Carlos Garcia-Calvo, séduit par sa robe signée Felipe Varela.

    • Suède : le prince et la roturière, cela vaut bien la princesse et le roturier, par Olivier Truc à Stockholm

    Les Suédois, qui ont marié leur princesse héritière Victoria l'an dernier avec un propriétaire de salles de gymnastique, suivent avec grand intérêt le mariage de William et Kate. Le prince et la roturière, cela vaut bien la princesse et le roturier.

    Mais la question qui a occupé le landernau stockholmois est si le roi Carl XVI Gustaf, qui fête ce samedi 30 avril ses 65 ans, est mûr pour la retraite. Une telle question frise l'insolence. Qu'on se rassure, près de deux Suédois sur trois pensent que le monarque peut continuer à trôner.

    Mais le fait est que le soutien pour la monarchie a chuté, de 62 à 54 % en un an, après la sortie en novembre dernier d'un livre racontant les parties fines du roi et de sa bande de copains avec d'accortes jeunes femmes. Ce sont pourtant les femmes les plus favorables au maintien de la monarchie. Les plus négatifs sont les journalistes et les députés. Mais face au roi, une telle coalition ne pèse visiblement pas assez lourd.

    • Belgique : la monarchie, ultime bouée de sauvetage d'un pays en crise, par Jean-Pierre Stroobants à Bruxelles

    Y a-t-il un sens, pour un Etat moderne, à s'enthousiasmer pour un mariage princier ? La question prend un sens un peu particulier en Belgique, où une partie de l'opinion et des médias donnent souvent l'impression de transformer la monarchie en ultime bouée de sauvetage d'un pays qui, de crise en crise, donne l'impression de couler comme le Titanic, l'orchestre en moins.

    La question tarabuste en tout cas et donne lieu à quelques élucubrations du côté des commentateurs. La Libre Belgique – rebaptisée The Libre, vendredi matin – a consacré une dizaine de pages à l'événement et a trouvé des liens évidents entre les Windsor et les Saxe-Cobourg de Belgique. Léopold Ier, le premier roi des Belges, épousa, rappelle le quotidien, Charlotte de Galles, appelée à occuper le trône d'Angleterre mais décédée un an près son mariage.

    Du coté du Soir, on énumérait toutes les raisons de juger incongru ce mariage mais pour conclure qu'il était un véritable événement, car "une institution non démocratique comme la monarchie (…) a besoin de moments où le peuple et l'institution vérifie si le contrat qui les lie tient toujours".

    Du côté néerlandophone, la cérémonie a été ramenée à ce qu'elle était sans doute : le "show de leur vie" pour les époux, selon, par exemple, De Morgen.

    • Canada : le mariage royal plus populaire que les élections, par Anne Pélouas à Montréal

    Le Canada est en pleine campagne électorale, à trois jours d'un scrutin majeur pour connaître son prochain gouvernement mais le sujet de l'heure est le mariage de William et Kate. Il fait la "une" des journaux et les chaînes de télévision ont diffusé en direct les cérémonies britanniques dès 4 heures du matin, compte tenu du décalage horaire.

    De Toronto au Québec, où le sentiment indépendantiste se double encore d'un certain courant anti-monarchiste, nombreux ont pourtant été ceux qui se sont levés très tôt pour assister au mariage royal, une tasse de thé à la main ou en sabrant le champagne au petit déjeuner ! Le très sérieux Globe and Mail y est allé d'une édition électronique spéciale "mariage royal". On s'y amusait des "crazy hats" des représentantes féminines de la famille royale comme du décolleté de la robe blanche portée par Philippa Middleton, sœur de Kate…

    Le prince William et sa femme sont attendus au Canada du 30 juin au 8 juillet. Le couple royal visitera notamment l'Alberta, les Territoires du Nord-Ouest, l'île du Prince Édouard et le Québec.

    LeMonde


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  • Pour les sujets de la couronne britannique, le prince William devrait être le prochain souverain du Royaume-Uni plutôt que le prince Charles, héritier du trône.

    Clément Mathieu - Parismatch.com

    Un plébiscite qui pourrait sonner comme un putsch. Depuis l'annonce des fiançailles de Kate et William, plusieurs sondages donnent le prince William favori pour succéder à Elisabeth, devant son père, second dans l’ordre de succession au trône de Grande-Bretagne. Une marque de popularité dont pourrait prendre ombrage Charles, qui, à 62 ans, attend toujours la précieuse couronne.

    Selon une étude de l'institut ICM, publiée par «News of the World» en novembre dernier, 55% des personnes interrogées souhaitent voir William accéder directement au trône, contre 35% en faveur de Charles. De la même façon, 64 % des sondés pensent qu’il serait meilleur pour la Monarchie que le couple formé par William et Kate accède au trône, plutôt que Charles et son épouse Camilla. D’après un autre sondage, réalisé par YouGov pour le «Sunday Times» à la même période, ils sont 56% à penser que William ferait un meilleur souverain que Charles. Enfin, le «Daily Mail» rapporte, selon son propre sondage, que 48% des personnes interrogées estimaient que Charles devait «se préparer à se retirer pour laisser William accéder au trône»

     

    Charles, le mal-aimé

    L’annonce des fiançailles tant attendu entre le fils ainée de Charles et Diana et sa compagne depuis sept ans, Kate Middleton, est venue démontrer – s’il en était vraiment besoin – l’énorme popularité dont jouit William. Ces différentes enquêtes tendent, elles, plutôt à prouver le peu de sympathie qu’inspire l’héritier direct d’Elizabeth II. L’union ratée avec l’adorée Diana, suivi des révélations sur le «mariage à trois» avec Camilla Parker Bowles et enfin son remariage avec cette dernière ont largement sapé l’image de l’homme. Son incapacité à s’imposer à Buckingham, ainsi que ses engagements mous, toujours moqués et défendu avec un style très aristocratique ne lui ont jamais permis de se donner une stature de souverain. Charles s’y voit pourtant, et s’irrite même qu’on puisse penser qu’il en soit autrement.

    Constitutionnellement, pour que William accède au trône avant son père, il faudrait que Charles abdique en sa faveur. Ce qu’il ne devrait pas faire, à moins qu’on - sa mère par exemple - ne l’y amène… Quoiqu’il en soit, Charles ne sera pas un roi populaire, et ce notamment à cause de Camilla. L’idée de voir cette dernière en reine est loin de plaire aux sujets britanniques. Nombre de médias outre-Manche, ont d’ailleurs fait choux gras d'une phrase du Prince Charles qui, interrogé sur le statut de son épouse, a estimé qu’il était possible qu’elle puisse être couronnée et non pas élevée au rang de princesse consort – comme Philippe, mari d’Elizabeth II. Selon le sondage de «News of the World», 57% des britanniques considèrent que Kate ferait une bonne reine. Contre 15% pour Camilla.

    De la même façon qu’ils approuvent l’union du prince William avec une roturière, les Britanniques semblent vouloir que la royauté ait une image un peu plus moderne. Ils souhaiteraient probablement voir ainsi leur Monarchie incarnée par un couple jeune - ils ont tous deux 28 ans - et moderne, plutôt que par Charles qui, si Elizabeth II vit aussi longtemps que sa mère - décédée en 2002 à 101 ans - pourrait accéder à près … de 80 ans.

    ParisMatch


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  • Kate et William : un mariage fastueux malgé la crise
    Des milliers de fans des «Royals» certains de ne pas rater le  passage des nouveaux mariés, à Londres, le 28 avril 2011.
    Des milliers de fans des «Royals» certains de ne pas rater le passage des nouveaux mariés, à Londres, le 28 avril 2011.
    Sean Gallup/Getty
    Par Claire Arsenault

    Annoncé comme le mariage du siècle par toute la presse spécialisée en « têtes couronnées », l’union célébrée ce vendredi 29 avril 2011 entre le prince William, deuxième dans l’ordre de succession au trône britannique et Kate Middleton, une roturière de 29 ans, cumule tous les superlatifs du genre que ce soit dans le nombre d’invités, le coût de la cérémonie ou le goût si particulier des traditionnels objets commémoratifs.

    Un événement d’une telle ampleur ne serait pas réellement britannique s’il ne mobilisait pas les bookmakers, ces officines où tout et chacun prend plaisir à parier sur tout et à peu près n’importe quoi. Pour l’occasion, les bookmakers se sont dépassés et on peut parier sur à peu près tout ce qui concerne le mariage de Kate et William. La couleur du chapeau que portera la reine Elizabeth ? Jusqu’ici, le jaune tient la corde. La longueur de la traîne de la robe de Kate ? Deux mètres quarante, misent ceux qui pensent que la tenue de la mariée ne sera pas (trop) ostentatoire. 

    Le grand-père du marié, le prince Philip, va-t-il s’offrir un petit roupillon au moment crucial de l’échange des consentements et de combien de minutes sera le retard de Kate à l’abbaye de Westminster ou encore combien d’années durera le mariage ? A cette interrogation, les pessimistes ou les réalistes misent sur dix ans. Ce délicieux frisson des pronostics déborde largement le Royaume-Uni ; selon un des plus célèbres bookmakers londoniens, plus de 100 000 joueurs ont enregistré leurs mises depuis plus de 80 pays dans le monde engageant ainsi plus d’un million de livres.
     
    Pour quelques dizaines de millions
     
    Le million de livres engagé par les parieurs fait cependant bien piètre figure à côté des dizaines de millions que devrait coûter le « mariage du siècle ». La note devrait en effet être salée entre les 1 900 invités, les banquets, le bal, la procession en carrosses au cœur de Londres, sans oublier le dispositif policier destiné à assurer la sécurité de tout ce beau monde. Comme pour n’importe quel mariage, les deux familles se sont entendues pour partager les frais, sauf qu’ici il convient d’ajouter quelques zéros au bas des factures. A la famille de Kate Middleton, roturière certes mais loin d’être sur la paille, revient l’achat de la robe (environ 33 000 euros) qui devrait être plus « discrète » assure la presse people que celle de la princesse Diana, ombre tutélaire de la célébration. En ajoutant la location de quelques chambres au Goring, un luxueux hôtel londonien, pour la dernière nuit de célibataire de leur fille, ainsi que le voyage de noces à la destination encore secrète, les Middleton s’en sortiront avec une addition d’environ 113 000 euros.
     
    Pour les Windsor, la facture pèsera bien plus lourd entre les réceptions, (Charles, le père du marié, se charge du dîner suivi d’un bal à Buckingham pour 300 personnes), et le déjeuner de 650 couverts concocté par 21 cuisiniers, offert par la reine et dont le menu est rédigé en français, tradition oblige. Interrogée, Elizabeth II a d’ailleurs refusé de dévoiler le coût total du mariage estimant qu’il s’agissait là d’une « affaire privée ». C’est peut-être un peu vite dit surtout quand on sait que les festivités, évaluées à environ 33 millions d’euros, seront pour les deux tiers à la charge du contribuable britannique. Ce dernier aura à sa charge les quelque 5 000 policiers et militaires chargés de sécuriser le cœur de Londres, les badauds massés sur le parcours comme la famille royale et ses prestigieux invités. Le 29 avril ayant été décrété jour férié, le salaire versé à tous ces agents pèsera d’autant plus lourd. Un jour férié particulièrement apprécié par bien des Britanniques qui se sont ainsi offerts un pont « royal » entre les fêtes pascales et le mariage, cumulant onze jours de congé. Un « cadeau » que n’a plus les moyens de s’offrir la Grande-Bretagne, remarquent quelques économistes. De son côté, la Confédération patronale britannique évalue à 7 milliards d’euros le manque à gagner induit par cette générosité toute monarchique.
     
    Un incertain retour sur investissement
     

     
    Tricotez vous-même le mariage royal, un ouvrage pratique pour les fans de William et Kate
    DR
    Selon une étude du Centre de recherche britannique sur la consommation, le mariage de William et de Kate devrait néanmoins générer un bénéfice. A la perspective des milliers de touristes attendus dans la capitale, hôteliers et restaurateurs se frottent les mains. Les marchands de souvenirs ne sont pas en reste et il y a déjà quelques mois que leurs étals sont fin prêts pour l’assaut des amateurs. Tout ce qui se fait de mieux en Chine en matière de chope dorée, d’assiette à soupe, de porte-clés et même de réfrigérateur est proposé garni des portraits à la mine réjouie de William et Kate. Sans oublier la bière Kiss me Kate et les préservatifs « king size » dûment siglés, le livret de tricot pour réaliser son propre mariage princier… Dans la précipitation des bonnes affaires à réaliser, une société chinoise de Canton a même confondu la photo du prince Harry avec celle de son frère William sur une jolie tasse à thé qui n’a même pas été retirée du marché. Avis aux collectionneurs !
     
    Pour les spécialistes, la vente de ces produits dérivés devrait rapporter autour de 230 millions d’euros. Pour Buckingham Palace il y a cependant les « souvenirs officiels » et les autres. Créés pour le jubilé de la reine Victoria en 1887, les « officiels » sont les seuls à pouvoir arborer les armoiries et devises royales et sont censés rester « de bon goût et exempts de publicité ».
     
    Enfin William et Kate ont dû comme n’importe quels fiancés sacrifier à la tradition de la « liste de mariage ». Mais, évidemment, on peut imaginer que le jeune couple dispose de tout le nécessaire et le superflu imaginables. Pour couper court au risque d’être submergés par des cadeaux d’admirateurs, ils ont simplement suggéré aux « personnes souhaitant offrir un cadeau » de choisir parmi 26 organisations non gouvernementales celle à qui elles peuvent faire un don. Le site internet créé pour l’occasion accepte les versements en six devises.

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  • Plus d'un milliard de téléspectateurs devraient suivre cette semaine les noces du prince William et de Catherine Middleton ! Une journée royale pour les chaînes de télévision, où planera aussi l'ombre de Diana.
    « Noces royales à Buckingham : le prince William, fils de Diana, épouse Kate Middleton. » Jean-Claude Narcy n'a pas hésité longtemps pour choisir le titre de la spéciale (9 heures-14h30). Si les images sont distribuées gratuitement par la BBC, TF1 mobilise trois grands reporters et dix caméras. Le prince William, héritier de la couronne, épouse donc Catherine Middleton devant le monde entier. « Leur amour, leur histoire, nous allons tout raconter, explique Narcy, mais l'ombre de Diana va planer sur ces noces. Mon commentaire sera imprégné de cette émotion, car ce gosse aura dans sa tête les images du mariage de sa maman, dont les obsèques ont eu lieu elles aussi à Westminster ! » Quand Narcy songe au geste de William offrant à sa fiancée la bague de sa propre mère, il y voit l'une des plus belles preuves d'amour.

    Cette image est aussi une occasion pour TF1 de rompre avec une actualité lourde. « Japon, Proche-Orient, campagne électorale... Ce mariage peut être vécu comme une bouffée de glamour, une parenthèse de fraîcheur pour plus d'un milliard de télé¬spectateurs. Et ce sera aussi un succès médiatique », prophétise Narcy en notant que les Français sont friands des thèmes princiers et royaux. Le journaliste confie une anecdote révélée par l'un de ses invités, Marc Roche (auteur d'Elizabeth II, la dernière reine [La Table Ronde] et correspondant du Monde à Londres), auquel le duc d'Édimbourg a dit : « Vous êtes franchement rigolos, vous, les Français. Vous adorez la monarchie des autres après avoir abrogé la vôtre ».

    La spéciale débute à 9 heures avec un documentaire américain inédit de quarante-cinq minutes (NBC) sur les coulisses du mariage, commenté par Jean-Claude Narcy. Puis la spéciale s'appuiera sur les envoyés spéciaux Anne-Claire Coudray (la petite qui monte), Audrey Crespo-Mara et Christophe Pallée. La correspondante permanente de Londres, Catherine Jentile sera en studio avec Narcy et ses invités : Sir Peter Westmacott (ambassadeur), John Moore (révérend de l'église anglicane Saint-Michael de Paris) et Vincent Meylan (journaliste à Point de vue).


    A savoir : France 2 et M6 sur le pont
    France 2, dès 9 h 15, la présentation est assurée par Marie Drucker et Stéphane Bern avec des envoyés spéciaux. Les animateurs reçoivent Sir Peter Westmacott (ambassadeur), Karl Lagerfeld (couturier), Philippe Delorme (historien) et Natasha Fraser (journaliste). Sur M6, le direct, diffusé dès 10h30 est confié à Nathalie Renoux, entourée également d'envoyés spéciaux et de chroniqueurs (Emmanuel de Brantes, Cristina Cordula, Alex Taylor).

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