• L'événement de cette 22e journée de Bundesliga se tenait au coup d'envoi de la rencontre entre le Bayern Munich et Hoffenheim, samedi à 15h30, puisque Franck Ribéry et Arjen Robben étaient titularisés pour la première fois de la saison ensemble en championnat. Le duo a frappé fort puisque le club bavarois s'est imposé 4 à 0 avec deux buts et une passe décisive de Robben, ainsi que deux passes décisives de Ribéry.

    Franck Ribéry et Arjen Robben titulaires en même temps: une première cette saison en championnat. Hoffenheim s'en souviendra. Sur la pelouse de l'Allianz Arena, le duo nommé "Robbery" a frappé un grand coup. Si les deux premiers buts ont été inscrits en un quart d'heure par Mario Gomez - de retour après une blessure au genou droit - (2e) puis Thomas Müller (15e), ils l'ont été grâce à des offrandes signées Arjen Robben et Franck Ribéry.

    Le Néerlandais s'est ensuite chargé d'alourdir le score en signant un doublé. Son deuxième but, celui du 4-0, a été la conclusion d'un service du Français. Ce succès permet aux Bavarois de reprendre place sur le podium. Mais ces deux places grappillées pourraient être classées aux archives dès dimanche, après les matches de Mayence et de Hanovre. C'est en revanche un coup d'arrêt net pour "Hoffe", qui n'avait perdu qu'un seul de ses neuf derniers matches en Bundesliga.



    La feuille de match:

    Buts: Gomez (2e), Müller (15e) et Robben (63e, 81e) pour le Bayern Munich.
    Cartons: Weis (38e), Simunic (55e), Beck (58e) et Salihovic (82e) pour Hoffenheim.

    Bayern Munich: Kraft - Lahm, Tymoshchuk, Badstuber, Gustavo - Schweinsteiger, Pranjic - Robben (Altintop, 84e), Müller, Ribéry - Gomez.
    Hoffenheim: Starke - Beck, Vorsah (Simunic, 46e), Compper, Ibertsberger - Rudy (Weis, 19e), Alaba, Salihovic - Vukcevic (Sigurdsson, 77e), Ibisevic, Babel.


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  •  Testé par Lotus Renault samedi à Jerez pour savoir s'il pouvait remplacer Robert Kubica, Nick Heidfeld a réalisé le meilleur temps de la journée.

    Même si les qualités de pilote de Nick Heidfeld ne sont plus vraiment à démontrer, la performance réalisée par l'Allemand samedi à Jerez est assez impressionnante. Au volant d'une Lotus Renault qu'il découvrait, l'ancien pilote BMW-Sauber a signé le meilleur temps de la journée, en 1'20"361, à seulement neuf millièmes du meilleur chrono de la semaine, établi vendredi par Michael Schumacher (Mercedes). C'est lors de son premier tour d'un run de huit, en pneus tendres ou super tendres, que Heidfeld a effectué ce temps. Eric Boullier, le patron de l'écurie, avait annoncé avant le week-end que si l'Allemand se montrait convaincant, il serait engagé pour remplacer Robert Kubica durant l'indisponibilité du Polonais. Et même si Bruno Senna sera lui aussi mis à l'épreuve dimanche, il y a fort à parier que le contrat de Heidfeld a déjà été imprimé.

    Si la journée d'essais chez Lotus Renault revêtait un caractère assez particulier, toutes les autres écuries étaient également en piste samedi à Jerez. Et devant son public venu en masse, Fernando Alonso a brillé au volant de la nouvelle Ferrari F150th Italia. A quelques centièmes près, l'Espagnol a réalisé le même temps que Felipe Massa vendredi, en 1'20"493, dans la matinée. Après déjeuner, le double champion du monde a réalisé des runs plus longs, avec plus d'essence. Même programme pour Michael Schumacher, auteur de 1'21"054 le matin. Le pilote Mercedes, qui aura roulé près de 230 tours en deux jours, a eu la joie d'être épargné par les pépins mécaniques, contrairement à Nico Rosberg lorsqu'il a été au volant de la nouvelle MGP W02.

    Red Bull encore discret

    Derrière ce trio, on trouve la McLaren de Lewis Hamilton (1'21"099), qui n'a pu rouler que 36 tours à cause d'un très long passage aux stands. Kamui Kobayashi a placé sa Sauber à moteur Ferrari à la cinquième place (1'21"242), devant Sebastian Vettel, qui s'est une fois de plus montré assez discret avec sa Red Bull (1'21"574). Suivent ensuite Sebastien Buemi (Toro Rosso - 1'21"681), Heikki Kovalainen (Team Lotus - 1'21"711), Rubens Barrichello (Williams - 1'22"227), Paul di Resta (Force India - 1'22"945) et Jérome D'Ambrosio (Virgin - 1'25"471). Dimanche aura lieu la dernière journée d'essais à Jerez, avant que les écuries ne se retrouvent à Barcelone le 18 février. - F. B.

    Les résultats de la troisième journée :

    1. Nick Heidfeld (Lotus Renault) 1'20"361 (86 tours)
    2. Fernando Alonso (Ferrari) + 0"132 (131)
    3. Michael Schumacher (Mercedes) + 0"693 (114)
    4. Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) + 0"738 (36)
    5. Kamui Kobayashi (Sauber-Ferrari) + 0"881 (84)
    6. Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) + 1"213 (98)
    7. Sebastien Buemi (Toro Rosso-Ferrari) + 1"320 (92)
    8. Heikki Kovalainen (Team Lotus) + 1"350 (61)
    9. Rubens Barrichello (Williams-Cosworth) + 1"866 (99)
    10. Paul di Resta (Force India-Mercedes) + 2"584 (64)
    11. Jerome D'Ambrosio (Virgin-Cosworth) + 5"110 (72)


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  • Géré par Bercy, le règlement du contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, suite à la vente d'Adidas en 1993, n'est pas conforme à la loi. Sans remettre en cause le jugement, c'est tout de même ce qu'indique la Cour des comptes dans un référé transmis à la commission des Finances de l'Assemblée nationale, suite à la requête du député centriste Charles de Courson.

    Fin janvier 2007, les liquidateurs du groupe Tapie avaient proposé un arbitrage afin d'éviter « de cinq à six années de procédure » juridique supplémentaires. La procédure avait été acceptée par Bercy. Dix-huit mois plus tard, le tribunal arbitral condamnait l'Etat à verser 240 millions d'euros d'indemnités aux liquidateurs des sociétés de Bernard Tapie, auxquels s'ajoutaient 105 millions d'euros d'intérêts, ainsi que 45 millions au titre du préjudice moral.

    Le choix de dégager un arrangement arbitral en dehors des procédures juridiques classiques, a été vivement critiqué par la gauche. La Cour des comptes lui donne en partie raison. Dans ce référé, elle rappelle que l'Etat, sauf exception, ne peut conclure de convention d'arbitrage pour des litiges nationaux. Seule une loi peut l'y autoriser. Or, il n'a pas requis l'autorisation du Parlement. La Cour ajoute que la décision du gouvernement de permettre l'appel en garantie du CDR (l'organisme public chargé de gérer le passif du Crédit Lyonnais) « a excédé l'autorisation de garantie ouverte par le Parlement ».

    « Dans cette affaire, le gouvernement a tort juridiquement et politiquement », a résumé Charles de Courson mardi, devant la commission des Finances. Il suggère de présenter un amendement en loi de Finances pour réaffirmer « que l'on ne peut recourir à l'arbitrage sans une disposition législative ». Pour Jérôme Cahuzac, président socialiste de la commission des Finances, cette consultation du Parlement aurait complètement changé la donne. « Imagine-t-on une majorité se dégager pour permettre un enrichissement supplémentaire de Bernard Tapie de 200 millions d'euros ? Jamais ! », a-t-il fait valoir, ajoutant que « si le Parlement n'a pas été consulté comme il aurait dû l'être, c'est parce que cette opération, pour être menée à bien, supposait qu'elle soit faite en toute discrétion ».

    LUCIE ROBEQUAIN, Les Echos

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  • Dans son édition de samedi, Le Parisien publie les résultats d'un sondage sur l'émission Paroles de Français. Le verdict est implacable: Nicolas Sarkozy n'a pas convaincu sur ses thèmes de prédilection, comme la sécurité ou le pouvoir d'achat.

    Quand Nicolas Sarkozy a découvert les chiffres d'audiences de l'émission Paroles de Français dans laquelle il intervenait face à neuf panélistes, il était aux anges: 8,2 millions de téléspectateurs l'avaient suivi sur TF1, soit 32,4% de parts d'audience. Le Parisien de samedi contredit quelque peu cette première impression. Le quotidien révèle les résultats d'une enquête (*) sur l'émission réalisée par Harris Interactive. Plus de 54% des téléspectateurs n'ont pas été convaincus par Nicolas Sarkozy. Quant à "l'ensemble des Français", c'est-à-dire "ceux qui ont suivi ou qui ont entendu parler de l'émission", ils sont 74% à n'avoir pas jugé le chef de l'Etat convaincant.

    Les récentes polémiques qui entourent les vacances de Michèle Alliot-Marie et François Fillon ont-elles nuit à la prestation de Nicolas Sarkozy? Pas sûr. Dans le détail, il n'a pas réussi à persuader sur la question des frais de déplacement de l'exécutif: 54% des personnes interrogées restent sur leur faim. Mais le sujet ayant été esquivé jeudi soir, il n'a pas suscité plus de réactions –positives ou négatives– de la part du panel d'Harris Interactive. En revanche, les questions de fond (sécurité, emploi ou crise) étaient bien au centre de l'émission.

    Le "président du pouvoir d'achat" en berne

    Nicolas Sarkozy n'a pas eu de mal à convaincre sur les réformes à venir: 58% des Français adhèrent à sa vision de la dépendance. Sur le chantier permanent de la justice, une courte majorité (51%) soutient le chef de l'Etat face à la grève des magistrats. Ce qui n'a pas été le cas de thèmes qui sont pourtant chers au locataire de l'Elysée. Sur la sécurité intérieure, 55% des sondés ne sont pas convaincus par la méthode de l'exécutif. Idem sur la lutte contre le chômage où le président ne recueille que 40% des suffrages. Quelque 63% des Français ne croient pas en une réforme de la fiscalité, alors que 65% considèrent, au regard de l'émission, que Nicolas Sarkozy ne réduira pas les inégalités sociales.

    Mais le gros point noir concerne le pouvoir d'achat: 70% des personnes interrogées n'ont pas été convaincues par la prestation du président sur le sujet. "Nicolas Sarkozy éprouve plus de difficultés sur les sujets qui touchent le quotidien des Français", explique dans son étude Jean-Daniel Lévy, directeur d'Harris Interactive France. Pour celui qui se voulait "le président du pouvoir d'achat" en 2007, la situation semble inquiétante. D'autant que l'étude parue dans Le Parisien fait écho à la cote de popularité de chef de l'Etat: selon notre dernier sondage LeJDD/Ifop, paru le 22 janvier, 70% des sondés sont mécontents de son action.

    (*) Sondage réalisé en ligne les 10 et 11 février sur un échantillon de 1.117 Français âgés de plus de 18 ans.


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  • Après dix-huit jours de protestations, le président égyptien Hosni Moubarak a quitté ses fonctions, transmettant le pouvoir à l'armée. Le vice-président Omar Souleiman a fait cette annoncé, vendredi, provoquant une explosion de joie sur la place Tahrir au Caire.

    Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 30 ans, a démissionné vendredi après-midi.

    18e journée de mobilisation avec plus d'un million de manifestants en Egypte. Moubarak a quitté Le Caire pour Charm el-Cheikh, dans le sud du Sinaï. Plus tôt dans le journée, l'armée a apporté son appui aux réformes promises par Hosni Moubarak et appelé à la fin de la contestation, au moment où des dizaines de milliers de personnes criaient leur colère contre le chef de l'Etat.

    >>Cet article est réactualisé régulièrement. Rechargez cette page pour obtenir les dernières infos .

    17h44. Rassemblement place du Trocadéro. Une centaine de personnes solidaires du peuple égyptien se sont rassemblées place du Trocadéro, dans le calme.

    17h42. Le Hamas salue la démission. Le Hamas perçoit dans la démission du président égyptien "le début de la victoire de la révolution". Dans la bande de Gaza, des réactions de joie ont été constatées.

    17h30. Scènes de joie en Tunisie. Une explosion de joie a retenti à Tunis après l'annonce de Hosni Moubarak.

    17h28. Les réactions internationales fusent. Pour la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, Hosni Moubarak "a écouté la voix du peuple égyptien" et ouvre ainsi la voie à des "réformes plus rapides et plus profondes". Israël espère de son côté une transition "sans secousse".

    17h20. La TV égyptienne plus libre ? La télévision égyptienne diffuse des images de la place Tahrir, fait inédit depuis le début du mouvement de contestation.

    17h05. La place Tahrir est en fête. Les manifestants rassemblés au Caire exultent. Des cris de joie et des scènes de liesse sont visibles parmi les Égyptiens mobilisés.

    17h00. Hosni Moubarak démissionne. Le vice-président Omar Souleimane a annoncé que Hosni Moubarak quittait le pouvoir. Il confie le pouvoir à l'armée.

    16h54. Hossam Badrawi a démissionné. Le secrétaire général du Parti national démocrate (PND), Hossam Badrawi, a annoncé sa démission.

    16h41. "Le paysage politique va changer". Nasser Kamel, l'ambassadeur d'Égypte en France, a indiqué sur i-Télé que l'Égypte serait "un partenaire plus fiable qu'avant" après les prochaines élections. "Tout le paysage politique égyptien va changer, il y a des partis qui vont disparaître, d'autres qui vont naître", a-t-il soutenu. "Le peuple égyptien n'est pas pour le radicalisme", a aussi martelé l'ambassadeur.

    16h30. Un responsable du parti présidentiel démissionnerait. Le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, nommé il y a quelques jours, va démissionner, selon un de ses proches.

    16h26. Fusillade dans le nord du Sinaï. Une foule d'un millier de personnes a attaqué vendredi un poste de police dans la ville égyptienne d'El Arich, dans le nord du Sinaï, pour tenter de libérer des détenus, ont rapporté des témoins. Une fusillade a éclaté et les policiers sont réfugiés sur le toit du bâtiment. Les assaillants ont mis le feu à trois véhicules et lancé des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre.

    16h25. Wyclef Jean, solidaire. Le musicien d'origine haïtienne Wyclef Jean, ex-Fugees, a composé et mis en ligne sur le site de partage de vidéos YouTube une chanson rendant hommage à la soif de liberté des Egyptiens. La chanson, qui dure près de six minutes, est intitulée Freedom.

    16h18. Des militaires sympathisent. Selon une journaliste égyptienne, l'armée distribue des boissons devant les bâtiments du palais présidentiel, où sont massés environs 3.000 manifestants.

    16h10. Des hélicoptères décollent d'Ittihadia. Deux hélicoptères ont décollé vendredi après-midi du palais présidentiel d'Ittihadia, à Héliopolis, au Caire, rapportent des témoins.

    16h05. La Maison-Blanche temporise. A Washington, c'est le silence absolu, et aucune réaction ne filtre depuis vendredi matin, rapporte l'envoyée spéciale de la chaîne i-Télé. La Maison-Blanche réfléchit toutefois à d'éventuels interlocuteurs en cas de transition imminente. Les noms de l'ancien directeur de l'AIEA, Mohammed ElBarradei, ou celui de Wael Ghonim, le jeune cadre de Google emprisonné durant les premières manifestations, sont évoqués par certains diplomates.

    15h50. Les Etats-Unis dénoncent le blocage des médias. Le conseil de sécurité nationale, qui dépend de la Maison-Blanche, s'est indigné des entraves posées en Iran à la diffusion des informations en provenance d'Egypte. Le service persan de la BBC est en effet brouillé depuis jeudi. Le directeur du BBC World Service, Peter Horrocks, a appelé à faire cesser le blocage. "Les événements en Égypte sont suivis dans le monde entier et il est inadmissible que nos auditeurs iraniens (...) soient privés d'informations impartiales", a-t-il ainsi pointé.

    15h36. "Important communiqué" . La télévision d'État annonce que la présidence s'apprête à diffuser sous peu un "important et urgent" communiqué.

    15h15. Les manifestants convergent vers le palais présidentiel. Des milliers d'Égyptiens se dirigent vers le palais présidentiel d'Ittihadia, dans le quartier de Héliopolis, au Caire (voir les images de la journaliste Sarah Sirgany). Dans la matinée, un groupe s'était déjà posté devant le palais. D'autres manifestants affluent également vers le siège de la télévision d'État, situé sur les rives du Nil, près de la place Tahrir.

    15h06. Moubarak est à Charm El-Cheikh, a indiqué le porte-parole du parti national démocrate.

    14h45. Un million de manifestants. Un décompte de l'AFP fait état de plus d'un million de personnes manifestant à travers l'Egypte contre le régime du président Hosni Moubarak.

    14h17. Moubarak quitte Le Caire avec sa famille. Une source proche du gouvernement confirme que Moubarak a quitté Le Caire avec sa famille pour une destination inconnue.

    14h13. Les USA dénoncent l'attitude de l'Iran. Les Etats-Unis ont dénoncé vendredi les entraves posées par l'Iran aux médias couvrant la situation en Egypte, alors que le service en persan de la BBC-télévision est brouillé depuis jeudi en raison, selon la chaîne britannique, de son travail sur la crise égyptienne.

    13h25. Moubarak aurait quitté Le Caire. Hosni Moubarak et sa famille aurait quitté Le Caire pour une destination inconnue selon la chaîne d'information saoudienne Al Arabia. Elle ajoute que le raïs et ses proches sont partis d'une base aérienne militaire située en périphérie de la capitale.

    12h27. Marcher sur le palais présidentiel. Un membre d'une des organisations de jeunes à l'origine des manifestations qui ont éclaté le 25 janvier dernier, a fait savoir que les manifestants allaient "prendre le contrôle du palais". "Nous allons avoir une masse d'Egyptiens après la prière du vendredi prêts à s'emparer du palais", a déclaré Ahmed Farouk, 27 ans. "L'armée est neutre et n'a blessé aucun d'entre nous", a-t-il ajouté.

    11h47. Les manifestants furieux. "Vous nous avez déçus, on avait mis tous nos espoirs en vous", a crié un manifestant à l'égard d'un officier de l'armée devant le palais présidentiel du Caire, tandis que la foule a entonné des slogans réclamant que le président Moubarak soit jugé. "Non, non, ce n'est pas un coup d'Etat", s'est défendu le colonel en assurant que l'armée ne prendrait pas le pouvoir, mais veillerait à ce que la volonté populaire soit reflétée dans le programme de réformes du régime.

    11h12. L'armée appelle à un "retour à la vie normale" . Elle s'est dite prête à lever l'état d'urgence, en vigueur depuis 30 ans, "aussitôt que les circonstances actuelles" le permettront", répondant ainsi à une demande des manifestants antigouvernementaux. Dans un communiqué lu à la télévision égyptienne, l'armée a assuré qu'elle garantirait des "élections libres et honnêtes". Elle a également mis en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation.

    10h34. Les manifestants arrivent place Tahrir. Les manifestants ont commencé d'affluer par dizaines de milliers place Tahrir au Caire pour faire de vendredi une journée de mobilisation massive contre le président égyptien Hosni Moubarak

    10h17. Des officiers se joignent à la contestation. Un commandant de l'armée égyptienne ayant rejoint les rangs des manifestants place Tahrir, au Caire, a assuré vendredi qu'une quinzaine d'officiers de rang intermédiaire avaient fait de même. "Le mouvement de solidarité des forces armées avec le peuple a débuté", a déclaré le commandant Ahmed Ali Shouman, juste après les prières de l'aube.

    09h34. Un coup d'Etat militaire serait "très mauvais". "Le cauchemar d'un coup d'Etat est très mauvais pour tout le monde, pour les jeunes, pour l'économie", a dit Samir Radouane, le ministre égyptien des Finances, sur les ondes de la BBC. "C'est un scénario que nous aimerions éviter".

    09h20. Manifestation devant le Palais de Moubarak. Un petit groupe d'Égyptiens appelant à la démission d'Hosni Moubarak s'est rassemblé devant le palais présidentiel au Caire et l'armée n'est pas intervenue pour les disperser

    (Europe1)


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