• La TouchPad est l'arme de HP contre l'iPad. Les atouts de la tablette : un double cœur et le système d’exploitation WebOS.

    Annoncé hier soir par HP, la TouchPad signe la contre-attaque du numéro un mondial des ordinateurs sur le marché des tablettes, actuellement dominé par Apple et son iPad. La TouchPad fonctionne avec WebOS, le système d'exploitation de Palm, racheté récemment par HP.
    Physiquement, la tablette est très proche de l'iPad. La HP TouchPad offre un affichage de 9,7 pouces (24,6 cm) dans une résolution de 1 024 x 768 points. Ses dimensions sont de 24 x 19 x 1,4 cm, son poids, de 740 grammes. Elle se démarque de l'iPad par la présence d'une webcam, en façade, de 1,3 mégapixel pour la visioconférence, mais l'appareil ne possède pas de caméra au dos pour prendre des photos ou pour filmer.

    Un processeur double cœur Qualcomm
    La TouchPad embarque un processeur double cœur inédit, un Qualcomm SnapDragon APQ8060, à 1,2 GHz par cœur. La tablette est très communicante : compatible Wi-Fi b/g/n, Bluetooth 2.1 et 3G (il existe aussi un modèle sans connexion 3G). Il sera donc possible de passer des appels téléphoniques en mains-libres ou avec un kit Bluetooth.

    L'atout de WebOS 2
    Disponible avec 16 ou avec 32 Go d'espace de stockage, l'HP TouchPad fonctionnera avec WebOS 2, qui offre de grandes possibilités multitâches, capable d'imprimer sans fil et de possibilités multimédias avancées comme la lecture des films (Mpeg-4, H264…). L'utilisateur pourra profiter d'un magasin d'applications, l'App Catalog.

    pour

    • Système d'exploitation performant
    • Processeur double cœur

    contre

    • Nombre d'applications et de contenus disponibles ?

    caractéristiques techniques

    Système
    WebOS
    Clavier physique  Non
    Lecture audio  Oui
    Enregistrement vidéo  Oui
    Téléphonie  Oui
    Compatible réseau 3G+ (HSDPA)  Oui

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  • Le plus souvent confiné sur le banc des remplaçants à Madrid, Karim Benzema semble revivre sous le maillot de l'équipe de France. Mercredi soir à Saint-Denis, l'attaquant du Real a offert la victoire aux Bleus face au Brésil (1-0) et a livré une prestation aboutie. Acclamé à sa sortie du terrain, l'ancien Lyonnais a plu à son sélectionneur Laurent Blanc. Reste à séduire José Mourinho.

    On pouvait craindre que la fin du mois de janvier, date de la clôture du mercato hivernal, lui ait plombé le moral. L'arrivée d'Emmanuel Adebayor au Real n'a pas pu enchanter Karim Benzema. Dans l'ombre de Gonzalo Higuain depuis qu'il a débarqué à Madrid il y a un an et demi, le Français profitait depuis quelques semaines de l'absence sur blessure de l'Argentin pour bénéficier d'un temps de jeu plus conséquent. Et voilà que dans les dernières heures du marché des transferts, José Mourinho lui a collé le Togolais dans les pattes, un concurrent direct pour la place de titulaire sur le front de l'attaque. Inutile de dire que les trois jours de rassemblement avec l'équipe de France pour préparer le match amical face au Brésil tombaient à pic pour l'ancien Lyonnais. Une coupure bienvenue dont il a parfaitement profité.

    Soumis à moins rude concurrence chez les Bleus, Benzema bénéficie de toute la confiance de Laurent Blanc. Titularisé en pointe mercredi soir, entre Jérémy Ménez et Florent Malouda, le Merengue a passé une belle soirée, débutée dans la douleur quand les Français couraient après le ballon en première période mais achevée dans la joie d'être l'unique buteur de ce match amical de prestige. Très disponible, il s'est retrouvé dans presque tous les coups. Très vite sollicité, il a d'abord perdu son face-à-face avec Julio César en début de partie (9e) avant d'être contraint de courir dans le vide lors de la grosse période de domination brésilienne. Mais c'est lui qui, à la 40e minute, a été à l'origine du tournant du match quand il a reçu dans le thorax un coup de pied d'Hernanes synonyme de carton rouge. Une expulsion dont l'équipe de France a largement mérité pour bâtir son succès après le repos.

    Benzema: " Karim a réalisé un grand match"

    C'est donc lui qui a apporté la lumière en déposant dans le but vide le ballon suite à un excellent service de Jérémy Ménez (55e). Il a en revanche ensuite manqué d'efficacité quand l'occasion lui a été donnée de doubler la mise, dans la foulée. Sa tête à bout portant seul devant le portier de l'Inter a manqué de précision (56e) comme sa frappe quelques instants plus tard (61e). Sorti sous les applaudissements du Stade de France à cinq minutes du coup de sifflet final, la prestation de Benzema a aussi plu à Laurent Blanc. "J'estime que Karim a réalisé un grand match", confiait le sélectionneur lors de la conférence de presse. "Je ne dirais pas qu'il a marqué des points, mais qu'il a marqué un but qui nous fait gagner. Je ne dirais pas qu'il en a manqué, mais que ce sont les joueurs brésiliens, comme le gardien, qui l'ont empêché d'en marquer plus."

    Auteur de son 12e but sous la tunique tricolore, Benzema, qui compte désormais 33 sélections, était lui aux anges avant de quitter le Stade de France. "Jouer contre eux, c'était un rêve, marquer avec la victoire au bout, je suis très, très content." Déjà buteur lors des deux dernières rencontres de l'équipe de France, face à l'Angleterre en amical et au Luxembourg dans les éliminatoires de l'Euro 2012, le Madrilène est en passe de devenir incontournable à la point de l'attaque tricolore. Un statut qu'il est loin d'avoir acquis au Real qu'il va retrouver dès ce jeudi pour préparer le déplacement à Barcelone, contre l'Espanyol, programmé dimanche. Peut-être que José Mourinho aura été attentif à la performance de son attaquant face aux Brésiliens. "Je pense qu'il a vu le match", glissait ce dernier avant de quitter le stade.  


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  • Le match amical opposant la France au Brésil a réuni en moyenne 7,984 millions de téléspectateurs sur TF1 mercredi soir, soit 33,1% de parts d’audience (pda). Selon un communiqué de la chaîne, cette part d’audience a même grimpé à 48% chez les hommes de 15 à 45 ans, et jusqu’à 9 millions de personnes étaient devant leur écran au moment du coup de sifflet final.

    Deuxième, Des racines et des ailes a séduit deux fois moins de téléspectateurs: seuls 3,632 millions ont regardé l’émission de reportages de France 3 (14,1% de pda). Le téléfilm de M6 Demain je me marie arrive juste derrière avec ses 3,562 millions de téléspectateurs (13,9% de pda).

    Petite performance pour France 2 qui est au pied du podium avec son téléfilm La marquise des ombres, regardé par 2,622 millions de personnes (10,7% de pda). Enfin, seuls 198.000 téléspectateurs ont suivi l’émission La Méditerranée en ébullition sur Arte (0,7% de pda).

    Et c'est reparti pour un effet médiatique dit "de loupe". A lire les commentaires des uns er des autres ce matin, à voir les titres des éditos, on a l'impression que la France a battu le Brésil de Pelé et de Ronaldinho réunis, que Benzema vient de se hisser au rang des buteurs de légende, de Just Fontaine à Gerd Müller et que la France est sur le toit de la planète football. Adieu monde réel, bienvenue dans le monde du rêve peint en bleu...

    Et si on en revenait à la dure loi de la réalité ? Au vrai ? A l'authentique ?

    Dans trois jours, on aura oublié ce match qui n'a servi à rien. Benzema retournera apprendre travail, modestie et "envie de vaincre dans les matchs qui comptent vraiment" à l'école du maître Mourinho et on commencera à penser aux choses sérieuses : les 1/8e de finale de Ligue des champions.

    La France ne s'est pas remise de la victoire de 98. Hier et ce matin, la majorité des articles, billets, analyses consacrés à ce France-Brésil (1-0) tentent de nous faire croire que le match d'hier soir fut un enchantement, la promesse d'une épopée, la première page d'une nouvelle légende qui va s'écrire. Pour ma part (modeste, comme toujours) j'ai vu un match ennuyeux, une équipe de France besogneuse, le tout face à un Brésil de série Z, équipe de no-names composée de joueurs pas inspirés et pas très futés (cf l'expulsion débile d'Hermanes) bien loin de leurs glorieux prédécesseurs de 1970, 82,86,94 et 2002.

    Voilà, ne consacrons pas plus à cet événement qu'il ne vaut, y compris dans le cas de Gourcuff, encore une fois critiqué par les uns et les autres. Ce match sera oublié dans quelques heures, et on ne s'en étonnera pas vu qu'il n'a eu aucun intérêt.  


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  • L'Aston Martin DB2 du roi Baudouin de Belgique (333.500 euros, nettement plus que l'estimation) et la Bentley Continental du baron Empain (224.086 euros) ont été, samedi à Paris, les vedettes d'une importante vente aux enchères de véhicules d'exception, la deuxième du week-end.

    Sous la verrière du Grand Palais, écrin du salon de l'automobile de 1901 à 1961, la maison de ventes Bonhams a dispersé une centaine de raretés (Bugatti, Rolls Royce, Delahaye, Jaguar, Ferrari, Alfa Romeo, Daimler, Porsche, Packard, Lamborghini, Cadillac...), résumant un siècle de technologie et design automobiles. Les véhicules devaient rester exposés au public jusqu'à dimanche soir.

    Suivies par un millier de curieux et de passionnés dont de nombreux enchérisseurs étrangers, la vente a atteint plus de dix millions d'euros. L'Aston Martin du roi des Belges, acquise neuve en février 1955 par Baudouin et qui a participé à de nombreux concours d'élégance automobile, a été acquise par un collectionneur allemand, près de 100.000 euros au-dessus de l'estimation des experts.

    Une Porsche 906 de 1966 a atteint 747.500 euros, tandis qu'une Bugatti type 51 de 1933 a été adjugée 943.000 euros. Une Mercedes Benz cabriolet de 1937 a trouvé preneur 506.000 euros. Une Cadillac "Jacqueline" de 1961, dédiée par la marque à Jacqueline Kennedy, a été vendue 212.750 euros.

    Malgré la déception des enchérisseurs, la Ferrari 330 GT que John Lennon avait achetée en 1965, a été retirée de la vente au dernier moment sur décision de son propriétaire actuel.

    Vendredi soir, lors d'une première vente organisée par Artcurial dans le cadre du salon Rétromobile, deux voitures présidentielles, la Simca de Charles de Gaulle et la Citroën DS 23 de Valéry Giscard d'Estaing, ont été adjugées respectivement 117.900 et 37.700 euros (avec frais). 7,7 millions d'euros ont été atteints pour cette première vacation de 102 automobiles de collection.


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  • Un Belge de 49 ans a annoncé samedi avoir établi un nouveau record du monde après avoir conclu à Barcelone son 365e marathon en 365 jours, samedi, dans la cité catalane.

    Stefaan Engels avait battu en mars le record de 52 marathons en 52 jours du Japonais Akinori Kusada, selon le Livre Guiness des records.

    Stefaan Engels, surnommé "Marathonman", a disputé durant les douze derniers mois des marathons aussi prestigieux que ceux d'Athènes et de New York et a parcouru au total plus de 15.000 km en un an.

    Son but était de faire la promotion du sport et de faire bouger les gens. "Objectif atteint, a-t-il assuré. Chaque jour, des dizaines de personnes ont couru avec moi. Pour moi, ces marathons ne représentent pas du tout une torture. Je les cours comme quelqu'un qui va au travail tous les matins, que je le veuille ou non".

    Stefaan Engels détenait déjà un record en triathlon. En 2008, il avait réussi à boucler 20 triathlons de type "Ironman" (3,8 km à la nage, 180 km à vélo, 42,195 km à pied) en une seule année.


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