• Les Jaunes contre les Rouges, autrement dit les « Tiacs » contre les « Malabous » sont les nouvelles équipes du divertissement phare de TF1, Koh-Lanta, rebaptisé le Choc des héros, et pour cause...

    Dès ce vendredi 26 mars, les téléspectateurs de la chaîne privée vont assister à la confrontation entre une équipe constituée de sportifs de haut niveau à celle d'aventuriers aguerris. Côté athlètes, ont répondu présents, Franck Leboeuf (champion du monde de foot en 1998), Frédérique Jossinet (vice-championne du monde de judo en 2003), Myriam Lamare (neuf fois championne du monde de boxe anglaise), Betty Lise (ex-recordwoman de triple saut) et Gwendal Peizerat (champion olympique de danse sur glace en 2002). Face à eux, quelques Robinson Crusoé rompus aux techniques de survie seront de la partie : Christina (gagnante de la saison 9), Linda (finaliste de la 4e édition), Grégoire (candidat de la saison 7), Freddy (saison 9), Christophe (saison 8) et Coumba (saison 5).

    C'est donc au Nord de la Nouvelle Calédonie que les candidats devront redoubler d'efforts, mais également de stratégies pour être le survivant de cette nouvelle édition, « riche en rebondissements » dixit Angela Lorente, directrice du pôle télé réalité de la Une.

    Ainsi, l'hiver dernier, après avoir testé une formule revisitée du jeu avec Koh-Lanta, le retour des héros donnant à (re)voir d'anciens participants emblématiques de l'émission, tels que Moundir ou Tony, TF1 tente ici, un nouveau coup d'essai. Une prise de risque, somme toute raisonnable, au vu de la moyenne des 8.3 millions de téléspectateurs fédérés lors des neuf épisodes l'hiver dernier.

    Un succès, par ailleurs, déjà éprouvé avec l'édition « classique » qui, forte de ses huit saisons estivales, est parvenue dès la rentrée 2009, à faire oublier les vocalises des Académiciens de Nikos Aliagas. Avec une moyenne de 7.6 millions de téléspectateurs, soit 31.8% du public présent devant son petit écran, la sueur des aventuriers aura eu raison de celles des chanteurs en herbe.

    Pas de répit donc pour Denis Brogniart qui, du haut de ses huit années d'expérience en milieu hostile, promet un duel des plus percutants : « Les épreuves ne sont pas plus compliquées, ce sont les jeux cultes du programme (...) Et pourtant, elles ont l'air plus intenses (...) Jamais dans l'histoire de Koh-Lanta il n'y a eu une confrontation aussi importante, ni de candidats aussi forts ».

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    Une rencontre au sommet donc, avec deux clans recélant d'atouts bien distincts : la force physique et l'endurance des sportifs face à l'expérience des anciens survivants. Faut-il rappeler les talents manuels de Freddy l'ingénieur, prompt à monter une cabane ou autre balançoire en un tournemain ? Quant aux difficultés de survie, Grégoire est formel : « Nous savons attendre des journées entières au soleil, sans rien faire, avec des crampes à l'estomac ». Des critères alors bien loin du quotidien des athlètes qui comme l'affirme Denis Brogniart seront « logés à la même enseigne ».

    Le ton est donné laissant présager un nouvel opus trépidant. C'est un fait, Koh-Lanta est une formule gagnante et sa version originelle est déjà prévue pour la rentrée prochaine. Or, il reste à savoir ce que réserve 2011 aux futurs naufragés de l'île perdue. Seront-ils entre quidams, ou comparaitront-ils dans une version revue pour la circonstance ? Si ces questions restent à l'état initial, un aperçu du concept américain pourrait apporter quelques bribes de réponses.

    En effet, outre-Atlantique le concept originel Survivor après 19 saisons a connu un regain de succès grâce à sa déclinaison Heroes vs. Villains. Suivant une ligne éditoriale toute manichéenne, le divertissement regroupe, ici, des anciens participants véhiculant deux approches distinctes du jeu : celle de la loyauté contre celle de la stratégie. Le bien triomphant du mal ou inversement finira-t-il par débarquer sur les écrans de l'Hexagone ? A quand la rencontre entre le clan de Fabienne contre celui de Patrick ? Parce qu'après tout dans Koh-Lanta, comme l'assène Denis Brogniart, le plus difficile « c'est de survivre aux autres... »


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  • Voilà une nouvelle qui vient nous ravir en ce vendredi de grisaille : le site mediatakeout.com, relayé par le sérieux New York Post, vient d'annoncer la grossesse de Beyoncé Knowles. La source ayant révélé l'info, si elle n'est pas citée, est présentée comme « solide comme un rock ». La chanteuse se porterait à merveille, et son mari Jay-Z se réjouirait à l'idée de devenir enfin papa.

    Le porte-parole de la chanteuse, interrogé sur la bonne nouvelle, s'est contenté d'une non réponse sans infirmer l'information.

    Beyoncé et Jay-Z ont débuté leur relation en 2002 et se sont mariés en grandes pompes à New York City le 4 avril 2008.

    Que les fans de Beyoncé se rassurent, la chanteuse aurait assuré à ses proches vouloir continuer à chanter jusqu'au dernier moment.

    Une réussite de plus pour ce couple que le magazine Forbes a classé en 2008 comme le plus riche du showbizz avec une fortune s'élevant à plus de 130 millions d'euros.

    J.D.


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  • Neuf mois après sa disparition, l’icône de la pop est l’objet du contrat du siècle : 250 millions de dollars pour dix albums ! Enquête sur un héritage phénoménal et forcément compliqué.    

    Mardi 16 mars. La nouvelle émane des bureaux new-yorkais de Sony et fait le tour du monde en quelques minutes. Les administrateurs du Michael Jackson Estate, l’organisme de gestion des affaires de feu M. J., ont signé le renouvellement du contrat liant le chanteur à la multinationale du disque. Un deal courant sur sept ans et dix albums, pour une somme globale de 250 millions de dollars (184 millions d’euros).

    Les premiers produits issus de ce nouveau « contrat du siècle », qui inclut rétroactivement la BO du film This Is It (cinq millions d’exemplaires vendus), seront un album d’inédits annoncé pour novembre prochain et une réédition de luxe du classique funk de 1979, Off The Wall, pour fêter son trentième anniversaire.

    Branca, l'avocat qui décide de tout

    Le maître d’œuvre de ce contrat colossal ? John Branca, 60 ans, avocat du show-biz, qui a représenté des artistes aussi populaires et variés que les Rolling Stones, Alicia Keys, les Bee Gees ou Mike Tyson. Il a formé son groupe de rock à 13 ans puis est devenu avocat après avoir lu un article sur Elton John et ses hommes d’affaires dans Time Magazine. C’est John Branca qui, dans les années quatre-vingt, a aidé Jackson à renégocier son contrat avec Sony, à financer l’inoubliable clip de Thriller (1 million de dollars, une somme inédite pour une vidéo en 1983) et à acheter pour 47 millions de dollars le fameux catalogue ATV, incluant deux cent cinquante et une chansons des Beatles (la valeur du catalogue a décuplé en quelques années).

    Congédié par Michael en 1990, puis rengagé trois ans plus tard, Branca est redevenu l’homme clé de l’empire Jackson : témoin de son premier mariage avec Lisa Marie Presley en 1994, il est désormais son exécuteur testamentaire, celui par qui passent toutes les décisions. Il est craint par Katherine Jackson, la mère du chanteur décédé, en conflit larvé avec celui que l’on considère comme l’avocat numéro un des éditions musicales aux États-Unis.

    Alors que certains analystes considèrent que Sony a pris un trop gros risque – « on ne sait pas si, dans deux, cinq ou  dix ans, son aura sera aussi importante que neuf mois après sa mort », rappelle Jon Friedman, éditorialiste du site Market-watch.com –, Rob Stringer, un des dirigeants du label Columbia, est quant à lui sûr d’amortir cet énorme investissement. « Nous voyons cette opération comme un partenariat, explique-t-il. Nous sommes ravis de pouvoir continuer à apporter sa musique au monde. »

    Lire l'article intégral dans VSD n°1700 (du 24 au 30 mars 2010).

    Olivier Cachin


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  • Victoria et David ont fait de leur couple une entreprise rentable. Qui ne devrait pas trop souffrir de la blessure grave du footballeur, selon les experts.

    Une tragédie. À bientôt 35 ans, David Beckham quitte la grande scène footballistique sur un coup de théâtre. Dimanche 14 mars, le match contre le Chievo Vérone touche à sa fin, quand le milieu de terrain du Milan AC, balle au pied, s’arrête brutalement et hurle en portant sa main sur son talon : « C’est cassé, c’est cassé ! » Le visage ravagé par la douleur, le « Spice boy » sait sans doute qu’il vit ses derniers moments de footballeur. Un clap de fin implacable : rupture du tendon d’Achille.

    Bien qu’opéré par le Finlandais Sakari Orava, considéré comme le roi de la chirurgie orthopédique, le joueur ne participera pas à la Coupe du monde 2010. Un Mondial sud-africain qui était devenu l’ultime objectif de sa carrière sportive. Le joueur anglais le plus capé, avec cent quinze sélections, semble frappé d’une malédiction lors des périodes précédant les Coupes du monde. En 2002, il était arrivé en Corée diminué par une fracture du métatarse. En 2006, en Allemagne, déjà touché au tendon d’Achille, il était contraint de sortir du terrain lors du quart de finale contre le Portugal.

    Le temps de la reconversion

    Aujourd’hui, les enjeux sont d’une autre importance : c’est la retraite et la reconversion que le joueur doit envisager. Au lendemain de la blessure, le Daily Mail titrait même : « La fin du monde ». Les experts ne sont pas aussi définitifs, comme Gilles Dumas, directeur de Sportlab, une agence spécialisée dans le marketing sportif : « Il est plus qu’un sportif, c’est une icône planétaire qui continuera à intéresser les sponsors. » Même son de cloche du côté de Stephen Cheliotis, directeur du Centre for Brand Insight and Analysis, en Angleterre : « Il aurait pu jouer et ne pas avoir été au top, et les gens auraient été déçus. Maintenant, on pourra penser que, s’il avait été là, l’Angleterre aurait fait mieux. »

    D’autant plus que « cette blessure le pose en victime et accroît son capital sympathie auprès du public », estime Gilles Dumas. Peu après l’annonce de sa blessure, les chaînes de télévision britanniques comme ITV et la BBC, mais également l’américaine ESPN, brandissaient le carnet de chèques pour l’engager en tant que commentateur de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Simon Fuller, son fidèle agent, reste à l’affût des plus alléchantes propositions. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été l’artisan du prêt de Beckham (encore sous contrat, jusqu’en 2012, avec le club Los Angeles Galaxy) vers le Milan AC.

    Lire l'article intégral dans VSD n°1700 (du 24 au 30 mars 2010).

    Jérôme Jessel


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