• L'empire Beckham en danger ?

    Victoria et David ont fait de leur couple une entreprise rentable. Qui ne devrait pas trop souffrir de la blessure grave du footballeur, selon les experts.

    Une tragédie. À bientôt 35 ans, David Beckham quitte la grande scène footballistique sur un coup de théâtre. Dimanche 14 mars, le match contre le Chievo Vérone touche à sa fin, quand le milieu de terrain du Milan AC, balle au pied, s’arrête brutalement et hurle en portant sa main sur son talon : « C’est cassé, c’est cassé ! » Le visage ravagé par la douleur, le « Spice boy » sait sans doute qu’il vit ses derniers moments de footballeur. Un clap de fin implacable : rupture du tendon d’Achille.

    Bien qu’opéré par le Finlandais Sakari Orava, considéré comme le roi de la chirurgie orthopédique, le joueur ne participera pas à la Coupe du monde 2010. Un Mondial sud-africain qui était devenu l’ultime objectif de sa carrière sportive. Le joueur anglais le plus capé, avec cent quinze sélections, semble frappé d’une malédiction lors des périodes précédant les Coupes du monde. En 2002, il était arrivé en Corée diminué par une fracture du métatarse. En 2006, en Allemagne, déjà touché au tendon d’Achille, il était contraint de sortir du terrain lors du quart de finale contre le Portugal.

    Le temps de la reconversion

    Aujourd’hui, les enjeux sont d’une autre importance : c’est la retraite et la reconversion que le joueur doit envisager. Au lendemain de la blessure, le Daily Mail titrait même : « La fin du monde ». Les experts ne sont pas aussi définitifs, comme Gilles Dumas, directeur de Sportlab, une agence spécialisée dans le marketing sportif : « Il est plus qu’un sportif, c’est une icône planétaire qui continuera à intéresser les sponsors. » Même son de cloche du côté de Stephen Cheliotis, directeur du Centre for Brand Insight and Analysis, en Angleterre : « Il aurait pu jouer et ne pas avoir été au top, et les gens auraient été déçus. Maintenant, on pourra penser que, s’il avait été là, l’Angleterre aurait fait mieux. »

    D’autant plus que « cette blessure le pose en victime et accroît son capital sympathie auprès du public », estime Gilles Dumas. Peu après l’annonce de sa blessure, les chaînes de télévision britanniques comme ITV et la BBC, mais également l’américaine ESPN, brandissaient le carnet de chèques pour l’engager en tant que commentateur de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Simon Fuller, son fidèle agent, reste à l’affût des plus alléchantes propositions. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été l’artisan du prêt de Beckham (encore sous contrat, jusqu’en 2012, avec le club Los Angeles Galaxy) vers le Milan AC.

    Lire l'article intégral dans VSD n°1700 (du 24 au 30 mars 2010).

    Jérôme Jessel


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