• Fâchée avec Endemol, la société à qui son fils Xavier a revendu une partie des droits du concours de beauté Miss France , Geneviève de Fontenay a décidé de claquer la porte, rapporte ce matin le site de L'Express.

    C'est dans une lettre datée du 13 février 2010 que la Dame au Chapeau l'a annoncé : elle quitte Miss France, concours de beauté créé en 1920 et présidé par son mari Louis Poirot dans les années 50.

    Le 19 mars dernier, le Parisien rapportait déjà que de graves tensions persistaient entre Geneviève de Fontenay et Sylvie Tellier , Miss France 2002 et directrice générale de la Société Miss France et de Miss Europe Organisation au sein d'Endemol. La société de production avait racheté en 2007 certains droits d'exploitation du titre.

    La présidente du Comité Miss France explique dans cette lettre que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est l’affaire Kelly Bochenko . Selon elle, Endemol l'a trahie en offrant une place dans son émission La ferme célébrités en Afrique à l' ex Miss Paris 2009 destituée pour avoir caché au Comité des photos à caractère pornographique.

    "La décision d’Endemol, dont je n’ai eu connaissance que par voie de presse, me ridiculise, ridiculise ce règlement et plus généralement toutes les actions que je mène avec les délégués, dans l’intérêt de votre société, auprès des candidates, des communes et des organisateurs. Les délégués nous ont rappelé le 7 février 2010 qu’ils n’étaient pas des potiches et qu’on ne pouvait pas impunément les mépriser et les décrédibiliser, alors qu’ils mettent tout leur cœur depuis des années, et bénévolement, à défendre une idée des Miss France, qui est justement tout le contraire de ces images trash qui sont à l’origine du scandale", raconte Geneviève de Fontenay.

    Elle en profite pour rappeler une autre affaire, celle de Valérie Bègue , qui a failli perdre son écharpe de Miss France 2008 à cause elle aussi de photos osées : "Comment voulez-vous que je continue à prôner les valeurs qui sont les miennes à partir du moment où je collabore avec une société et le groupe dont elle fait partie, qui foulent au pied ce mêmes valeurs, en offrant de surcroît à cette Miss Paris destituée une rémunération qui va correspondre peu ou prou à la moitié de la rémunération que recevra la Miss France en titre, que je contribue par mon action à faire élire".

    L'Express révèle que le 28 février la Société Miss France et Endemol ont répondu à Geneviève de Fontenay dans un courrier, que La Ferme célébrités n'avait "aucun rapport avec le fonctionnement de Miss France. C’est une émission de télé-réalité produite par une autre société du groupe Endemol, distincte et autonome. Ce n‘est donc pas une attaque personnelle contre vous, ni contre l‘élection Miss France ou contre le Comité Miss France".

    Comme l'avait avancé Sylvie Tellier au Parisien mi mars ("Ça fait cinq ans que je fais tout pour que Geneviève se sente heureuse. Mais plus ça va, pire c’est. Si c’est elle qui commence à attaquer l’image de Miss France, je m’opposerai à elle"), elle a décidé de ne pas se laisser faire en rétorquant : "C’est précisément tout le battage médiatique que vous avez fait autour de Kelly Bochencko et vos rapports avec la société Miss France qui porte aujourd’hui atteinte à l’image de Miss France".

    Que les fans de la Dame au chapeau ne s'inquiètent pas trop vite. Sa démission ne signifie pas l'arrêt de sa quête des plus jolies filles de France. Car Geneviève de Fontenay pense déjà à fonder un nouveau concours de beauté concurrent, en prenant avec elle la vingtaine de circonscriptions régionales du Comité Miss France. Elle espère même pouvoir concurrencer Miss France en le diffusant sur une autre chaîne.

    La guerre des Miss ne fait que commencer !


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  • Invité dans le cadre de l'émission 10 Radio de Goom Radio, Frank Leboeuf a répondu aux questions de l'animateur Max, le lundi 29 mars. Le footballeur et candidat de Koh Lanta, le choc des héros est alors revenu sur cette dernière expérience.

    Au cours de l'entretien, le sportif annonce, certainement par mégarde (?), qu'il a remporté la compétition : « On a bien rigolé. Je ne l'ai pas vraiment pris au sérieux. Enfin, je l'ai pris ausérieux dans le fait d'essayer de manger et de survivre. (...) Je ne me suis pas pris la tête, j'ai bien rigolé. (...) [Avec Djamel] on a vécu ça comme une expérience et jamais dans mon idée je pensais que j'allais gagner.»

    À ce stade, ni TF1 ni ALP, producteur de Koh Lanta, n'ont réagi à cette déclaration.

    Reste à connaitre le véritable sens du terme « gagner » dans les propos de Frank Leboeuf. En effet, rappelons que, par contrat, les candidats ne doivent dévoiler aucune information sur l'issue du jeu.

    Franck Leboeuf affirme qu'il a remporté le jeu Koh-Lanta

    PARIS, 30 mars 2010 (AFP) - Le footballeur Frank Leboeuf, l’un des "Bleus" de 1998, a affirmé mardi sur 10 Radio, radio internet de l’hebdomadaire 10 Sport, qu’il avait remporté "Koh-Lanta", le jeu de TF1 enregistré cet hiver, mettant fin au suspense plusieurs semaines avant la finale.

    "Avec Djamel (NDLR : Djamel Bouras), on était les costauds du groupe. On a vécu ça comme une expérience. Jamais, dans mon idée, je pensais que j’allais gagner (...) mais j’ai voulu survivre", a dit Franck Leboeuf, brisant net le ressort essentiel du jeu, des éliminations hebdomadaires qui poussent les candidats à de fausses alliances et de vraies trahisons. Interrogé par l’AFP, TF1 n’a pas fait de commentaire sur ces propos. "Nous verrons bien. Le résultat sera donné en direct à la fin de la saison", d’ici deux mois, a dit la chaîne. A l’antenne depuis le 26 mars, la nouvelle édition du jeu "Koh-Lanta" tournée en Nouvelle-Calédonie, réunit pour la première fois des sportifs de haut niveau transformés en naufragés volontaires. Elle propose aux téléspectateurs de "comparer la résistance des candidats dans un environnement hostile pendant 40 jours". Selon un processus commun à toutes les émissions de télé-réalité, les candidats s’éliminent entre eux. D’autres épreuves leur permettent de gagner des "immunités" temporaires. Le vainqueur remporte 100.000 euros.


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  • Les Marseillais ont mis fin à 17 ans de disette samedi soir au Stade de France. L'OM s'est largement imposé 3-1 en finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux. Après une première période très heurtée, les Olympiens ont fait la différence grâce à des buts de Souleymane Diawara (60e) et de Mathieu Valbuena (65e). Le Girondin Mathieu Chalmé a inscrit contre son camp le troisième but marseillais (77e). Malgré une bonne heure de résistance acharnée des Bordelais, cette victoire est logique et récompense une belle partie volontaire des joueurs de Didier Deschamps.

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    Les rencontres entre Bordeaux et Marseille, deux équipes au potentiel athlétique impressionnant, tournent souvent à l'affrontement physique. La première période de cette finale de la Coupe de la Ligue n'a pas failli à cette tradition. L'arbitre Stéphane Lannoy a distribué trois cartons jaunes en 5 minutes entre la 11e et la 16e. Ainsi, dès la 10e minute de jeu, un tacle très dur et en retard du Bordelais Sané sur Lucho provoque une vive explication entre les joueurs des deux équipes. Quelques minutes plus tard, le capitaine girondin Alou Diarra est averti, à son tour, suite à une faute sur ce même Lucho (15e). Une minute plus tard, le Brésilien de l'OM Brandao récolte un avertissement pour une charge sur Chalmé.

    UNE RENCONTRE TRÈS PHYSIQUE

    Côté terrain, il faut attendre la 21e minute pour assister à la première occasion. Sur une contre-attaque bordelaise menée par Trémoulinas, Gourcuff récupère le ballon à l'entrée de la surface marseillaise et adresse une frappe à ras-de-terre, bien arrêtée par Mandanda. Malgré une belle occupation du terrain girondine, Marseille va bien réagir et obtenir les deux plus dangereuses occasions de cette première mi-temps. A la 27e, Ben Arfa, préféré à Valbuena, repique dans l'axe et déclenche une superbe frappe repoussée par Ramé. 5 minutes plus tard, Niang décale Brandao côté droit dans la surface bordelaise. Le tir enroulé du Brésilien est dévié du bout des doigts par le gardien de Bordeaux.

    Partie sur les mêmes bases avec une intervention par derrière de Trémoulinas sur Ben Arfa (47e), la deuxième période va faire basculer la finale en faveur des Marseillais. Motivés comme jamais par la perspective de décrocher enfin un titre qui leur échappe depuis un peu moins de vingt ans, les joueurs olympiens emportent la décision en l'espace de cinq minutes. A la 60e, sur un corner ciselé de l'Argentin Lucho, l'ancien défenseur bordelais Diawara reprend victorieusement le ballon d'une tête puissante (1-0). A la 65e, le recalé du centre de formation des Girondins, Mathieu Valbuena, entré à la place de Niang blessé, crucifie Ramé d'un tir soudain du gauche qui vient se loger sous la barre transversale (2-0).

    PREMIER TROPHÉE DEPUIS 17 ANS

    Assommé, le tenant du titre bordelais encaisse le but du KO à un quart d'heure de la fin de la rencontre. Chalmé trompe involontairement son gardien sur un coup-franc marseillais venu de la gauche (3-0, 77e). Dès lors, Laurent Blanc réalise trois changements en forme de résignation et de prudence. A quatre jours du quart de finale aller de la Ligue des champions à Lyon, Gourcuff, Fernando et Chamakh sortent (69e et 70e). En fin de match, le jeune Ludovic Sané sauve l'honneur des siens d'une belle tête sous la barre de Mandanda (84e, 3-1).


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  • SYRTE (Libye), Adepte des coups d'éclats, le numéro un libyen Mouammar Kadhafi va tenter de s'octroyer plus de pouvoirs durant son mandat à la présidence de la Ligue arabe, dont le sommet samedi et dimanche est organisé pour la première fois en Libye, à Syrte (est).

    Le doyen des chefs d'Etat arabes s'est singularisé par ses actes et ses propos lors de plusieurs sommets, distribuant les affronts aux dirigeants arabes ou claquant la porte de la réunion. "Cette fois-ci c'est différent. Il est l'hôte du sommet et il devrait peser ses mots. Tout dérapage pourrait faire capoter le sommet", a confié un diplomate arabe sous le couvert de l'anonymat.

    Au dernier sommet arabe de Doha, le colonel Kadhafi s'était retiré de la séance d'ouverture, sans attendre son intervention, pour aller visiter un musée. Lors d'un sommet en 1988, on l'a vu la seule main droite gantée de blanc. Il expliquait vouloir ainsi éviter de serrer des "mains tachées de sang".

    Au sommet suivant, il se trouvait à côté de l'ex-roi saoudien Fahd. Fumant un gros cigare, il se tournait ostensiblement vers son voisin chaque fois qu'il exhalait la fumée. Longtemps chantre de l'unité arabe, le colonel Kadhafi, déçu par ses partenaires qu'il n'hésite pas à qualifier de "lâches et défaitistes", a menacé à plusieurs reprises de quitter la Ligue arabe tout en jetant son dévolu sur l'Afrique. "Nous voulons un sommet serein pour resserrer les rangs tout en évitant les escarmouches.

    Mais les choses ne sont pas toujours sous contrôle", a assuré à l'AFP une source officielle libyenne. "Plus le temps pour les divergences, l'heure est à l'action arabe commune",
    "l'intérêt de la nation (arabe) est au dessus des divergences", insistent les banderoles sur la route qui mène de l'aéroport au Centre de conférences baptisé Ouagadougou où se tiendra le sommet.  

    Le Guide de la révolution libyenne, qui sera pour une année à la tête du
    sommet arabe, annonce déjà la couleur. Une source diplomatique arabe a annoncé à l'AFP que le colonel Kadhafi proposerait au cours de la réunion de "plus grandes prérogatives pour le président du sommet". Mohamed Tahar Siala, vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, a précisé que Tripoli plaide pour "un rôle actif de la présidence du sommet entre deux réunions, lui permettant de diriger le travail au sein du secrétariat général de la Ligue arabe". "Les prérogatives de la présidence ne doivent pas être limitées à la période de la tenue du sommet", a précisé M. Siala à l'AFP.

    Selon la source diplomatique arabe, la Libye proposera la création d'une "Commission de la Ligue arabe" à l'instar de la Commission européenne ou de l'Union africaine, ainsi que la nomination d'un ministre arabe "pour les Affaires étrangères" et la création d'un poste de chargé de la défense arabe.

    Des ouvriers s'affairaient encore mercredi soir dans les rues de Syrte pour nettoyer, bitumer les chaussées ou accrocher les drapeaux des pays membres de la Ligue, notamment sur les routes menant aux résidences des dirigeants de pays arabes et invités du sommet.

    D'habitude "ville fermée", la sécurité a été encore renforcée à Syrte (500 km à l'est de la capitale), la ville natale du colonel Kadhafi où il passe une grande partie de l'année et où il tient à organiser les plus grands évènements malgré une capacité hôtelière très limitée.

    Les journalistes couvrant le congrès seront d'ailleurs hébergés sur un paquebot de croisière dépêché d'urgence par les autorités dans le port de cette petite ville méditerranéenne.

    afp


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