• Le groupe internet américain Google envisage de proposer des services de télévision payants, rapporte jeudi le Wall Street Journal sur son site internet.

    Google a commencé à chercher "des moyens de compléter un projet" déjà annoncé d'accès internet à haut débit à Kansas City, dans le Centre des Etats-Unis "en y ajoutant des services de vidéo et de téléphonie", écrit le journal, qui cite une "personne ayant été informée" des plans du groupe.

    Dans cette optique, la société californienne "a discuté de la possibilité de distribuer de grandes chaînes de télévision appartenant à des groupes comme Walt Disney, Time Warner et Discovery Services", ajoute le journal

    Néanmoins, ajoute l'article, "ces discussions étaient exploratoires et aucune décision finale n'a encore été prise".

    Google fait partie des entreprises ayant parié qu'à l'avenir, films et vidéos se regarderaient principalement via des connections internet.

    Fin novembre le groupe a annoncé la nouvelle génération de son système de télévision connectée à internet, Google TV, dont le lancement en Europe initialement prévu cette année, a été reporté à une date ultérieure à cause de problèmes divers.

    Ce service gratuit permet notamment d'accéder via internet à des milliers de films ou émissions proposées par des tiers, comme le loueur de vidéos Netflix ou le distributeur Amazon.


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  • Le G20 s'est conclu ce vendredi après-midi à Cannes sans que la menace d'une propagation de la crise grecque ne soit totalement effacée, malgré l'abandon du référendum sur le plan d'aide de l'Union européenne. Cette nuit, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, va tenter au cours d'un vote de confiance à haut risque au Parlement de rester en place, le temps de garantir le lancement du plan européen anti-crise qui doit sauver son pays de la faillite et le maintenir dans la euro.

    Mais en attendant une sortie de crise à Athènes, vers qui tous les regards sont tournés, les nuages ont commencé à s'ammonceler au dessus de l'Italie. La troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans le monde, qui a tenté de rassurer le G20 avec ses nouvelles mesures anti-crise, a été mise aujourd'hui sous surveillance par le FMI et l'Europe. Les dirigeants du G20 ont aussi examiné les moyens de renforcer les pare-feu indispensables pour éviter la contagion de cette crise de la dette. Le G20 va ainsi accepter d'apporter des ressources supplémentaires au FMI.

    Les principales économies de la planète veulent ramener la croissance sur des fondements durables en s'efforçant de corriger les déséquilibres économiques mondiaux. La Chine et l'Allemagne se sont notamment engagées à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin d'encourager la croissance mondiale. Le sommet a aussi évoqué la taxe sur les transactions financières, défendue par Paris et Berlin, dans son communiqué final, mais sans être parvenu à l'unanimité sur cette question.

    Les Bourses européennes ont, quant à elles, ouvert en hausse avant de replonger, inquiétées par l'incertitude pesant sur la zone euro et plombées par la publication de statistiques sur l'emploi mitigées aux Etats-Unis.

    Suivez les événements de la journée :

    21 heures. Les Grecs en colère.
    Chants de résistance à la dictature des colonels repris en choeur, drapeaux grecs, slogans anticapitalistes: plusieurs centaines de Grecs s'époumonent ce soir sous les fenêtres du parlement où leurs députés débattent âprement avant un vote crucial pour l'avenir du gouvernement.

    20h55. Du répit pour le pétrole.
    Les prix du pétrole terminent sur une légère hausse au terme d'une séance calme, les investisseurs effectuant une pause en espérant que le week-end permettra d'y voir plus clair sur la situation en Grèce. A New York, le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre a fini à 94,26 dollars, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a fini à 111,97 dollars , en hausse de 1,17 dollars par rapport à la clôture de jeudi.

    20h50. Au Parlement grec, plusieurs ministres appellent le gouvernement à l'ouverture.
    Plusieurs ministres du gouvernement socialiste grec dirigé par Georges Papandréou se sont prononcés vendredi soir pour une ouverture du gouvernement à d'autres partis politiques afin de valider le plan d'aide européen et de sortir le pays de la crise. C'est le cas notamment du  ministre de l'Agriculture Costas Skandalides et du ministre de l'Environnement et ex-ministre des Finances Georges Papaconstantinou.

    20h40. L'euro recule face au dollar.
    L'euro reste en baisse face au dollar vendredi, dans un marché déboussolé. Vers 20 heures, l'euro valait 1,3777 dollar contre 1,3808 dollar jeudi vers minuit. Face à la devise nippone, l'euro perd aussi de nouveau du terrain, à 107,65 yens contre 107,82 yens jeudi soir.

    20h36. L'interview prend fin. 
    Une dernière image montre serrant de la main gauche la main droite de son voisin, un geste de solidité partagée.

    20h35. Nicolas Sarkozy ne laisse pas reprendre sa respiration : «les peuples choisiront et leur choix, par définition, sera le bon, et nous nous avons une ligne commune : agir».

    20h34. «Nicolas Sarkozy a beaucoup d'énergie, il n'aime pas perdre, il apportera toute son énergie à cette campagne éventuelle», estime Obama.

    20h31. Deux présidents en campagne.
    «Aux Etats-Unis, depuis une décennie ou plus, les électeurs ont l'impression que leur travail n'est pas récompensé, que les gens ordinaires ont beaucoup de mal alors que les élites financières fleurissent. J'ai été élu car je voulais changer les choses. Le changement, c'est lent, insiste le président américain. La chose la plus importante pour les gens en responsabilité est de dire à ces personnes que nous nous battons pour elles. Si je me concentre sur l'aide à apporter à ceux qui m'ont élu, ils vont me faire confiance».

    20h29. Souvenir. Nicolas Sarkozy ne peut s'empêcher de raconter, une fois encore, qu'il avait rencontré Barack Obama avant qu'il soit élu président et même avant qu'il songe à sa candidature. «L'amitié entre la France et les Etats-Unis, c'est crucial, mais l'amitié c'est aussi la souffrance. On peut avoir des désaccords mais l'amitié c'est dans les moments difficiles comme dans les bons moments».

    20h27. Sont-ils amis ?
    «Nous avons des relations excellentes. J'apprécie énormément notre partenariat», salue Barack Obama. A ses côtés, Nicolas Sarkozy tente de réprimer un sourire.

    20h25. «S'attaquer aux paradis fiscaux, s'assurer que les banques sont suffisamment capitalisées, coordonner l'action... A chaque sommet du G20, nous devons institutionnaliser ces relations» entre Etats, assure le président américain.

    20h22. «Barack se souvient qu'à Londres, c'est lui qui a aidé à publier la liste des paradis fiscaux», insiste Nicolas Sarkozy avec familiarité, pointant du doigt son voisin.

    20h19. Une chose concrète que les USA peuvent faire pour aider concrètement l'Europe ? «Assurer un meilleur taux de croissance, garantissant des échanges commerciaux, créer des emplois», énumère Obama.

    20h17. «Ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas eu une Amérique aussi attentive aux problèmes des autres», salue Nicolas Sarkozy.

    20h16. «Le président Obama était informé minute par minute
    de ce que nous faisions comme (il) avait pris le soin de nous informer cet été de ce qu'il lançait aux Etats-Unis», affirme le président français.

    20h14. «J'ai une confiance totale dans les dirigeants européens, et Nicolas Sarkozy pour résoudre la crise, remettre nos populations au travail et restaurer la confiance», assure Barack Obama, saluant le «leadership impressionnant» de ces deux chefs d'Etat.

    20h13. La diffusion de l'interview croisée commence.
    Barack Obama et Nicolas Sarkozy sont assis côte à côte dans des fauteuils de style Empire. David Pujadas et Laurence Ferrari, installés face à eux derrière un petit guéridon, posent leurs questions en anglais.

    G20 : ce qui s'est décidé (Idé)


    20h05. Les manifestants se massent, toujours plus nombreux à Athènes, sous les fenêtres du Parlement où Georges Papandréou tente de sauver sa tête depuis plus de deux heures.

    20 heures. Aubry critique le G20.
    Dans un communiqué, la première secrétaire du PS dénonce « un bilan à la fois inquiétant et attristant (pour cette réunion). M. Sarkozy s'est davantage attaché à utiliser la présidence du G20 pour se mettre en scène que pour s'attaquer vraiment aux problèmes du monde».

    19h58. Interview imminente. Alors que Barack Obama a quitté le sol français depuis 18h30, l'interview accordée par le président américain avec Nicolas Sarkozy, enregistrée après la cérémonie d'hommage aux soldats intervenus sur le terrain libyen, va être diffusée dans quelques minutes sur TF1 et France 2.

    19h54. Pour Copé, Merkel et Sarkozy ont presque sauvé la zone euro. Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, se félicite du « grand succès » du G20, estimant que « grâce à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel », la zone euro est « plus que jamais sur la voie du sauvetage ».

    19h50. Le G20 a «accouché d'une souris». Les associations «Aides» et «Coalition Plus» estiment que le G20 a «accouché d'une souris» pour ce qui est de l'introduction d'une taxe sur les transactions financières.

    19h45. La charge de Mélenchon. Le candidat du Front de Gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, estime que le G20 a «prouvé qu'il était capable du plus grand cynisme», évoquant ses «promesses de pacotille».

    19h35. Obama quitte la France. Barack Obama a quitté la France après avoir participé pendant deux jours au sommet du G20 à Cannes. L'avion présidentiel Air Force One, un Boeing 747 spécialement équipé, a décollé peu après 18h30 de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur et était attendu à Washington en fin de soirée, heure de la côte Est des Etats-Unis.

    19h30. France : les mesures d'austérité annoncées lundi. Le gouvernement confirme nos informations, selon lesquelles le nouveau train de mesures d'austérité sera annoncé lundi

    19h15.  Les problèmes de la zone euro ne devraient pas affecter l'élargissement. Les difficultés qu'affronte actuellement la zone euro ne devraient pas affecter le processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays des Balkans occidentaux et l'UE leur reste «ouverte», affirme le président du Parlement européen, Jerzy Buzek.

    19h10. Lagarde : «Ca ne tourne pas rond». «La situation est complètement étonnante aujourd’hui : quand vous constatez que le risque italien ou espagnol, mesuré par les financiers, est à peu près du même niveau que le risque égyptien ou pakistanais… il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas très rond», lance Christine Lagarde, directrice générale du FMI, au micro d'Europe 1.

    19h06. Lagarde critique la Grèce. «Après les grands efforts déployés par les partenaires de la zone euro (…), soudain le Premier ministre grec prend une décision inannoncée, assez irrationnelle, puisqu’elle vient d’être retirée» regrette Christine Lagarde sur Europe 1. Selon la patronne du FMI, cela a entrainé «confusion et  débats excessifs»

    19 heures. Interview croisée Obama-Sarkozy : le PS dénonce une mise en scène. Le Parti socialiste accuse le président Nicolas Sarkozy de vouloir utiliser son interview croisée avec Barack Obama, vendredi soir sur France 2 et TFI, pour «se mettre en scène», alors qu'il est «déjà en campagne électorale» pour 2012. «Nicolas Sarkozy réquisitionne pour un usage très personnel les deux principales chaînes de télévision, l'une privée, l'autre publique», dénonce dans un communiqué Patrick Bloche, secrétaire national aux médias du PS.

    18h50. Le Mexique favorable à une intervention du FMI en Espagne et Italie. Le président mexicain Felipe Calderón, dont le pays va assurer la présidence du G20, est favorable à une intervention du Fonds monétaire international (FMI) en Espagne et en Italie, cibles des attaques des marchés financiers, afin d'éviter la contagion.

    VIDEO. Les conclusions du sommet - BFMTV


    Sommet du G20 : les conclusions par BFMTV

    www.leparisien.fr


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  • Charlie Hebdo ne sera pas resté à la rue plus d'une matinée. Peu après 13 heures, l'équipe de l'hebdomadaire satirique rejoint le huitième étage du journal Libération, rue Béranger, dans le IIIe arrondissement de Paris. Dans la salle où se déroule habituellement la conférence de rédaction de Libé, les plumes de Charlie Hebdo et du quotidien échangent quelques mots sur le "drame" survenu dans la nuit. "Libération compte désormais une vingtaine de collaborateurs de plus. Nos locaux et nos colonnes vous sont grand ouverts", déclare le directeur de la rédaction, Nicolas Demorand, à l'attention des nouveaux arrivants.

    Ils viennent directement des locaux de Charlie Hebdo, dans le XXe arrondissement, détruits pendant la nuit par un incendie volontaire. Certains ont pu glaner quelques archives et autres "trucs" récupérés dans les décombres, qu'ils transportent précieusement dans des sacs de toile bleu, imprimés avec des dessins de Riad Sattouf. Comme la chroniqueuse de défense des animaux, Luce Lapin, qui a pu récupérer les archives papier de sa chronique depuis mai 1993. "Un pompier a bien voulu me laisser entrer.  A l'intérieur, on a l'impression que tout est brûlé", raconte-t-elle.

    Le journaliste d'investigation Laurent Léger, lui, a pu retrouver documents et dossiers en cours. Tandis que la maquettiste, Martine Rousseau, qui ne s'est pas rendue sur les lieux, ne se fait guère d'illusions : "mon bureau est devant la fenêtre, au rez-de-chaussée, donc..."

    "UN JOURNAL BLASPHÉMATEUR"

    Mercredi matin, des quidams sont venus spontanément soutenir le journal aux murs calcinés. "Des musulmans du quartier ou de Montreuil sont passés nous voir. Certains n'étaient pas en accord avec nos idées, mais ils le sont encore moins avec celles des guignols qui ont attaqué le journal. Ce n'est pas Charlie Hebdo seulement qui est attaqué, c'est l'islam", déclare le dessinateur Luz, qui s'interroge sur les auteurs de ce crime.

    Pour le moment, l'enquête est en cours et tous sont prudents. "On ne sait pas qui a fait ça. Dans ce numéro, il y a un article sur les catholiques intégristes aussi", précise le dessinateur Riss, qui ajoute : "On a reçu quelques menaces sur Facebook les jours précédents. Il y a toujours eu des crispations autour de Charlie Hebdo, mais on n'aurait jamais imaginé cela." Et lorsqu'on lui demande s'il a peur désormais, il rétorque sans hésiter : "Non.  A titre personnel, je n'ai pas été choqué mais surpris et nous voulons savoir qui a fait ça. Cela peut être l'extrême-droite, des fanatiques..."

    Luz, l'auteur de la "une", s'interroge : "Est-ce des intégristes musulmans bourrés ?" Tous sont unanimes et sans regrets : "On n'a pas fait un journal particulièrement provocateur. Pour nous, le mot d'actualité de cette semaine était "Charia" et on a traité l'actualité à notre manière." Le rédacteur en chef, Gérard Biard, ajoute : "Le journal de cette semaine n'est pas irrévencieux, il est blasphémateur."

    EN DÉFENSE DE LA LAÏCITÉ

    Charb, le directeur de publication de Charlie Hebdo, n'est pas présent. Celui qui n'avait pas pris de congés cet été s'était accordé quelques jours de vacances. Un repos interrompu par cet incendie criminel. C'est le journaliste Bernard Maris, alias Oncle Bernard, qui prend place aux côtés de Nicolas Demorand. Il le répète : "L'un des fondements de Charlie Hebdo, c'est la laïcité". Et quand un journaliste l'interroge sur la déclaration du ministre de l'intérieur, Claude Guéant, qui dénonce un "attentat contre Charlie Hebdo", il répond sans ambages : "Ça ne me choque pas. C'est la marque de la bonne santé républicaine. C'est la première fois qu'un journal est brûlé. Il ne faut pas avoir peur d'être soutenu par des cons !" Et de reprendre : "C'est le ministre de l'intérieur  tout de même...". "Et des cultes", s'empresse de préciser le dessinateur Cabu, également présent.

     

    Nicolas Demorand, directeur de la rédaction de "Libération", et Bernard Marris, de "Charlie Hebdo".

    Nicolas Demorand, directeur de la rédaction de "Libération", et Bernard Marris, de "Charlie Hebdo".Le Monde.fr

    Nicolas Demorand en profite pour pointer "une indignation à géométrie variable" de Claude Guéant et lâche : "J'aurais aimé entendre ce discours lorsque des journalistes du Monde ont été mis sur écoute". Puis, M. Demorand interroge : "Est ce que l'équipe se sent d'intervenir dans le Libération de demain ?"

    A huis clos, Libération et Charlie Hebdo ont préparé cette collaboration. Ils ont jusque tard ce soir pour rendre dessins et chroniques. Le numéro de Charlie Hebdo de cette semaine est déjà épuisé, mais va être retiré. L'équipe veut également travailler avec "encore plus d'ardeur" sur le prochain numéro. "J'ai totalement la foi dans notre travail de chatouilleur politique, économique, social, religieux... On ne va pas se laisser abattre par trois connards", tranche Luz. C'est dit : l'équipe de Charlie Hebdo est bien déterminée à défendre mordicus la laïcité, mais aussi "la liberté de se fendre un peu la gueule".

    Joan Tilouine lemonde.fr


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  • (Boursier.com) Microsoft désignée comme la meilleure entreprise mondiale pour ses salariés !... C'est en tout cas le résultat du classement réalisé par l'institut "Great place to work" et rendu public vendredi. La firme devance ainsi SAS, et NetApp alors que Google prend la quatrième place du classement. Apple n'y figure pas...

    Pour réaliser ce classement, l'institut a notamment pris en compte l'ambiance de travail, la flexibilité du temps de travail, la présence de crèches d'entreprise ou encore la place du "Job Sharing", c'est à dire le partage d'un poste de travail par deux personnes conjointement responsables des objectifs et des résultats.

    Le classement met à l'honneur les entreprises américaines. Les dix premières ont leur siège aux Etats-Unis et elles raflent au total 19 places sur 25. Les six places restantes reviennent à des multinationales européennes. On y trouve notamment la firme espagnole Telefonico (17ème) et la suisse Roche (21ème).


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  • Dans la lutte à distance que se livrent le FC Barcelone et le Real Madrid pour le titre de champion d'Espagne, le club catalan a frappé le premier dans cette 11e journée de Liga en écrasant samedi Majorque (5-0), notamment grâce à un triplé de Leo Messi. Les Merengue de Gonzalo Higuain, unique buteur, ont répondu en s'imposant difficilement sur la pelouse de la Real Sociedad (1-0) alors que Levante, attendu dimanche sur le terrain de l'Osasuna, aura l'occasion de retrouver la place de leader en cas de succès.

    Contrairement à George Valentin, le personnage incarné par Jean Dujardin dans le film The Artist, le mutisme ne sied pas à Lionel Messi. Resté silencieux trois matches - toutes compétitions - de suite, l'astre argentin a pris la parole ce samedi devant son public du Camp Nou. Et quand le plus grand talent de la planète football s'exprime, ses adversaires ne peuvent qu'écouter religieusement le monologue délivré par le double Ballon d'Or en titre. En l'espace de 29 petites minutes, le temps d'inscrire un triplé, le n°10 blaugrana a ainsi soigné des statistiques toujours aussi impressionnantes, en atteste un total de 13 réalisations en 10 matches de Liga disputés cette saison.

    Alignée en attaque aux côtés de David Villa et du jeune Isaac Cuenca, titulaire pour la deuxième fois de la semaine, "la Puce" la plus célèbre de la planète a rapidement plié l'affaire pour le club catalan. Dès la 13e minute, le Sud-Américain transforme un penalty après une main de Nsue dans la surface (1-0), avant de profiter de la reprise de volée ratée par Adriano pour s'offrir un doublé d'un tir du gauche (2-0, 21e). Le même pied utilisé par "Leo" pour signer un coup du chapeau en reprenant de volée un amour de passe signée Daniel Alves (3-0, 29e).

    Le Real dans la douleur

    Les insulaires ne font pas le poids face à la puissance de feu catalane et le deuxième acte ne fait que le confirmer. Parfaitement servi dans le dos de la défense majorquine, Cuenca déborde Aouate avant de le tromper d'une frappe du gauche pour inscrire le premier but de sa carrière en professionnel à 20 ans (4-0, 50e). Le Camp Nou est en fête et ses spectateurs gâtés jusqu'au bout, Dani Alves clôturant la marque d'une lourde frappe heurtant la transversale avant de faire trembler les filets (5-0, 90e). Xavi, laissé en tribune, a dû apprécier le spectacle, au même titre que Puyol, Piqué, Iniesta et Fabregas, tous remplaçants au coup d'envoi d'une rencontre qui permet au Barça de reprendre provisoirement les commandes du classement.

    Provisoirement car le Real Madrid, en déplacement à San Sebastian pour y affronter la Real Sociedad, n'a pas manqué l'occasion de reprendre une longueur d'avance sur son meilleur ennemi. Sans Karim Benzema, remplaçant au coup d'envoi, mais avec Lassana Diarra, la Maison Blanche s'est imposée par la plus petite des marges grâce au sens du but de Gonzalo Higuain, bien servi par Fabio Coentrao en profondeur et précis pour battre Bravo d'un ballon piqué (0-1, 9e). Souverains en première période, les Merengue ont ensuite souffert mais tenu bon lors de quarante-cinq dernières minutes équilibrées. Charge désormais à la surprenante équipe de Levante de s'imposer dimanche contre l'Osasuna pour continuer à griller la politesse aux deux mastodontes du football espagnol.

    sports.fr


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