• Des militantes du mouvement ukrainien FEMEN, habitué des coups d'éclat, ont manifesté jeudi seins nus sur le toit du zoo de Kiev pour dénoncer les conditions de vie d'animaux exotiques qui, selon elles, meurent de faim, de froid et de maladies.

    Portant des masques en carton à l'effigie d'animaux, les femmes ont grimpé sur le toit à l'entrée du zoo où elles ont brandi des pancartes -- "abattoir" "les coupables en cage" -- et lancé des morceaux de viande en réclamant que les autorités ferment cette "morgue", a constaté un photographe de l'AFP.

    Les militantes ont suspendu une banderole noire "Zoomorgue" sur la plate-forme au-dessus de l'entrée. Après avoir badigeonné le haut de leur corps de rouge, elles ont tenté de pénétrer à l'intérieur du zoo en criant et en se débattant avec des agents de sécurité qui les en empêchaient.

    L'une d'elles a réussi à escalader le portail en fer forgé d'où elle a crié des slogans de protestation, selon les images diffusées sur un site internet.

    Le zoo de Kiev a déjà fait l'objet de critiques accusant la direction de maltraiter les animaux. Des mammifères et d'autres animaux tels le chimpanzé Jonny (offert par un zoo européen) y sont morts.

    L'an passé, le parquet de Kiev avait ouvert une enquête à l'issue de laquelle il n'avait rien trouvé de suspect, sans cependant expliquer les raisons des décès, selon des médias ukrainiens.

    Voila.fr

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  • Le chroniqueur Eric Zemmour a obtenu auprès du tribunal correctionnel de Paris la condamnation du rappeur Youssoupha Mabiki et de son producteur EMI Musique France pour une chanson où l'artiste menaçait "ce con d'Eric Zemmour", selon un jugement consulté mercredi par l'AFP.

     

    Youssoupha Mabiki a été condamné à 800 euros d'amende avec sursis, tandis que la directrice générale d'EMI Musique France, Valérie Queinnec, a écopé d'une amende de 500 euros avec sursis.

     

    Ils devront également verser à Eric Zemmour 1.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de justice.

     

    Enfin, ils devront d'ici un mois supprimer de la chanson la phrase litigieuse et veiller à ce que les sites Dailymotion, rue89 ou encore agoravox suppriment ce passage.

     

    En mars 2009, la société EMI France qui a produit l'album de Youssoupha Mabiki met en ligne sur son site www.youssoupha.com "A force de le dire", la chanson-phare du deuxième album du rappeur, intitulé "Sur les chemins du retour".

     

    Les paroles incriminées étaient les suivantes: "A force de juger nos gueules, les gens le savent, qu'à la télé souvent les chroniqueurs diabolisent les banlieusards, chaque fois que ça pète on dit que c'est nous, je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Eric Zemmour".

     

    Eric Zemmour avait alors porté plainte pour injure.

     

    Dans un jugement rendu mardi (BIEN mardi), la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris lui a donné raison.

     

    Elle a considéré que le groupe de mots poursuivi avait bien "une portée outrageante et méprisante en ce qu'il s'insère en point d'orgue d'une menace implicite ou d'un appel à faire taire un individu, au surplus nommément désigné, ce qui est précisément contraire aux fondements de la liberté d'expression dans une démocratie."

     

    A l'audience, le prévenu s'était défendu en évoquant les multiples provocations d'Eric Zemmour à l'encontre du rap que le chroniqueur décrit comme "une sous-culture d'analphabètes".

     

    Dans son jugement, le tribunal admet que les propos d'Eric Zemmour à l'égard des rappeurs sont "incontestablement déplaisants voire péremptoires", mais juge-t-il, "il existe une véritable disproportion entre une opinion émise sur un genre musical et le fait d'insérer même dans une oeuvre artistique une expression injurieuse ayant pour objet de faire taire un chroniqueur".



    Crédits AFP


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  • Alors qu'il proclamait la "libération" de la Libye, le chef du Conseil

    national de transition a répété, dimanche, que la législation du pays

    serait fondée sur la charia. De quoi susciter l'inquiétude des Occidentaux

    ? Pas sûr...

     

     

    Par Alice DARFEUILLE / France 2 (vidéo)
    Charlotte BOITIAUX (texte)
     

    Trois jours après la mort de Moummar Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes ont proclamé, le 23 octobre, la "libération" du pays, ouvrant la voie à la formation d'un gouvernement de transition après 42 ans d'un règne sans partage du défunt "Guide de la révolution".

    À cette occasion, le chef du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, a répété que l’islam serait la principale source d'inspiration de la nouvelle Constitution du pays, comme sous l'ère Kadhafi. En septembre déjà, le numéro un du CNT avait toutefois tenu à préciser que le texte aurait un caractère "modéré". "Nous n'accepterons aucune idéologie extrémiste de droite ou de gauche, avait-t-il alors déclaré. Nous sommes un peuple musulman, à l'islam modéré, et nous allons rester sur cette voie." À cette époque, FRANCE 24 avait alors interrogé des spécialistes du monde arabe sur les craintes que pouvaient susciter de tels propos.


    Mahmoud Jibril, numéro deux du CNT.

    S’il a voulu s’appliquer à convaincre que son pays ne serait pas le nouveau foyer islamiste de l'Afrique du Nord, Moustapha Abdeljalil, ancien ministre de la Justice de Mouammar Kadhafi (2007-2011), peine à convaincre les dirigeants occidentaux ? Observateur attentif de l’évolution de la situation dans le pays, l'ONU a enjoint le CNT de donner plus de poids à l’égalité entre les sexes dans la future Constitution.

    Un islam modéré et ouvert

    Ces réserves émises par l’Occident à propos de la création d’un État islamique en Libye sont-elles pour autant justifiées ? La société libyenne est, certes, conservatrice et religieuse, mais de là à s’inquiéter d’un péril islamiste, il faut savoir raison garder, estime Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes. "Placer l'islam - une valeur refuge pour un peuple longtemps opprimé - au cœur des lois n’a pas de quoi alarmer", explique-t-il.

     Le CNT : Son rôle et ses représentants

    Il y a deux raisons à cela, poursuit le spécialiste. D’une part, les propos  du numéro un du CNT s'apparentent moins à un programme politique qu'à un discours de façade, somme toute assez vague. D’autre part, la pratique d’un islam modéré et ouvert réunit la grande majorité des Libyens, estime-t-il. "La déclaration du président du CNT ne devrait pas être une source d’inquiétude outre mesure. En Libye, les musulmans sont des hommes pieux, rarement enclins à pratiquer un islam intolérant et violent", développe-t-il.

    Différentes lectures de la charia

    En Occident pourtant, le mot "charia" véhicule bien des clichés. Souvent associé dans l’imaginaire collectif à un système politique basé sur une application stricte de la loi coranique, "l’État islamique" inspire la méfiance. "Les gens confondent encore ‘État islamique’ et ‘État islamiste’", déplore Antoine Basbous. Or, il existe différentes lectures de la charia selon le pays où l’on se trouve.

    "De nombreux pays musulmans ont en effet instauré la loi islamique, mais en l’appliquant à des degrés divers, et parfois pas du tout", renchérit pour sa part Sylvain Attal, spécialiste de politique internationale à FRANCE 24. "Le Pakistan et l’Afghanistan sont hors catégorie. En Iran par exemple, où la République est islamique, on ne coupe pas la main des voleurs et les cas de lapidation de femme sont rares, même s’ils ne sont pas exclus". Et Antoine Basbous de poursuivre : "Il existe aussi un modèle d’islam modéré en Turquie, un pays qui insiste sur l’intégration des femmes dans la vie politique. Tout est question de regard humain sur un texte sacré", analyse le spécialiste.

    "La boîte de Pandore est ouverte"

    Reste à savoir si la composante islamiste, importante au sein des nouvelles autorités, aura un quelconque impact sur la rédaction de la future Constitution. L’influence de charismatiques chefs militaires comme Abdelhakim Belhadj ou Ismaïl Sallabi - deux personnages qui ont été en première ligne sur le terrain durant le conflit et djihadistes notoires - inquiète.

    "Ne soyons pas dupes, la boîte de Pandore est ouverte. Il est assez inquiétant de voir ce genre de personnalités rôder autour du pouvoir. Quelle lecture de la charia vont-ils vouloir imposer ? Sauront-ils rester modérés ?", s’interroge Didier Billion, spécialiste du Moyen-Orient à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).

    Reconnaissance des islamistes ?

    Jusqu’ici cependant, les islamistes anti-kadhafistes n'ont pas donné de véritables raisons de s'inquiéter. Au contraire, ils ont même toujours donné l'impression de vouloir ménager leurs alliés occidentaux. "La future Libye sera reconnaissante aux pays de la coalition de l’avoir aidée à renverser Kadhafi. Même les islamistes sont conscients que sans Nicolas Sarkozy, sans les raids aériens de l’Otan, le 'Guide' libyen aurait sûrement maté la révolte", relève Antoine Basbous.

    À savoir alors si cette "reconnaissance" envers les forces de la coalition perdurera. C’est là toute la question, selon Didier Billion. "Les enjeux stratégiques et économiques qui vont se jouer prochainement peuvent aussi changer la donne pour le pouvoir en place. La realpolitik libyenne pourrait ainsi reprendre le dessus plus rapidement qu’on ne le croit." Un avis que nuance toutefois Antoine Basbous. "La renaissance démocratique de la Libye est un défi immense et complexe, mais peut-être pas irréalisable. Il faut que le peuple libyen reparte de zéro, crée des partis politiques, une presse libre… Il y aura donc certes des bosses sur la route, mais si la Turquie a pu réussir à instaurer une démocratie islamique, pourquoi la Libye n'y parviendrait-elle pas un jour ?", conclut celui-ci.


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    Un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter a été enregistré dans la province orientale de Van. Le premier bilan avancé par les autorités fait état de plus de 70 morts.

    Par Cécile GALLUCCIO / Shona Bhattacharyya (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Un séisme de magnitude 7,2 selon l'institut américain de géophysique USGS, a secoué dimanche la province orientale turque de Van, proche de l'Iran, provoquant des dégâts considérables et plus de 70 morts, selon un premier bilan.

    "Le nombre de morts est de plus de soixante-dix", a déclaré à la chaîne privée NTV Hüsein Celik, le vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, qui accompagnait le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan arrivé en compagnie de responsables gouvernementaux dans la zone sinistrée.

    M. Celik a ajouté que la plupart des victimes, une cinquantaine, avaient péri dans la ville d'Ercis, la plus durement frappée par le séisme sur le littoral d'un lac.

    Le bilan pourrait être beaucoup plus lourd
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    Par Assia SHIHAB, correspondante en Turquie

    Un photographe de l'AFP a vu dans cette aglomération de près de 100.000 habitants des dégâts massifs.

    De nombreux habitants quittaient la ville privée d'électricité. Par crainte de répliques, les gens restaient dans la rue, en attendant des tentes promises par les autorités.

    NTV a rapporté que dans cette seule ville, un millier de blessés étaient à déplorer. "J'ai vu trois ou quatre corps extraits d'un immeuble de huit étages, qui s'est effondré", a expliqué à l'AFP Salim, un habitant tentant avec les secouristes de porter secours aux personnes coincées sous les décombres, avec les moyens du bord.

    Des forces de l'armée participaient également à ces efforts.

    "Le séisme a été très fortement ressenti à Van (ville de 380.000 habitants, ndlr) et dans ses environs, provoquant, selon les premières informations, des dégâts et des pertes en vies humaines", avait auparavant annoncé à Ankara la direction officielle des situations d'urgence, sans préciser le nombre de morts.

    "C'est un puissant séisme (...) Entre 500 et 1.000 personnes pourraient avoir perdu la vie, mais il s'agit d'une estimation", avait aussi indiqué devant la presse Mustafa Erdik (bien Erdik), le chef de l'Institut sismologique de Kandilli, à Istanbul.

    Des personnes sont ensevelies sous les décombres, ont indiqué à la presse des secouristes qui tentaient de les retrouver malgré la tombée de la nuit et le froid.

    Les autorités ont annoncé qu'une cinquantaine de bâtiments s'étaient écroulés dans la province de Van, zone montagneuse située dans l'extrême est de la Turquie et peuplée majoritairement de Kurdes.

    L'épicentre du séisme qui s'est produit à 10H41 GMT, se trouvait à 19 km au nord-est de Van, a précisé l'institut américain de géophysique USGS, la référence en matière de séismes, qui a révisé la magnitude de 7,3 à 7,2.

    "La secousse a provoqué une grande panique", a raconté le maire de Van, Bekir Kaya, soulignant que le réseau téléphonique de sa ville était fortement endommagé.

    Le Croissant-Rouge s'est mobilisé et a envoyé des tentes et du personnel dans la zone sinistrée. L'armée a aussi dépêché des équipes spéciales de secouristes sur place.

    Un séisme de cette puissance est d'autant plus susceptible de causer des dégâts substantiels en Turquie que de nombreuses habitations ont été construites sans que les normes anti-sismiques établies ne soient respectées, ont averti les sismologues.

    Plusieurs pays, dont les Etats-Unis et Israël qui connaît une crise diplomatique avec Ankara, ont proposé leur aide à la Turquie, un pays fréquemment en proie aux tremblements de terre.

    "Nous nous tenons au côté de notre allié turc dans cette période difficile et sommes prêts à aider les autorités turques", a déclaré le président américain Barack Obama dans un communiqué.

    Deux violents séismes dans les régions industrialisées du nord-ouest de la Turquie avaient fait environ 20.000 morts, en août et novembre 1999.

    En 1976, un tremblement de terre avait fait plus de 3.800 morts à Caldiran, dans la province de Van.

    France24.fr


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  • Le mouvement islamiste Ennahda arriverait en tête de plusieurs circonscriptions aux élections tunisiennes, d'après les premières estimations. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant lundi soir ou mardi, mais le secrétaire général de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Boubaker Bethabet a précisé que plus de 90% des 4,1 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes hier.

    Selon radio Mosaïque FM, Ennahda serait largement en tête. D'après d'autres sources, le Congrès pour la République (CPR) créerait la surprise et se situerait en deuxième position, devant Ettakatol de Mustapha Ben Jaâfar et le Pôle démocratique progressiste (PDM), une coalition de plusieurs formation de gauche. Autre surprise, l'effondrement du Parti démocratique progressiste (PDP) donné initialement comme l'un des favoris.

    Le directeur de la campagne électorale d'Ennahda, Abdelhamid Jelassi, annonce que son parti aurait également remporté la majorité des 18 sièges attribués à la communauté tunisienne à l'étranger.

    LeFigaro.fr


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