• Thierry Henry pourrait-il revenir jouer à Arsenal ? Encore farfelue il y a quelques semaines, l’idée semble faire son chemin, notamment dans l’esprit d’un Arsène Wenger qui s’est lui-même donné les fêtes pour réfléchir.

    Petit à petit, Thierry Henry refait son nid du côté de Londres. En effet, depuis qu’il a fait le choix de venir s’entraîner dans les installations de son ancien club, Arsenal, sitôt la saison de Major League Soccer achevée avec les New York Red Bulls, la rumeur de son véritable retour chez les Gunners enfle. A tel point qu’Arsène Wenger lui-même n’élude plus la question sur le site internet officiel du club : «C’est bien qu’il y ait les fêtes de Noël car cela me laisse du temps pour réfléchir à la question. Un contrat à court-terme serait idéal pour nous mais, pour l’instant, je n'ai fait aucune démarche et je n'en ai pas parlé avec lui directement. Le 1er janvier sera une date vitale pour nous. Nous aurons alors sept jours pour nous décider en ce qui concerne le recrutement d’un attaquant.» Pour quelles raisons un tel empressement en début d’année ? Tout simplement car l’Alsacien sait qu’il devra composer sans deux de ses joueurs offensifs, Marouane Chamakh et Gervinho, pour cause de Coupe d’Afrique des Nations.

    Henry a encore de beaux restes

    Un lourd handicap, d’autant plus que le secteur offensif des Gunners n’est pas très fourni vu la méforme persistante d’Andreï Arshavine et le rôle fantôme joué par Chu-Young Park depuis son arrivée en août dernier. Du coup, la probabilité de voir revenir Thierry Henry à Arsenal prend forme, avec un possible scénario idéal qui consisterait à voir le Français s’engager pour une courte pige d’un trimestre maximum, le premier de l’année. Il faut dire que malgré ses 34 ans, l’attaquant tricolore a démontré, lors de la saison qui vient de s’écouler aux Etats-Unis, qu’il possédait encore de beaux restes. Ainsi, avec ses 14 buts en 26 matches disputés sous le maillot des Red Bulls, le tout assorti de cinq passes décisives, Henry a terminé 3e meilleur buteur de MLS et a été désigné dans l’équipe-type du championnat US. Autant dire qu’il ne dépareillerait pas trop au soutien d’un Robin Van Persie au top depuis le début de la saison. Et l’attachement du Frenchy au club londonien demeure extrêmement fort, comme l’avait démontré ses larmes versées lors de l’inauguration de «sa» statue à l’entrée de l’Emirates Stadium (voir vidéo ci-dessous). Un magnifique hommage qui ne serait rien, certainement, en comparaison à celui qu’il pourrait recevoir de la part des fans si d’aventure il devait reporter le maillot des Gunners…   

     


    votre commentaire
  • Le président a promis vendredi l'amnistie de près de 3000 prisonniers, dont 86 étrangers. Il a également réaffirmé sa volonté de promouvoir «lentement» une réforme de la loi migratoire.

    Raul Castro a annoncé vendredi une amnistie sans précédent. Effective «dans les prochains jours», elle concerne «plus de 2900 condamnés» et «86 étrangers de 25 pays, dont 13 femmes, condamnés pour des délits commis à Cuba», a affirmé le président cubain.

    La mesure ne concernera toutefois pas l'Américain Alan Gross, dont la condamnation en mars à quinze ans de prison constitue un obstacle majeur à l'amélioration des relations entre les Etats-Unis et Cuba. En présentant la mesure devant le parlement, Raul Castro avait pourtant indiqué que «quelques condamnés pour des délits contre la sécurité de l'Etat qui ont purgé une partie importante de leur peine en bonne conduite» seraient libérés, laissant entendre que l'Américain pourrait être placé sur la liste des libérables.

    Les autorités américaines ont admis qu'Alan Gross, arrêté en décembre 2009 alors qu'il remettait du matériel de communication par satellite à des opposants, travaillait pour un sous-traitant du programme d'aide du département d'Etat (USAID), mais ont toujours considéré sa condamnation comme une «injustice» et réclamé sa libération. Aucune amélioration des relations entre Cuba et les Etats-Unis, qui n'entretiennent plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961, n'est possible tant qu'Alan Gross, 62 ans, restera en prison à Cuba, ont toujours répété les autorités américaines.

    En terminer avec les restrictions de voyage «non nécessaires»

    S'exprimant en clôture de la seconde session annuelle de l'assemblée nationale, le président Castro a également abordé avec prudence la politique migratoire de Cuba, dont la réforme est très attendue par la population après les libéralisations des marchés des véhicules et des logements cet automne. Cette réforme se fera «sans pression», a souligné le président cubain.

    «Nombreux sont ceux qui considèrent urgente l'application d'une nouvelle politique migratoire, en oubliant les circonstances exceptionnelles que vit Cuba, sous le siège que nous impose la politique d'ingérence et de subversion du gouvernement des États-Unis», a-t-il expliqué. «Je réaffirme ma volonté intangible d'introduire lentement les changements requis dans cette problématique complexe» de la loi migratoire, a-t-il toutefois assuré.

    Parmi les principales mesures étudiées, figurent notamment la disparition des permis de sortie et d'entrée dans l'île et le concept d'émigration «définitive» qui implique la confiscation par l'État de tous les biens de l'émigré et l'impossibilité de son retour à Cuba. Raul Castro avait évoqué lors de la précédente session parlementaire la préparation de cette réforme dans le cadre de «l'actualisation» du régime qu'il a entreprise depuis qu'il a succédé au pouvoir à son frère Fidel en juillet 2006. Une telle réforme doit constituer «une contribution à l'amélioration des liens de la nation avec la communauté des émigrés», avait alors souligné Raul Castro, en ajoutant qu'elle visait à en «terminer avec des restrictions non nécessaires».

    Lefigaro.fr


    votre commentaire
  • La pauvreté a toujours été perçue comme un sujet tabou en Tunisie. Les médias ont jusqu'ici fermé les yeux sur ce qui passe vraiment à l'intérieur du pays. Depuis peu, des associations mobilisées sur les réseaux sociaux œuvrent sur le terrain et lancent un appel pour aider ces personnes en difficulté.

    Des dizaines d'association caritatives tunisiennes qui œuvrent tant bien que mal afin de secourir des personnes en difficultés, (surtout les plus fragiles comme les enfants et les personnes âgées) tentent actuellement de dénoncer ce fléau qu'est la pauvreté. Mobilisées sur le réseau social Facebook, ces associations œuvrent constamment à apporter de l'aide à ces personnes en difficulté : appels aux dons, visites sur le terrain, créations de convois, ne sont ici que quelques exemple de cet élan de générosité qui commence à s'organiser sur la toile.

    tunpauverte

    Bien avant la révolution du 14 janvier, la pauvreté était perçue comme un sujet tabou en Tunisie, notamment der la part des classes sociales aisées qui s'efforçaient (et s'efforcent toujours) de fermer les yeux sur ce qui passe vraiment à l'intérieur du pays. D'un autre coté, il y'a ceux qui essaient de vivre le plus dignement possible comme des millions de tunisiens, issu de la classe moyenne. Faisant constamment face à un niveau de vie qui ne cesse d'augmenter ces derniers ne se doutaient pourtant pas qu'il existe malheureusement bien pire qu'eux en Tunisie : une pauvreté dont le seuil a fini par atteindre un tel degré que l'on pourrait à peine imaginer qu'il s'agisse de leur propre pays.

    Afin d'alerter l'opinion publique, quelques groupes et pages fans se sont créées sur le réseau social Facebook. On peut citer les pages fan Contre la pauvreté en Tunisie, Association lutte contre la pauvreté en Tunisie, Réseau «Burnous» contre la misère ou encore La Tunisie qu'on aime, pauvreté dégage. Celles-ci ont déjà propagé plusieurs vidéos et images chocs qui résument à elles seules, cette situation critique qui touche des familles entières. Habitats insalubres ou vivent des personnes handicapées et des enfants pieds nus, personnes âgées rampant à même le sol et se nourrissant un jour sur deux... ne sont que quelques exemples de ce mal-être qui fait partie de notre société. Surtout que la vague de froid par laquelle passe en ce moment le pays, ajouter à la pénurie de gaz domestique, cela ne risque guère d'arranger les choses...

    Cette mobilisation assez timide limitée à la sphère du web, commence pourtant à faire prendre conscience à la plupart des internautes du vrai visage de la Tunisie révélé enfin au grand jour. Des priorités auxquelles doit faire face le nouvel Etat tunisien, en prenant le plus rapidement possible des mesures concrètes pour venir en aide à ces personnes démunies et qui souffrent d'une pauvreté façonnée par plus d'un demi-siècle de silence de dictature. Enfin, un petit clin d'œil à nos médias tunisiens qui au lieu de dénigrer les burnous des nouveaux membres du gouvernement, ferait mieux de parler de ceux des plus nécessiteux...

    www.tekiano.com


    votre commentaire
  • Les pays de la zone euro se sont mis d'accord lundi 19 décembre pour apporter 150 milliards

    d'euros au Fonds monétaire international (FMI), afin d'aider indirectement les pays en difficulté

    de l'union monétaire. "Les autres pays de l'Union européenne vont se positionner", mais ils

    l'ont déjà fait "implicitement", selon une source gouvernementale, qui affirme que "les 200

    milliards" devraient être atteints.

    Lors du sommet des 8 et 9 décembre, les dirigeants européens s'étaient donné dix jours, soit jusqu'à ce lundi, pour décider de l'augmentation des ressources du FMI. Concrètement, il s'agissait de fixer la répartition de contributions sous forme de prêts bilatéraux, afin qu'à son tour l'institution de Washington vienne en aide aux pays en difficulté de l'union monétaire. Les ministres des finances de la zone euro se sont entretenus par téléphone pendant environ trois heures et demie lundi pour décider de la contribution de chacun au renflouement du FMI.

     LONDRES NE PRÊTERA PAS AU FMI

    Conformément à ses annonces, le gouvernement britannique a confirmé lundi son refus d'apporter au Fonds monétaire international une contribution financière destinée à la seule zone euro. Le ministre des finances, George Osborne, avait décliné les demandes de ses homologues européens, qui demandaient à la Grande-Bretagne de participer à hauteur de 30 milliards d'euros au renflouement du FMI.

    LeMonde.fr


    votre commentaire
  • Déjà ébranlées par les audiences croissantes de la TNT en 2011, les grandes chaînes craignent un bouleversement bien plus profond encore dès 2012 avec le développement de la TV connectée et sa cohorte de géants du web bien décidés à se tailler une place sur l'écran du salon.

    En 2011, la TNT a représenté 23% de part d'audience (PDA) et les chaînes historiques 65%. En 2009, elle n'avait que 15,2% de PDA et en 2006, 2,7%. Cette montée en puissance a recomposé le PAF. Mais dans les années à venir, le bouleversement devrait être sans commune mesure.

    "La télévision connectée" : des mois que les dirigeants de chaînes ne parlent plus que de ça. Si aucun d'entre eux n'est encore en mesure de savoir quand et comment celle-ci va se développer et s'installer pour de bon, l'appétit des Google, Apple et autres Amazon ou Netflix les fait frémir.

    Car aussi puissants que soient TF1, Canal+ ou M6 en France, ils font figure de poids plume face à ces nouveaux concurrents, mastodontes avides devant l'énorme gâteau publicitaire de la télévision. Après la musique et la presse, celle-ci va-t-elle être la nouvelle "victime" de la révolution numérique ?

    La TV connectée, ce sont toutes les chaînes et le web réunis sur l'écran du salon, soit un choix gigantesque de programmes, vidéos, musique, jeux. Le téléspectateur en sort gagnant : il a le choix, du contenu et de l'horaire, il n'est plus captif des chaînes.

    Les chaînes, en revanche, sont perdantes. La concurrence va grandement s'accroître, la fragmentation des audiences, déja accentuée par la TNT, s'accélérer, et donc leur capacité à investir se réduire. Ensuite, elles risquent d'être dépossédées de leurs exclusivités : rien n'empêchera une série ou un événement sportif d'être diffusé directement et exclusivement par un acteur du web.

    "Tout Le Monde dit que la TNT a beaucoup ébranlé les chaînes. Mais ce qui se prépare sur internet, c'est la TNT fois 100", a prévenu Rodolphe Belmer, directeur général de Canal+.

    Pour autant, les chaînes ne s'avouent pas vaincues. Elles ont l'avantage d'être connues, repères au milieu d'un choix qui s'annonce infini.

    Nicolas de Tavernost, patron de M6, plaide pour des "groupes forts" et assure que si de nouvelles chaînes sont créées sur la TNT --six devraient l'être en 2012-- elles doivent être attribuées aux grands groupes.

    "Pour résister, il faut avoir des programmes exclusifs très forts (...). Il faut des séries riches, innovantes", assure également Rodolphe Belmer.

    Pour les chaînes, la difficulté vient aussi de la réglementation française en matière d'audiovisuel --obligations de financer la création, pluralisme (un groupe ne peut détenir que sept chaînes hertziennes), interdiction de diffusion de films les mercredis et samedis soir...-- à laquelle les acteurs du web, transnationaux, ne sont pas soumis.

    Autant de dispositions sur lesquelles le Conseil supérieur de l'audiovisuel CSA) va se pencher dès janvier avec l'ambition de "toiletter" certaines d'entre elles devenues "contre-productives".

    Pour Nonce Paolini, patron de TF1, "la capitalisation boursière de Google, c'est 100 fois celle de TF1. Apple, c'est 50 fois. Devant eux, le protectionnisme ne sert à rien, mais il y a des choses à faire, car iTunes (la plate-forme musique et vidéo d'Apple) paye quatre fois moins de TVA au Luxembourg et Google n'est taxé qu'à hauteur de 5% sur la publicité grâce à un système compliqué de licences".

    "C'est une situation qui nous met dans une situation de faiblesse chronique", insiste-t-il, soulignant que "tout oppose internet et la TV" : "un univers où il n'y a aucune règle et un autre extraordinairement régulé. Et les deux vont se retrouver en concurrence dans le salon".

    voila.fr


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique