• Selon l'étude annuelle de l'association Familles rurales, les prix, tant des marques nationales que des marques de distributeurs, sont sensiblement moins élevés dans le format médian de la distribution française.

    La grande distribution tient bien ses prix. Et particulièrement les magasins de taille moyenne que sont les supermarchés. C'est ce qu'apprend l'enquête annuelle de Familles rurales, publiée ce matin par le journal «La Croix». Depuis 2006, l'association de défense des consommateurs relève les prix d'un panier de 35 produits de grande consommation (eaux, boissons chaudes, desserts, produits laitiers, oeufs, surgelés, produits pour bébés, aliments pour animaux, biscuits, confiseries, jus de fruits, confiture, petits-déjeuners, lessives, produits d'entretien et d'hygiène corporelle) dans 35 magasins à travers la France. Le résultat est net: le prix moyen (les relevés sont effectués six fois dans l'année) s'élévait pour 2010 à 133,19 euros, contre 133,89 euros en 2009, soit une baisse de 0,5%. Sur l'ensemble de l'année 2010 elle-même, les prix n'ont évolué que de 0,19%, avec des pics en janvier et novembre et des creux en mai et en juillet. Sur cinq ans, les prix ont augmenté de 2,7%.

    Le détail de l'enquête montre clairement que la baisse de l'année passée tient au développement des marques de distributeurs (MDD). En effet, les prix des produits à marques nationales augmentent de 1,8% quand celui des MDD baisse de 3% environ.

    Une explication au comportement des consommateurs

    Mais le constat le plus surprenant de l'observatoire de Familles rurales est ailleurs. Les relevés font en effet apparaître que, tant pour les marques nationales que pour les marques de distributeurs, les tarifs sont plus bas dans les supermarchés que dans les hypermarchés. Le panier de référence s'élève à 172,15 euros dans les hypers pour les premières, contre 170,11 euros dans les supers. Pour les MDD, on va de 126,32 euros à 124,81 euros.

    A l'heure où les enseignes de grands hypermarchés, comme Carrefour et Casino, affichent des pertes de parts de marché et une diminution de leur fréquentation, on trouve là une explication au comportement des consommateurs. Les hypermarchés ne sont, en réalité, les moins chers que dans le registre des premier prix -type Carrefour Discount -avec un panier à 94,34 euros, contre 94,99 pour les supermarchés. Mais la différence est infime. Pour information, le panier s'établit à 101,92 dans le réseau hard discount.

    Les magasins de proximité plus onéreux

    L'enquête révèle, à l'autre bout du spectre des formats de magasins, que les magasins de proximité, les petits supermarchés comme les Daily Monop ou les Carrefour City, pratiquent, eux, des prix biens plus élevés que la moyenne, avec un panier de 199,93 euros en 2010 pour les marques nationales et de 156,26 euros pour les marques de distributeurs. On comprend que les groupes Casino, Carrefour ainsi que, désormais les indépendants comme Leclerc et Intermarché, se livrent actuellement une bataille féroce pour s'implanter au coeur des zones urbaines: le niveau de prix pratiqué et, de fait, accepté par les consommateurs, couvre largement le surcoût d'exploitation du centre-ville...

    PHILIPPE BERTRAND

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  • Les deux ressortissants français kidnappés vendredi soir dans un restaurant du centre de Niamey ont été tués dans des circonstances encore indéterminées, ont indiqué samedi à l'AFP des sources sécuritaires, une information confirmée par ministre français de la Défense, Alain Juppé.

    Les deux Français enlevés sont morts au cours d'une opération militaire menée par la garde nationale nigérienne à la frontière du Mali, a précisé le ministre français de la Défense.

    "Les deux Français enlevés au Niger ont été retrouvés tués. Ils ont été tués sur le territoire nigérien", a déclaré une source sécuritaire dans la région.

    Deux sources sécuritaires nigériennes ont confirmé le décès des Français.

    "Je vous dis qu’effectivement les deux ressortissants français enlevés au Niger ont été tués", a affirmé l'une d'elles, et une autre a assuré que "les deux otages sont morts".

    Les forces de sécurité nigériennes s'étaient lancées samedi à la poursuite des ravisseurs en direction de la frontière malienne.

    Dans l'après-midi, le président français Nicolas Sarkozy avait confirmé le rapt, ajoutant que l'armée nigérienne "semblait" toujours à la poursuite des "terroristes dans leur progression vers le Mali".

    Devant la presse à Niamey, le porte-parole du gouvernement nigérien Laouali Dan Dah avait indiqué un peu plus tôt que "la France participe aux recherches".

    Il ne s'est pas engagé sur l'identité des assaillants mais les soupçons se portent sur Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), une mouvance qui opère dans la bande sahélo-saharienne aux confins du Niger, du Mali, de l'Algérie et de la Mauritanie.

    Traquant les preneurs d'otages, les Forces de défense et de sécurité nigériennes leur avaient brièvement fait face dans la nuit de vendredi à samedi au nord de la localité de Ouallam, à une centaine de km au nord de Niamey et moins de 100 km du Mali, a affirmé M. Dan Dah.

    Des échanges de tirs ont eu lieu mais les forces nigériennes "n'ont pas voulu ouvrir le feu sérieusement de crainte de blesser les otages et de mettre leur vie en danger, raison pour laquelle les ravisseurs ont pu passer à travers les mailles du filet", selon le porte-parole.

    M. Sarkozy avait confirmé qu'un "contact" avait eu lieu samedi matin entre l'armée nigérienne et les "terroristes" et que le chef du détachement de la Garde nationale nigérienne avait été blessé.

    Vendredi soir "vers 22H30 locales (21H30 GMT) quatre individus armés de fusils d'assaut AK47 et de pistolet automatique ont fait irruption au +maquis+ (restaurant, ndlr) Le Toulousain, au quartier Plateau, et ont procédé à l'enlèvement de deux ressortissants français", a-t-il expliqué.

    Des employés et clients de cet établissement, qui était rempli au moment du rapt, ont affirmé que deux hommes armés avaient forcé les otages à les suivre dans un 4x4 immatriculé au Bénin où se trouvaient d'autres individus armés.

    Les assaillants "parlaient l'arabe, le français et le haoussa", une langue locale, et étaient "enturbannés" à l'exception de l'un d'eux, a précisé le porte-parole. Un témoin avait rapporté qu'ils avaient "la peau claire".

    Selon le gérant du restaurant, Soumaïla Kima, l'un des Français résidait à Niamey et devait épouser le 15 janvier une Nigérienne. L'autre otage, l'un de ses amis, était arrivé le soir même pour assister à son mariage, a-t-il indiqué à l'AFP.

    D'après un client français présent, les ravisseurs "avaient l'air de savoir qui ils étaient venus prendre".

    C'est la première fois qu'un enlèvement de ce genre survient à Niamey, capitale considérée jusque-là comme sûre, à environ 200 kilomètres au sud de la frontière malienne.

    La France tente actuellement d'obtenir la libération de cinq de ses ressortissants enlevés le 16 septembre 2010, avec un Togolais et un Malgache, sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit, dans le nord du Niger.

    Les otages, pour l'essentiel des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, seraient détenus dans le nord-est du Mali. Ce rapt a été revendiqué le 21 septembre par la mouvance Aqmi.

    Aqmi avait annoncé en juillet l'exécution d'un otage français, l'humanitaire Michel Germaneau, dont le corps n'a jamais été retrouvé.

    © 2011 AFP

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  • ETATS-UNIS - Le tireur a été arrêté...

    Une élue démocrate à la chambre des représentants américaine, Gabrielle Giffords, a été touchée d'une balle dans la tête samedi alors qu'elle tenait un meeting, à Tucson, dans l'Arizona. Six autres personnes, présentes à la tribune, auraient été tuées mais le bilan, rapporté par plusieurs médias américains, reste incertain.

    Après avoir évoqué le décès de la représentante, âgée de 40 ans, plusieurs médias américains ont annoncé que la parlementaire, transportée à l'hôpital par hélicoptère, était toujours en vie. Selon la porte-parole de l'hôpital, Darci Slater, interrogée par la chaine américaine CNN, Gabrielle Giffords, bel et bien touchée à la tête et dans un état critique, «subit actuellement une opération».

    Réélue en novembre

    Le tireur, âgé de 21 ans selon les informations des médias américains, a été arrêté. Il a ouvert le feu à l'arme automatique, touchant onze autres personnes dont un juge fédéral. Six auraient été mortellement touchées, notamment parmi le staff de l'élue, selon les différents médias américains. Les faits se sont déroulés devant une épicerie de Tucson, près de la frontière mexicaine. Un témoin interrogé par CNN fait état de «quinze à vingt coups de feu» tirés.

    Mariée à l'astronaute Mark Kelly, Gabrielle Giffords avait été réélue en novembre pour un troisième mandat de représentante dans cet Etat du Sud-Ouest du pays après avoir battu un candidat du Tea Party.

    Le président américain, Barack Obama a évoqué «une tragédie sans nom» confirmant que plusieurs personnes étaient mortes et que la parlementaire avait été très gravement touchée.

    N. Bu.

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  • LOS ANGELES, États-Unis - "I'll be back". Terminator a toujours dit qu'il reviendrait... Mais en attendant, le gouverneur de Californie le plus hollywoodien de l'histoire cherche du boulot: Arnold Schwarzenegger achève en effet son deuxième mandat lundi et s'apprête donc à s'inventer, encore une fois, une nouvelle carrière.

    Après sept ans à Sacramento, l'ancien champion du monde de body building né en Autriche et devenu gouverneur républicain atypique du plus riche Etat des Etats-Unis, va sans doute écrire l'autobiographie que les éditeurs rêvent de s'arracher depuis des années. Mais aussi rester impliqué dans le militantisme politique et sans doute prononcer des discours partout où on l'invitera.

    Il n'a pas non plus exclu, à 63 ans, de retourner devant les caméras, pour peu qu'on lui trouve un rôle à sa désormais drôle de carrure de politicien retraité... Et qu'il ait, comme il s'interrogeait sur Twitter il y a peu, "la patience de rester assis sur un plateau de tournage et de faire un film pendant trois ou six mois".

    Mais le futur chômeur, qui cède son fauteuil de gouverneur au démocrate Jerry Brown, est loin de vouloir se transformer en mari au foyer désespéré. Selon son porte-parole Aaron McLear, "Schwarzie" est au contraire en train de se démener au milieu d'"un flot invraisemblable de toutes les propositions possibles et imaginables".

    En octobre, il avait laissé entendre qu'il entendait bien continuer à jouer un rôle en matière d'environnement et de réforme politique, dossiers qui font partie de son héritage contrasté à la tête de la Californie.

    Faute d'accord mondial sur le réchauffement climatique, Schwarzenegger a exhorté les gouvernements locaux et régionaux de par le monde à prendre l'initiative d'eux-mêmes: ce mois-ci, la Californie a adopté un système innovant aux Etats-Unis d'incitations financières pour pousser les gros pollueurs à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, outil majeur de la loi sur le climat de 2006 dont Schwarzenegger s'est fait le champion.

    Une chose est sûre, le richissime Schwarzenegger va recommencer à gagner de l'argent... Pendant ses deux mandats à la tête de la Californie, il a en effet renoncé à son salaire de gouverneur. Et dépensé au moins 25 millions de dollars (18,7 millions d'euros) en campagnes et autres bagatelles politiques depuis 2001. Ce qui n'est pas rien, même pour un ancien poids lourd du box-office qui touchait autrefois 30 millions de dollars (22,4 millions d'euros) par film.

    Et cela sans compter les frais de déplacement... Car -et au mépris de son empreinte carbone- Schwarznegger ne s'est jamais installé à Sacramento, préférant les sauts de puce en jet privé, plusieurs fois par semaine et à ses frais, depuis Los Angeles. Sa femme Maria Shriver et ses quatre enfants n'ont donc pas eu à quitter la propriété isolée dans les canyons surplombant le Pacifique.

    Ses biens, notamment immobiliers, ont été gérés par un fonds privé depuis son entrée en fonctions en 2003, mais il va désormais pouvoir en reprendre la gestion lui-même, après être redevenu un -presque- simple mortel lundi.

    Mais c'est surtout son éventuel avenir à Hollywood qui est l'objet d'incessantes spéculations. Certains estiment qu'il pourrait devenir producteur, voire se lancer dans la réalisation, mais ne croient guère à son retour dans des rôles de héros survitaminé. "C'est un homme riche et intelligent. Les hommes riches et intelligents ont de nombreuses possibilités", note l'agent vétéran Michael Levine, qui représenta notamment Charlton Heston et Jon Voight.

    Même pendant qu'il était gouverneur, Schwarzenegger n'a pas renoncé à certains aspects de son activité, à Hollywood ou dans le monde sportif: il a fait quelques apparitions dans les films de ses amis, la dernière dans "The Expendables", film d'action dirigé par Sylvester Stallone.

    Certes, il a mis un bémol à son style flamboyant de l'époque d'Hollywood, avec les Hummer gros dévoreurs d'essence et les folles nuits qui allaient avec. Il préfère désormais les soirées home-cinéma avec les enfants ou sortir dîner en famille, même s'il ne crache pas, parfois, sur une virée à moto.

    En tous cas, celui qui fut sept fois M. Olympe semble toujours solide, malgré une série d'ennuis médicaux: chirurgie cardiaque en 1997, côtes cassées suite à un accident de moto en 2001, chirurgie de l'épaule en 2003, hospitalisation pour tachycardie en 2005, accident de ski et fracture à la jambe en 2006...

    S'il a reconnu avoir consommé force stéroïdes du temps de sa première vie de Monsieur Muscle, on ne savait pas si ce traitement de cheval a pu avoir des répercussions sur ses problèmes cardiaques ou sa santé générale.

    Avec son épouse, membre du clan Kennedy, Schwarzenegger est connu pour son implication dans les oeuvres de bienfaisance et devrait continuer dans cette voie. Il a aussi fondé, avec le maire de New York Michael Bloomberg et le gouverneur de Pennsylvanie Ed Rendell, une commission visant à encourager le développement des infrastructures routières.

    Mais il semble en tous cas peu probable que Schwarzie repique à la politique. Il n'est plus très populaire auprès des Californiens, rappelle à toute occasion que sa femme n'a jamais voulu qu'il entre en politique, et ne cache pas sa déception devant les dysfonctionnements au sein de la Législature de Californie. Et, vu sa richesse et celle de ses amis, il pourrait financer des propositions référendaires susceptibles de bouleverser le système californien, autre moyen de rester impliqué... AP


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