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  • L'émission La France a un incroyable talent n'a même pas encore commencé à être diffusée sur M6 qu'elle suscite déjà la polémique. Un incident se serait produit durant l'étape des castings : un duo d'humoristes - Laurent et Pascal Lesauvage, des jumeaux de 42 ans - aurait été insulté par Dave, membre du jury, rapporte le quotidien France-Soir. Les Colluches ont déclaré : "On a présenté un sketch de Coluche, 'L'administration', et Gilbert Rozon nous a buzzés au bout de 30 secondes en critiquant notre humour. Dave a rebondi en disant qu'on avait un humour de cons."

    Mais Dave, qui a rejoint l'émission cette année, se défend d'avoir insulté qui que ce soit : "Je ne me souviens pas d'eux. Pour moi, ce sont deux affabulateurs. Je n'ai jamais été impoli envers les candidats et j'ai beaucoup de tendresse envers les artistes, même amateurs."

    La société de production, Fremantle, cherche, quant à elle, à calmer le jeu. Elle réfute les accusations d'insulte et préfère utiliser les termes de "vanne pas méchante". Alors la fameuse expression "humour de cons" a-t-elle bel et bien été utilisée ou non ? Le public risque de ne jamais connaître le fin mot de cette histoire car la production a choisi de ne pas diffuser les "deux phrases qui gênent". Un engagement qui n'a pas rassuré Les Colluches puisqu'ils ont tout de même décidé de porter cette affaire d'injures publiques devant les tribunaux.

    Espérons que Dave, s'il est innocent, trouvera du réconfort auprès de ses collègues Gilbert Rozon et Sophie Edelstein, les deux autres jurés de l'aventure.
    (Photo © Abaca)


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  • Sebastian Piñera n'aurait pas pu rêver plus belle image : lorsque le deuxième mineur, Mario Sepulveda, est sorti de la mine sous l'œil des caméras mercredi 13 octobre, il a brièvement embrassé sa femme avant de se tourner vers le président chilien pour lui offrir des pierres ramenées du fond.

    Le président l'a pris dans ses bras, et l'accolade entre les deux hommes a duré plus longtemps que les retrouvailles du couple. La preuve d'une reconnaissance sincère du rescapé envers son président qui fera le tour du monde en quelques heures.

    Le 5 août, lorsque l'éboulement est survenu dans la mine de San José, les enquêtes ne créditaient le président Piñera que de 46 % d'opinions favorables, soit le plus bas niveau pour un chef d'Etat depuis le retour de la démocratie au Chili en 1990, et ce seulement cinq mois après son investiture. Dans le sud du pays, il devait faire face depuis juillet à la grève de la faim de 34 indiens mapuches emprisonnés après des émeutes qui exigeaient de ne pas être jugés en "terroristes". Sur la côte et dans le centre du pays, les critiques de la gestion gouvernementale des conséquences du violent séisme du 27 février se faisaient de plus en plus nombreuses.

    "PLUS FIER QUE JAMAIS D'ÊTRE PRÉSIDENT DU CHILI"

    Dès le 6 août, alors qu'on est encore sans nouvelles des 33 hommes, Sebastian Piñera s'adresse à la nation et prend le pari risqué d'affirmer que les mineurs sont vivants, jurant de faire "tout ce qui est humainement possible" pour les ramener. Le lendemain, il interrompt un voyage officiel en Colombie pour gagner le désert d'Atacama. Et le 22 août, c'est lui qui annonce triomphalement, en direct à la télévision, que les 33 hommes ont donné signe de vie, en griffonnant un message sur un morceau de papier, glissé au bout d'une sonde utilisée par les secours.

    "Aujourd'hui, le Chili tout entier pleure de joie et d'émotion" lance alors le chef de l'Etat dans un discours exaltant les valeurs patriotiques : "Je me sens plus fier que jamais d'être chilien et d'être président du Chili, je me sens plus fier que jamais de notre peuple et je crois que nous ne pouvions mieux commencer ce mois où nous célébrons le bicentenaire de l'indépendance du pays (...) Ceci reflète ce qu'un pays peut réussir quand il est uni."

    Fin septembre, pourtant, les premières critiques se font sentir. Devant les caméras, Piñera est revenu à la mine avec le premier message des mineurs gravé sur une plaque de cuivre, pour l'offrir aux familles. Mais certaines sont restées incrédules : "Tout ça, c'est de la politique. C'est sale. C'est de la fraude et de la propagande. Ils jouent avec les sentiments de nos êtres chers", confiait Nelly Bugueño, la mère de Victor Zamora, à CNN. La sœur d'un autre mineur révélait que certaines opérations de secours avaient été retardées pour attendre la présence du président, comme ce 22 août justement, où les secouristes avaient patienté plusieurs heures, une fois reçue la preuve de vie, pour laisser Piñera en tirer partie.

    Et quand Piñera a déclaré le 4 octobre que le sauvetage, annoncé pour la deuxième quinzaine du mois, pourrait finalement intervenir plus tôt (juste avant son départ pour une tournée en Europe, du 15 au 22 octobre), l'opposition chilienne a douté qu'il s'agisse d'une simple coïncidence : "J'espère que la décision du sauvetage sera prise d'un point de vue technique et non politique", a déclaré la sénatrice socialiste Isabel Allende, élue de la région nord d'Atacama. "Rien ne doit être accéléré, tout doit être fait avec une extrême prudence, car on ne peut subordonner les secours à l'agenda du président !", a-t-elle ajouté.

    Toujours est-il que Sebastian Piñera sort renforcé de la triste aventure des mineurs, tant au plan national qu'au plan international : mercredi matin, il a reçu les félicitations des chefs d'Etat du monde entier pour sa bonne gestion du sauvetage, et la dernière enquête d'opinion publiée en septembre par l'agence Adimark (.pdf) notait une nette remontée de sa popularité depuis la mi-août, à 53 % d'opinions favorables, le niveau lors de son investiture. 74 % des sondés louaient notamment sa "capacité à faire face à des situations de crise".

    Cette remontée de popularité pourrait aider Piñera à faire voter par le Congrès, où il ne dispose pas de la majorité, son projet de relèvement de la taxe imposée aux compagnies minières : il prévoit une augmentation temporaire de cette taxe afin de participer à la reconstruction du pays en échange d'une période de stabilité fiscale plus longue pour le secteur. Une première version du texte, présentée peu après le séisme du 27 février, avait été rejetée.

    GOLBORNE, MINISTRE PRÉFÉRÉ DES CHILIENS

    Mais c'est un autre qui est devenu en deux mois l'homme politique le plus populaire du pays : le ministre des mines Laurence Golborne, omniprésent à San José. Avant l'accident, rares étaient les Chiliens qui connaissaient cet ingénieur de 49 ans, devenu chef d'entreprise dans la grande distribution et nommé en mars au gouvernement. Mais le voilà, qui, deux jours après l'accident, annonce larmes aux yeux que les secours ne pourront pas intervenir rapidement en raison de nouveaux éboulements. Sa renommée est faite : présent tous les jours près de la mine, il est peu à peu devenu le principal contact entre les mineurs et leurs familles, répondant par exemple sur le site, en pleine nuit, à une interview en direct sur CNN.

    Depuis, on trouve dans le commerce des T-shirts à son effigie, ses soutiens s'articulent sur les réseaux sociaux, et certains commentateurs suggèrent qu'il pourrait désormais briguer la présidence en 2013, puisque le président au Chili ne peut effectuer deux mandats de suite.

    Si début août, seuls 16 % des Chiliens disaient connaître Golborne, il était familier à 72 % d'entre eux dans la dernière enquête Audimark pour le mois de septembre (.pdf). Fin août, il était devenu leur ministre préféré avec 91 % d'opinions favorables ! "Depuis trente ans que nous faisons des sondages, je n'avais jamais vu une hausse si forte, si soudaine", a commenté le directeur d'Aidmark, Roberto Mendez. "C'est l'impact des images, estime le publiciste Angel Carcavilla. Les gens l'ont vu aux côtés de la sonde, buvant le maté [boisson traditionnelle] avec les familles des mineurs, prenant froid, transpirant. Quasiment comme un héros." Face à sa subite popularité, le ministre s'est contenté fin août, sur son compte Twitter, d'un simple "Merci pour votre soutien. C'est comme ça que j'aime le Chili : content et uni dans un but commun. Ensemble nous pouvons faire bien plus."

    La gouvernement s'est posé moins de questions, et se gargarise. Sa porte-parole Eva von Baer a estimé que les Chiliens reconnaissaient "la nouvelle forme de gouverner, de faire face aux problèmes avec décision, conviction, sens de l'urgence et bons résultats. Aidés bien sûr en ce cas, de la main de Dieu".

    Le Monde.fr


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  • Hollywood livre son histoire des origines de Facebook dans un thriller plein de trahisons, d'élitisme et de cupidité dans le film "The Social Network", portrait à charge sans pitié du jeune patron du site de socialisation, Mark Zuckerberg.

    Le film, qui sort le 1er octobre aux Etats-Unis, et qui sort ce mercredi en France, raconte l'histoire d'un jeune étudiant mal dans sa peau et isolé de la prestigieuse université Harvard, soudain admiré lorsqu'il crée un trombinoscope en ligne en 2003, et n'hésitant pas à trahir ses camarades quand il lance ce qui devient finalement Facebook en 2004.

    Lorsque la chaîne de télévision ABC lui a demandé cet été s'il avait l'intention de le voir, Mark Zuckerberg, 26 ans, a répondu "je ne crois pas". Mais il a aussi relevé dans un rire que l'acteur l'incarnant, Jesse Eisenberg, était le cousin d'un ingénieur travaillant pour lui, comme pour mieux illustrer l'omniprésence de son site.

    Le film a été réalisé par un spécialiste des thrillers, David Fincher ("Seven", "Fight Club"...), sur un scénario d'Aaron Sorkin, créateur de la série "A la Maison Blanche", et est basé sur un livre racoleur: "La revanche d'un solitaire, la véritable histoire du fondateur de Facebook".

    Au centre de l'intrigue figurent des accusations de trahison qui ont fait l'objet de règlements en justice, d'une part d'un ancien ami plus fortuné qui avait avancé les premiers milliers de dollars nécessaires au développement de Facebook, et d'autre part d'un groupe d'étudiants plus âgés qui auraient engagé Mark Zuckerberg pour qu'il développe un réseau social.

    L'un de ces anciens étudiants est l'athlète Tyler Winklevoss, qui était très en vue à Harvard à l'époque grâce à ses prouesses de rameur et son appartenance au club le plus huppé du campus.

    Pour M. Winklevoss, le film montre que "Mark nous a fait quelque chose de terrible".

    "Si c'était une histoire inventée de toutes pièces, votre éditeur dirait que ça va trop loin, personne ne la croirait", raconte M. Winklevoss à l'AFP.

    Tyler Winklevoss, son frère jumeau Cameron et leur ami Divya Narendra affirment que M. Zuckerberg leur a volé l'idée d'un réseau social, leur faisant croire qu'il travaillait pour eux alors qu'il oeuvrait à son propre site. Ils ont obtenu en justice 20 millions de dollars de réparation et 45 millions de dollars en actions, mais ont fait appel.

    Face à la campagne de promotion massive entourant le film, Facebook a souligné lundi qu'il s'agissait d'une "fiction". "Ce qui est plus important, c'est la construction d'un service utile et innovant que les gens aiment utiliser pour se connecter", a ajouté le site.

    Mais M. Zuckerberg a reconnu à plusieurs reprises avoir commis des "fautes" de jeunesse. "J'ai créé le site quand j'avais 19 ans", plaide-t-il.

    "Je ne peux pas changer le passé", a-t-il aussi convenu lors d'une conférence en juin. "Si j'avais su à l'époque ce que je sais maintenant, j'espère que je n'aurais pas fait les mêmes erreurs".

    Une ancienne camarade de promotion, la journaliste Rebecca Davis O'Brien, a relevé pour sa part sur le site The Daily Beast que le portrait dressé par le film sonnait un peu faux.

    Plutôt qu'un provincial avide de reconnaissance, Mark Zuckerberg est un fils de dentiste aisé, arrivé à Harvard auréolé d'une réputation de génie précoce après avoir repoussé une offre de plusieurs millions de dollars de Microsoft.

    Pour Josh Bernoff, spécialiste des réseaux sociaux au cabinet Forrester, le site n'a de toutes façons pas grand souci à se faire. "Je ne crois pas que les gens s'inscrivent sur Facebook à cause de la personnalité ou du comportement du fondateur, pas plus qu'ils utilisent Microsoft Word selon qu'ils aiment ou non Bill Gates".


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  • Connue pour son rôle dans la saga Star Wars, Carrie Fisher peut multiplier les tournages, elle restera dans l'imaginaire collectif comme l'interprète de la princesse Leia. Pourtant, l'actrice n'est pas aussi pure que le personnage qui l'a rendue célèbre : "J'ai pris de la cocaïne sur le plateau de 'L'Empire contre-attaque', lors du tournage sur la planète de glace. Je n'aimais pas spécialement la cocaïne, je prenais simplement ce qui me permettait de planer" a-t-elle avoué de passage à Sydney pour la promotion de son spectacle comique 'Wishfull Drinking'.

    Et l'actrice de raconter pourquoi elle a arrêté de se droguer, elle qui a été internée en hôpital psychiatrique, qui a participé à des cures de désintoxication et qui a même fini aux urgences après une overdose : "Soudain, j'ai réalisé que je prenais plus de drogues que la plupart des gens de mon entourage et que mes choix devenaient de plus en plus limités (...) Mais ce que je prenais était difficile à trouver (...) Comme les drogues que je recherchais étaient illégales, sans compter les montants que je consommais, je n'ai jamais réellement eu de problèmes (...) Si j'avais été dépendante à l'alcool, que l'on trouve à tous les coins de rue, je serais déjà morte."

    Pourtant, Carrie Fisher ne blâme personne d'autre qu'elle-même concernant sa toxicomanie : "Cela relève de ma propre responsabilité. Si Hollywood avait un rôle à jouer là-dedans, nous serions tous des drogués."
    (Photo © Abaca)


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