• Greenpeace a organisé samedi des "pétrole mob" dans 17 villes de France, où des militants se sont enduits le corps d'une substance noire pour dire "stop au pétrole à tout prix".

    A Paris, sur une place à proximité du Centre Georges Pompidou (Beaubourg), une quinzaine de militants en maillots de bain se sont tartinés le corps d'un mélange d'huile, de mélasse, de chocolat et de miel. Ils ont pris pendant une quinzaine de minutes des positions figées: l'un la main arrêtée dans son élan alors qu'il se coiffe, l'autre alors qu'elle se maquille ou deux autres encore se serrant la main.

    "Comme à Pompéi" ou "comme les oiseaux mazoutés", soulignait Savannah, une militante.

    Il s'agissait pour l'organisation écologiste de dire "non à la fuite en avant vers des pétroles toujours plus sales et plus dangereux", selon les tracts distribués aux curieux.

    La même opération s'est répétée dans plusieurs autres villes, telles que Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille et Toulouse.

    Greenpeace veut un arrêt des forages profonds dans l'Arctique, région qui constitue "l'habitat d'oiseaux et mammifères marins uniques au monde", rappelle l'ONG. Elle s'insurge aussi contre l'extraction de pétrole à partir de sables bitumineux, qui utilise pour un baril de pétrole "5 barils d'eau" et émet "jusqu'à 5 fois plus de gaz à effet de serre" que le pétrole conventionnel.

    Greenpeace a rappelé aussi la marée noire dans le golfe du Mexique, "l'une des pires catastrophes pétrolières de toute l'histoire", où "80% du pétrole (répandu) serait encore présent".


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  • Quelques semaines avant la traditionnelle remise des Nobel, les "IgNobel" ont récompensé jeudi aux Etats-Unis des travaux pour le moins "décalés", comme une étude montrant qu'il est possible de soigner l'asthme en faisant des tours de... montagnes russes.

    Les IgNobel --un mot qui se prononce en anglais comme "ignoble"-- sont décernés depuis 1991.

    Dix prix ont été décernés dans diverses catégories au cours d'une cérémonie organisée à la prestigieuse université d'Harvard et diffusée sur le site vidéo Youtube.

    Le prix d'"Ingénieurie" est allé a une équipe anglo-mexicaine qui a inventé une nouvelle manière d'étudier les baleines: utiliser un hélicoptère radio-commandé pour capter la bave des grands cétacés.

    Une paire de scientifiques néerlandais a gagné dans la catégorie "Médecine" pour avoir découvert qu'il était donc possible de soigner l'asthme en faisant un tour de montagnes russes.

    Le prix de "Physique" a récompensé des chercheurs de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, dont les travaux ont établi que porter des chaussettes à l'extérieur de ses chaussures permettait de régler une bonne fois pour toutes les problèmes de glissades sur chemins verglacés.

    Le prix de la "Paix" a salué les avancées de trois Britanniques qui ont démontré que jurer permettait de soulager la douleur. Des travaux montrant que les microbes pouvaient rester accrochés aux barbes ont reçu le prix de la "Santé".

    Le prix de l'"Economie" a été décerné ironiquement aux dirigeants de Goldman Sachs, AIG, Lehman Brothers et autres acteurs de la profonde crise financière américaine pour avoir inventé de "nouvelles manières d'investir de l'argent, permettant de maximiser les gains financiers et de minimiser les risques pour l'économie mondiale".

    Des chercheurs italiens ont reçu le prix du "Management" pour avoir "démontré mathématiquement que les organisations deviendraient plus efficaces si les promotions étaient attribuées de manière aléatoire".

    Enfin, une équipe sino-britannique est répartie avec le prix de "Biologie" pour avoir apporter la preuve d'une découverte majeure: les chauve-souris pratiquent la fellation.


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  • Les simulations de football comptent parmi les jeux vidéo les plus populaires et les porte-étendard du genre, Fifa 11 de l'éditeur américain Electronic Arts et Pro Evolution Soccer 2011 (PES 2011) de son concurrent japonais Konami, s'opposent frontalement cette année.

    Pour la première fois, les deux rivaux sont entrés sur le terrain en même temps cette semaine, alors que Fifa devançait jusqu'alors l'arrivée de son adversaire chez les revendeurs.

    "Il y a toujours eu cette légende urbaine qui disait que les gens achetaient Fifa pour attendre PES. Cette année, les joueurs ont un vrai dilemme et doivent choisir tout de suite entre les deux", souligne auprès de l'AFP Nicolas Dyan, chef de produit Pro Evolution Soccer à Konami France.

    L'enjeu est important pour l'éditeur japonais: sa production a longtemps été considérée comme la référence, mais l'arrivée de la nouvelle génération de consoles a rebattu les cartes.

    Plus beau, plus accessible tout en étant plus réaliste, Fifa a réussi sa mue depuis trois ans, même si son concurrent jouit toujours d'une belle cote auprès de ses fans de la première heure.

    Au niveau du contenu, le jeu de l'éditeur américain a l'avantage et offre plus de clubs, plus de sélections nationales et les vrais noms de tous les joueurs.

    De même, il permet de réellement différencier les personnages à l'écran, le style tout en puissance de l'Ivoirien Didier Drogba contrastant avec la virtuosité de l'Argentin Lionel Messi.

    Toutefois, si la plupart des joueurs virtuels ressemblent à leurs alter ego réels, certains sont totalement ratés, à l'image du Marseillais Mathieu Valbuena affublé d'un catogan qu'il n'a jamais porté...

    "Il y a quelques erreurs mais tout cela va être rapidement modifié grâce à un correctif que nous allons mettre en ligne", a précisé à l'AFP Antoine Cohet, responsable marketing d'Electronic Arts en France.

    Quant à l'ambiance dans le stade, les chants les plus connus sont de la partie, aussi bien dans Fifa 11 que dans PES 2011, et donnent presque l'impression de se trouver dans une vraie enceinte sportive.

    Manette en main, les deux titres obligent à construire patiemment les actions: les passes doivent être parfaitement dosées et orientées pour arriver jusqu'à leur destinataire. Les différencier est donc surtout une question de goût.

    Leur durée de vie est importante, en raison de la profusion des possibilités qu'ils offrent. A titre d'exemple, Fifa permet pour la première fois de se placer dans la peau du gardien de but et de constituer une vraie formation avec dix autres joueurs.

    PES, de son côté, propose une ligue en ligne avec matches à heure fixe, joueurs à recruter aux enchères, le tout avec l'obligation de maintenir son club dans une bonne situation financière.

    Au-delà du simple jeu, les simulations de football ont aussi gagné leurs galons d'objets de compétition: les tournois PES League et Fifa Interactive World Cup, organisés par les deux éditeurs, vont prochainement être rejoints par une fédération baptisée Manifoot.

    Lancée lors du salon Paris Games Week, fin octobre à Paris, elle ambitionne de créer un groupe de joueurs -sur consoles- professionnels, avec d'importants lots à la clé, le tout sous l'égide de l'attaquant du Paris Saint-Germain Peguy Luyindula.


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