L'histoire de l'Autrichienne Natascha Kampusch a fait le tour du monde : enlevée à 10 ans par un pervers sexuel, Wolfgang Priklopil, elle a été séquestrée pendant huit longues années. Elle revient sur l'enfer qu'elle a vécu dans un livre intitulé 3096 jours, en référence aux nombres de jours où elle est restée en captivité.

Âgée aujourd'hui de 22 ans, Natascha Kampusch a trouvé la force de raconter son calvaire : les violences, les humiliations, ses tentatives de suicide mais aussi les viols. A l'occasion de la sortie du livre en France (il est en librairie depuis un mois en Autriche), la jeune femme a accepté une interview avec le magazine Le Point. Elle a déclaré : "Il voulait me voler mon énergie pour que je ne puisse pas me débattre, que je ne pense plus à l'évasion. En me privant, il m'a empêchée de penser. Quand on a très faim, toutes les pensées tournent autour de la nourriture et de rien d'autre. Et on a très froid, très, très froid, on a le vertige. Il fait noir, très sombre."

Même si elle a écrit un livre, il est impossible pour Natascha Kampusch de tourner la page sur cette sombre histoire. Encore aujourd'hui, elle se demande pourquoi il l'a choisie elle en la regardant sur une simple photo de classe. "Cela réveille des questions dans ma tête. Comment l'a-t-il vue ? De qui a-t-il obtenu cette photo ? Et puis comment lui est-il venu à l'idée que, parmi ces enfants, ce serait moi sa victime ?" continue-t-elle de s'interroger.

Natascha Kampusch ne sait pas encore ce qu'elle va faire de la maison de son bourreau dont elle a hérité (il s'est suicidé quelques heures après qu'elle se soit enfuie) : "J'y vais lorsqu'il faut relever les compteurs d'électricité, je n'y vais jamais seule. Il a fallu que je change le compteur d'eau."

3096 jours, de Natascha Kampusch, aux éditions JC Lattès, 250 p., 19 €
(Photo © Abaca)

La comédienne américaine Eva Longoria vit un rêve éveillé : elle joue dans une série à succès, Desperate Housewives, elle est folle amoureuse de son mari le joueur de basketball Tony Parker et elle est l'heureuse propriétaire d'un restaurant qui cartonne à Hollywood, Beso. Mais Eva Longoria, qui est l'une des actrices les populaires de la planète, voit peut-être la roue tourner dans le mauvais sens. Le 20 octobre, en quittant son établissement, elle a eu un léger accrochage sur Hollywood Boulevard et celui-ci pourrait bien lui coûter cher.

Car si a priori, elle n'avait pas été blessée et qu'elle ne semblait pas en tort, voilà que le conducteur de l'autre véhicule accidenté compte porter plainte contre la star. Roman Gasparyan estime qu'Eva Longoria est l'unique responsable de cet accident, car d'après lui, il était à l'arrêt lorsque la comédienne est venue s'encastrer dans sa voiture. Il réclame donc des dommages et intérêts, car il a déclaré souffrir du cou et du dos ainsi que d'anxiété. Il a même expliqué avoir eu de sévères maux de tête. Selon un témoin Eva Longoria avait les yeux "rouges et injectés de sang" ce soir-là...

Roman Gasparya est-il sincère ou souhaite-t-il arnaquer l'une des célébrités les plus riches d'Hollywood ? Car le site Internet TMZ avait interrogé les autorités après l'accident. Et d'après leurs dires, Eva Longoria n'était pas responsable de ce carambolage. En réalité, Roman Gasparyan aurait stoppé brutalement au milieu de la route, trop vite pour qu'Eva Longoria évite la collision.
(Photo © Abaca)

Un avion de chasse désarmé, un Mirage V, a été vendu aux enchères 102.000 euros (frais et livraison compris), vendredi à Paris, à un collectionneur français qui a requis l'anonymat, a indiqué à l'AFP la maison de ventes Artcurial.

Avec une mise à prix fixée à 30.000 euros, une dizaine d'enchérisseurs se sont disputés dans la salle et au téléphone ce gros jouet rendu inapte au vol et relativement encombrant: 13,85 m de long, 8,22 d'envergure et 4,50 m de haut.

Symbole de l'aéronautique française de défense et adopté par de nombreux pays, ce Mirage V BR-21 était le clou d'une importante vente de 600 objets aéronautiques intitulée "De l'aérostation au supersonique, 200 ans de légendes", dans le cadre des événements marquant le 50e anniversaire du vol inaugural du Mirage III en octobre 1960. Le montant total des enchères de cette importante vente a atteint 600.000 euros, frais compris.

"Cette vente a été exceptionnelle dans cette spécialité. Les résultats ont été trois fois supérieurs aux estimations. Dans la salle et au téléphone, les enchérisseurs ont été très actifs. Dans le cas du Mirage ou d'autres pièces d'aéronautique, on observe que des productions industrielles peuvent atteindre des côtes d'oeuvres d'art", a indiqué à l'AFP le commissaire-priseur Hervé Poulain.

Appartenant à un précédent collectionneur, le Mirage revendu vendredi avait été mis en service par l'armée belge en janvier 1971 et intégré à la 42e escadrille de la Force aérienne de Florennes. Il a totalisé 2.769 heures de vol pour 2.566 atterrissages.

Des instruments de bord, des pièces de fuselage, des cockpits et des ailes d'appareils ayant appartenu entre autres aux armées suisse et belge ont été également dispersés. Une partie des lots a été vendue au profit de la fédération "Cheer Up", qui soutient de jeunes malades atteints de cancer.

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Amener une personne à se dévêtir devant sa webcam lors de "chats" érotiques, puis la menacer de poursuites en se faisant passer pour une administration, avant de lui proposer un arrangement financier, c'est la dernière arnaque sur internet, révélée vendredi par les gendarmes.

Deux hommes ont porté plainte récemment en Gironde, selon le groupement départemental qui a dévoilé l'affaire, mais c'est en tout une cinquantaine de plaintes qui ont été déposées dans l'ensemble du pays, émanant d'hommes mais aussi de femmes. La victime est appâtée par une personne lui demandant si elle veut "être son contact", puis les deux interlocuteurs s'installent devant la caméra de leur ordinateur respectif.

Lorsque la conversation s'échauffe, l'escroc pousse la victime à se dévêtir et à exécuter des gestes à connotation sexuelle. Quelques jours plus tard, le "chatteur" imprudent reçoit alors un mail, émanant "de la gendarmerie nationale de France", ou "d'Interpol" ou encore de "l'ambassade de France en Côte d'Ivoire", logos officiels à l'appui, l'informant généralement qu'il a "commis une infraction pédo-pornographique" passible de poursuites.

 A moins, bien sûr, qu'il ne résolve l'affaire par un virement allant de 1.000 à 3.000 euros, sur un compte Western Union. Sans quoi, la victime est également menacée de voir l'enregistrement de la scène pornographique à laquelle elle a participé diffusée sur le web. Les gendarmes ne sont pas en mesure d'indiquer combien de personnes ont pu ainsi se faire prendre dans cette escroquerie.

Mais ils estiment que la cinquantaine de plaintes ne représente qu'une infime partie des personnes qui ont ainsi accepté de participer à ces jeux érotiques dangereux.

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