• Les fausses dents de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, connues commes "les dents qui ont sauvé le monde" en 1939-45, ont été vendues aux enchères jeudi près de 18.000 livres (21.500 euros), soit plus de trois fois l'estimation.

    La prothèse --spécialement créée pour empêcher le fameux zézaiement de Churchill dont le royaume en guerre écoutait chaque jour la voix martiale à la radio-- a été acquise par un collectionneur britannique, a annoncé un porte-parole de la maison d'enchères Keys of Aylsham à Norfolk (est).

    Le vendeur était Nigel Cudlipp, fils du prothésiste qui avait fabriqué les désormais célèbres fausses dents.

    Dans un entretien à la BBC, M. Cudlipp a raconté que Churchill avait coutume d'expulser son dentier dans un geste de rage lorsque les nouvelles du front étaient mauvaises.

    "Mon père racontait des tas d'anecdotes sur la façon dont Churchill mettait son pouce derrière ses dents pour les éjecter (...). Il disait qu'il pouvait savoir où en était l'effort de guerre à la distance qu'elles parcouraient dans la pièce et si elles atteignaient le mur opposé", a-t-il confié.

    "Churchill n'était pas un homme réputé pour sa patience", a-t-il ajouté.

    Seuls quatre jeux de fausses dents auraient été fabriqués. Churchill aurait emporté l'un d'eux dans sa tombe, un autre se trouve exposé dans un musée londonien où il est présenté comme les "dents qui ont sauvé le monde", et le troisième a été fondu.

    Parallèlement, le Churchill Archives Centre de Cambridge, qui gère un gigantesque fonds d'archives personnelles de l'homme d'Etat, a annoncé jeudi qu'il allait en rendre disponible une grande partie sur l'internet.

    Il s'agit notamment de près d'un million de pages de documents comprenant des projets de discours, des bulletins scolaires mais aussi des annotations sur son chat, ses chiens et sa perruche Toby.


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  • Romain Barras a été sacré champion d'Europe du décathlon, jeudi 29 juillet à Barcelone, apportant ainsi à la France sa deuxième médaille d'or en Catalogne après celle de Christophe Lemaitre sur 100 m mercredi. Le décathlète, cinquième des JO-2008 à Pékin, a totalisé 8 453 points à l'issue du 1500 m, dixième et ultime épreuve des deux jours de compétition. Au palmarès européen de la discipline, Romain Barras succède à Christian Plaziat (1990) et Alain Blondel (1994).

    En 100 m féminin, l'Allemande Verena Sailer a remporté le titre de championne d'Europe du 100 m, jeudi soir, à Barcelone, avec un temps de 11 s 10, devançant d'un centième la Française Véronique Mang, qui obtient l'argent. Une autre Française, Myriam Soumaré, complète le podium en 11 s 18.

    DÉCEPTION AU TRIPLE SAUT

    En triple saut, Teddy Tamgho, n'a pas réussi à gagner l'or malgré son statut de grand favori. Il a été devancé par l'Anglais Phillips Idowu, champion du monde en titre, qui s'est imposé avec un meilleur bond de 17,81 m, au quatrième essai. Le Britannique, 31 ans, a confirmé son titre obtenu l'été dernier à Berlin. En 2008, il avait déjà été sacré champion du monde en salle, avant que Tamgho ne lui succède cet hiver à Doha.

     

    L'Anglais Phillips Idowu, champion d'Europe du triple saut,  console le Français Teddy Tamgho, qui obtient le bronze sur l'épreuve.
    REUTERS/DOMINIC EBENBICHLER
    L'Anglais Phillips Idowu, champion d'Europe du triple saut, console le Français Teddy Tamgho, qui obtient le bronze sur l'épreuve.

     

    Le Français a dû se contenter d'un bond à 17,45 m (cinquième essai), simplement suffisant pour la médaille de bronze. Ce résultat catalan peut être considéré comme un échec pour le Français, premier médaillé français aux "Europe" dans cette spécialité depuis Serge Hélan, deuxième en 1994. Cette saison, le sauteur de Montreuil avait pourtant totalement dominé sa discipline. En mars, il a obtenu le titre de champion du monde en salle, avec le record du monde de la spécialité à la clé (17,90 m). Le 9 juillet, il avait remporté le titre national. Et le 12 juin à New York, il était devenu le troisième performeur de l'histoire en atterrissant à 17,98 m.


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  • Le site internet YouTube a porté jeudi de 10 à 15 minutes la durée maximale des vidéos que ses utilisateurs amateurs peuvent mettre en ligne, en réponse aux demandes.

    L'allongement des clips était "la demande numéro un" des internautes habitués à mettre en ligne leurs vidéos sur YouTube, a expliqué un responsable du site, Joshua Siegel, sur un blog officiel.

    "Nous vous avons entendus, et aujourd'hui nous avons le plaisir d'annoncer que nous avons porté la limite des chargements à 15 minutes", a-t-il dit, expliquant que cet allongement avait été rendu possible par des progrès technologiques.

    Seuls les particuliers étaient soumis à la limite de 10 minutes, des partenaires officiels de YouTube ayant déjà la possibilité de la dépasser. On trouve sur le site de plus en plus de programmes professionnels, y compris des longs métrages et des séries télévisées.

    YouTube, filiale depuis 2006 de Google qui l'a acheté 1,65 milliard de dollars, avait indiqué en mars que 24 heures de vidéos étaient mises en ligne sur le site toutes les minutes.


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  • Les "archives transactionnelles de communications électroniques" : cette expression barbare de quatre mots est au cœur d'un conflit grandissant entre le FBI, soutenu par l'administration Obama, les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) américains et les défenseurs de la vie privée.

    Les autorités américaines souhaitent en effet ajouter les "archives transactionnelles de communications électroniques" à la liste des documents auxquels le FBI peut avoir accès, sans l'aval d'un juge, dans les affaires touchant au terrorisme ou à la sécurité nationale, rapporte le Washington Post dans son édition du 29 juillet. En clair, les enquêteurs veulent un accès direct aux destinataires de courriels, aux heures et dates d'envoi de messages et, selon certaines interprétations, à l'historique de navigation d'un citoyen américain. Les fournisseurs d'accès à Internet seraient tenus de fournir ces informations, mais pas le contenu des e-mails envoyés ou reçus.

    "LETTRE DE SÉCURITÉ NATIONALE"

    Pour les services de sécurité américains, il n'y a pas de différence entre ces informations et un relevé de communications téléphoniques, document auquel ils peuvent d'ores et déjà avoir accès par l'envoi d'une simple "lettre de sécurité nationale" (National Security Letter, NSL), sans passer par la décision d'un juge. Entre 2003 et 2006, le FBI a envoyé plus de 190 000 lettres de ce type.

    Les défenseurs de la vie privée et les avocats des FAI arguent que l'adresse d'un correspondant est, de fait, plus privée qu'une adresse postale ou qu'un numéro de téléphone, parce qu'elle permet de déduire des informations de nature personnelle. Marc Zwillinger, un avocat spécialiste du sujet, interrogé par le Washington Post, note également que les limites des documents consultables par le FBI ne seraient pas clairement établies. "Qu'en est-il d'une demande d'amitié sur Facebook ? Est-ce l'équivalent d'un coup de téléphone ? D'un e-mail ?"

    En 2008, Barack Obama avait initialement fait campagne en promettant de mettre fin aux "écoutes illégales", opérées sous l'administration Bush pour la surveillance de terroristes présumés. Mais il s'était attiré de virulentes critiques de l'aile gauche démocrate, au cours de cette même année, en soutenant in fine une loi garantissant l'immunité aux entreprises de télécommunication qui avaient collaboré avec l'administration Bush.

    Le Monde.fr

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  • Le PS et les Verts ont dénoncé"une mise en scène" pour gagner du temps et un "spectacle inimaginable", jeudi 29 juillet, après l'audition du ministre du travail, Eric Woerth, tandis que l'UMP a dit espérer que cette audition scelle la fin de la "curée médiatique".

    "On assiste à une vaste opération de mise en scène pour ce qui concerne M.Woerth et surtout, avec M. Courroye [procureur de Nanterre], à une opération qui consiste à gagner du temps pour que la vérité ne soit pas faite", a réagi sur LCI le député Noël Mamère (Verts). M. Mamère a évoqué une "affaire d'Etat" concernant "le financement de la campagne présidentielle de M. Sarkozy. On est aussi dans une affaire Sarkozy".

    "On est dans un spectacle inimaginable et exceptionnel", a déclaré de son côté Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale PS à la justice, également sur LCI. "Personne ne sait ce qu'a dit Eric Woerth. Il est resté huit heures avec les policiers de la brigade financière. Je n'ai rien entendu qui permette de répondre à la question du conflit d'intérêts", a-t-elle ajouté.

    M. Mamère et Mme de la Gontrie ont répété qu'ils souhaitaient la nomination d'un juge d'instruction dans l'affaire Woerth/Bettencourt. "Eva Joly avait raison de dire que tant que nous ne désignerons pas un juge d'instruction, tant qu'on n'ouvrira pas une information judicaire, il sera impossible de lancer par exemple des commissions rogatoires internationales pour savoir si le financement de la campagne de M. Sarkozy de la part de Mme Bettencourt a dépassé ce qui est légal", a déclaré M. Mamère.
    Mme de la Gontrie a jugé que "continuer d'assumer des fonctions de ministre dans cette situation est assez particulier. Cela ne pose pas de problème ni à Nicolas Sarkozy, ni à François Fillon, ni à Eric Woerth".

    "CHASSE À L'HOMME ÉHONTÉE"

    Interrogé sur l'impact de cette affaire pour le ministre, mis en cause pour conflit d'intérêts, Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, a pour sa part estimé jeudi sur LCI "qu'elle laisse une trace, c'est une évidence, parce que vous connaissez l'adage 'calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose'". Eric Woerth "fait l'objet d'une chasse à l'homme absolument éhontée et à mes yeux tout à fait scandaleuse", a-t-il poursuivi. "J'espère que cette audition permettra à la justice de suivre son cours et à la curée médiatique dont il vient d'être l'objet de s'estomper définitivement", a ajouté M. Paillé.

    "Je pense que le professionnalisme d'Eric Woerth, son sens de l'intérêt général, finiront avec le temps par effacer tout ce qui pourrait rester de cette dramatique affaire", a-t-il dit. "Il faut très vite passer à autre chose" pour "effacer cet épisode difficile", selon M. Paillé. Interrogé sur un éventuel départ de M. Woerth du gouvernement, à la faveur du prochain remaniement, le porte-parole a rappelé que "le propre d'un remaniement, c'est que personne n'est jamais certain de rester au gouvernement. C'est la loi du genre".

    (Lemonde.fr)


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