• Le 11 février dernier, Whitney Houston disparaissait, laissant derrière elle un vide immense dans le monde du show business américain. Lors de funérailles émouvantes une semaine plus tard, ses proches lui rendait hommage à l'église baptiste de New Hope à Newark, dans laquelle la chanteuse avait débuté comme enfant de choeur. Parmi les invités, de nombreuses célébrités, telles qu'Alicia Keys, Mary J. Blige ou son partenaire dans le film Bodyguard, Kevin Costner. Mais surtout, était présente sa fille Bobbi Kristina, fragilisée depuis le décès de sa maman.

    La jeune femme de 18 ans a fait une frayeur à sa famille le jour de l'enterrement de sa mère. D'après le magazine Daily Beast, Bobbi Kristina se serait éclipsée durant l'événement, sans prévenir quiconque, pour être finalement retrouvée sous l'emprise de la drogue quelques heures plus tard dans une chambre d'hôtel de la ville. Ce n'est pas la première fois que la jeune femme aurait succombé aux sirènes des produits stupéfiants. En mars 2011, celle qui souhaite aussi devenir chanteuse avait été prise en photo en pleine consommation de cocaïne, et elle était entrée en cure de désintoxication peu après.

    "C'est assez horrible. Ils ont essayé de sauver Whitney, et cela n'a pas marché. Maintenant, avec Bobbi, tout le monde a peur que l'histoire ne se répète. Bobbi Kristina est tout ce qui reste de Whitney pour Cissy (la mère de Whitney Houston, ndlr). Elle est tellement fatiguée, mais elle est prête à se battre pour sa petite-fille", explique un proche de la star.

    Selon le porte-parole de la famille la chanteuse disparue, Bobbi Kristina n'aurait pas du tout consommé de drogue cet après-midi là : "Il y a une confusion à propos des agissements de Bobbi Kristina, hier soir, mais elle va bien. Elle a besoin d'être seule. Elle ne se droguait pas, mais, comme vous pouvez l'imaginer, elle traverse une période très difficile".

    (Photo © Abaca|voila.fr)


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  • Voila.fr

    Nespresso s'est allié avec Orange pour proposer à ses clients professionnels des machines à café connectées à internet via des cartes Sim leur permettant de communiquer directement avec elles afin d'améliorer son service de maintenance.

    Ces deux machines, Aguila et Zenius, présentées comme les premières connectées à internet, permettent à la filiale de Nestlé de se lancer dans le Machine-to-Machine (M2M) et de réduire ainsi ses coûts de maintenance tout en améliorant sa relation client.

    "Cette communication dans les deux sens permet d'effectuer des diagnostics à distance de la machine et d'organiser des visites de maintenance préventives au besoin", indique le groupe dans un communiqué.

    Destinées aux professionnels Elles permettront également de suivre l'évolution des stocks chez les clients et d'optimiser les visites.

    "Elles fonctionnent à l'aide de cartes Sim Orange qui leur permettent de communiquer avec le centre de relations client Nespresso", ajoute-t-il.


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  • par David Rigoulet-Roze, chercheur à l'IFAS | lemonde.fr

    Alors que vient d'être adopté par les pays Occidentaux le principe d'un embargo pétrolier sans précédent associé à un gel

    des transactions avec la Banque centrale iranienne (BCI) pour faire plier l'Iran sur la poursuite de son programme

    nucléaire manifestement à vocation militaire, il est permis, sinon souhaitable, de se poser une question inconfortable

    entre toutes : celle de son efficacité putative. Une question régulièrement soulevée d'ailleurs par Israël – qui voit la

    possibilité d'une bombe iranienne comme une "menace existentielle" et pas seulement comme un risque pour l'équilibre

    international – au regard du résultat plus qu'incertain des précédents trains de sanctions votés depuis fin 2006. Sans

    invalider a priori le bien-fondé de la démarche ayant présidé à la mise en oeuvre de ce processus des sanctions, présentée

    comme l'unique – et ultime ? – alternative à des frappes militaires, s'engage-t-on nolens volens dans une voie susceptible

    de déboucher sur une issue militaire à la crise ? Il semble en effet peu probable que l'Iran, par fierté nationale perse,

    capitule sans conditions. Et ce, d'autant moins que les radicaux au pouvoir à Téhéran, sont convaincus, à tort ou à raison,

    que les Occidentaux, et plus précisément les Etats-Unis, ont une stratégie de regime change comme pour l'Irak au

    printemps 2003.

    Or, cette crise que nombre d'experts qualifiés n'hésitent pas à considérer comme la crise internationale probablement la

    plus grave par ses enjeux mondiaux depuis celle des missiles de Cuba en octobre 1962 a, ceteris paribus, d'étranges

    points communs avec celle-là dont les termes de sa résolution à l'époque pourraient être utiles aujourd'hui. En effet, on

    peut rappeler que son dénouement au profit de la paix mondiale reposait sur un accord "donnant-donnant" : le retrait des

    missiles fut décidé par Khrouchtchev le 26 octobre après engagement écrit de non-invasion de Cuba par le président

    Kennedy. Cette clause de non-invasion est vue aujourd'hui comme un point très important, sinon crucial, de la négociation

    : il aurait accéléré la sortie de crise en permettant aux Soviétiques d'éviter l'humiliation.

    Rappeler ces éléments n'est pas sans intérêt au regard de la crise actuelle avec l'Iran et des objectifs fondamentaux des parties en présence : du fait du syndrome obsidional qui affecte l'Iran depuis l'avènement de la République islamique en 1979, Téhéran a une obsession, celle de sa "sanctuarisation". Une obsession considérablement renforcée après 2001 par l'encerclement militaire américain à la fois en Afghanistan (renversement des Talibans en décembre 2001) et en Irak (renversement de Saddam Hussein en mai 2003). Quoiqu'on puisse penser de la nature actuelle éminemment problématique du régime iranien, cet argument stratégique d'une "sanctuarisation" ne se balaie pas d'un simple revers de main. L'histoire récente – notamment la guerre Iran-Irak – a probablement conduit Téhéran à conclure que la possession par l'Iran de la bombe atomique aurait évidemment dissuadé le dictateur baathiste de faire usage de ses armes chimiques – portant prohibées au niveau international – sans jamais avoir à rendre de comptes. Cela sous-tend certainement cette volonté farouche affichée par Téhéran de poursuivre son programme d'enrichissement d'uranium, par nature dual, en fonction précisément du degré d'enrichissement atteint : à vocation civile, si l'on n'excède pas 20 %, mais potentiellement militaire dès lors qu'on le fait passer à 90 %. Rappeler ces éléments permet de comprendre l'attitude iranienne, sans en accepter pour autant les attendus éminemment dangereux.

    Alors, comment sortir de cette aporie stratégique. Quel est l'objectif essentiel des Occidentaux ? Empêcher l'Iran de produire la bombe faute de quoi cela aurait des conséquences dévastatrices pour l'équilibre international : cela signifierait en effet que l'Iran condamnerait à terme la pérennité du TNP (Traité de non-prolifération) mis en œuvre au début des années 1970 précisément dans le prolongement de la crise de Cuba, avec l'idée que contenir le nombre de détenteurs de la bombe réduirait d'autant le risque démultiplicateur d'un dérapage incontrôlé. Or, l'Iran en est Etat-partie depuis qu'il l'a signé en 1968, avec tous les engagements que cela induit de sa part. Faute de quoi cela risquerait de pousser tous les autres pays de la région – qui ne s'en sont pas cachés du reste – à se lancer dans une course folle de prolifération. Sans parler de l'immunité géopolitique que conférerait la détention de la bombe par l'Iran de la République islamique d'Iran, laquelle aurait alors toute latitude pour faire aboutir ses menées potentiellement déstabilisatrices sans risquer d'avoir à en payer le prix.

    Comment alors parvenir au but précité d'empêcher l'Iran d'accéder au statut de puissance nucléaire militaire ? Certainement en convaincant Téhéran que cette "sanctuarisation" recherchée pourrait être obtenue sans nécessairement passer par l'acquisition de la bombe. En faisant valoir à Téhéran que l'Iran est d'ores et déjà une "puissance du seuil" – à l'instar du Japon qui pourrait faire la bombe en un mois mais qui s'y refuse par esprit de responsabilité historique – depuis que le président Mahmoud Ahmadinejad a ostensiblement déclaré le 11 avril 2009 que son pays maîtrisaît le "cycle complet de l'enrichissement d'uranium". Il ne s'agit pas de faire preuve ici de naïveté ni de complaisance. Mais comme l'avait déclaré feu Yitzhak Rabin à ses opposants au dialogue avec le dirigeant palestinien Yasser Arafat : "C'est avec les ennemis les plus farouches que vous faites la paix, pas avec des amis." Et c'est là que l'on retrouve l'affaire de la crise des missiles avec la promesse américaine de ne jamais attaquer Cuba, si La Havane renonçait définitivement à accueillir sur son sol des missiles nucléaires russes. Dans la crise actuelle sur le nucléaire iranien, cela supposerait de mettre tout le passif sur la table en proposant à l'Iran un Great bargain ne couvrant pas uniquement la question nucléaire mais aussi la place de l'Iran dans l'architecture régionale. Cela est envisageable dès lors que toutes les parties en présence feraient preuve de réalisme et de transparence sur leurs buts respectifs, ce qui suppose pour les Occidentaux de certifier qu'ils ne visent pas un regime change et pour Téhéran de renoncer à sa stratégie de la taqqiya (dissimulation) propre à la culture chiite appliquée à la problématique nucléaire.

    Alors pourraient être posés les termes de la résolution de cette crise : l'engagement explicite de la part de l'Iran d'un renoncement à produire la bombe avec la ratification du protocole additionnel de l'AIEA relatif aux inspections intrusives en échange d'une assurance fournie par les Occidentaux en général, et les Etats-Unis en particulier. Un engagement contractuel qui pourrait même être cautionné par les Brics dont deux d'entre eux ont officiellement et effectivement renoncé au nucléaire militaire – le Brésil en 1990, l'Afrique du Sud après la fin de l'Apartheid en 1989 avant d'adhérer au TNP en 1991 – de garantir la "sanctuarisation" de l'Iran nonobstant la nature du régime. Une fois les termes de la question posés, si l'objectif de l'Iran devait finalement s'avérer être autre que celui d'une "sanctuarisation" stratégique, alors la Communauté internationale n'aurait d'autre choix que d'en assumer les attendus en poussant jusqu'au bout la logique des sanctions et ce qu'elle peut éventuellement induire en termes militaires.


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  • J'avais besoin d'un exutoire à ma colère", c'est ainsi que Nadège, qui veut rester anonyme,

    décrit les cours de karaté. Elle les a démarrés quand elle a appris qu'elle avait un cancer du

    sein en 2010. "Ce sport a été une révélation. Cela m'a permis de prendre l'initiative, d'être

    actrice de ma santé, plutôt que d'être spectatrice du ballet des soignants. Après le traitement,

    on a l'impression d'être abandonné, explique cette jeune femme de 37 ans, le fait de pouvoir

    crier, de faire le fameux kiai ("le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une

    technique") soulage."

    Le sport est utile en termes de prévention du cancer, mais aussi en cours de traitement. Une note de l'Institut national du cancer (INCa), publiée le 14 février, dresse l'état des connaissances actuelles. Elle indique que l'activité physique est associée à une diminution de 25 % à 30 % de survenue des cancers du sein (surtout après la ménopause), du cancer du côlon et de l'endomètre. Des publications mentionnent l'effet protecteur de l'activité physique pour d'autres cancers (poumon, pancréas, prostate, ovaire), mais "les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions", précise l'INCa.

    Une conférence s'est tenue sur ce sujet le 1er février, à Paris, lors du 7e Forum francophone de cancérologie, organisée par l'association Cancer, arts martiaux et information (CAMI), créée en 2000 par le docteur Thierry Bouillet, cancérologue au CHU Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté.

    Le bénéfice de l'activité physique après le diagnostic du cancer est démontré par de nombreuses études en termes de survie et d'amélioration de la qualité de vie, avec une réduction du risque de mortalité et de récidive. "La pratique d'une activité modérée trois heures par semaine ou d'une activité intense de trois fois vingt minutes par semaine diminue de 30 % le risque de mortalité prématurée", souligne le docteur Thierry Bouillet.

    "Les études montrent un "effet dose" : plus on fait de sport, mieux c'est. Souvent, les personnes qui pratiquent une activité sportive ont une alimentation plus saine, fument moins, etc. Ce sont autant de facteurs protecteurs contre la maladie", explique le professeur Martine Duclos, chef du service médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand. "Pendant longtemps, on a dit au patient, "reposez-vous" ; or, le fait de pratiquer une activité physique permet de lutter contre la fatigue", constate le professeur Michel Pavic, de l'hôpital d'instruction des armées Desgenettes à Lyon. Un symptôme qui affecte environ 80 % des patients tout au long de la maladie.

    Au-delà des effets prouvés sur la maladie, "la pratique d'un sport amoindrit les symptômes dépressifs, améliore l'image corporelle, permet d'avoir accès, dans la panoplie des traitements, à quelque chose de plaisant, cela peut aussi être rassurant pour les proches en renvoyant une image de normalité", souligne Sarah Dauchy, psycho-oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).

    "Quand on a un cancer, on en veut à son corps qui a trahi. L'estime de soi que l'on retrouve à travers le sport est fondamentale, j'ai eu le sentiment de m'être réapproprié mon corps, constate Cécile Monthiers, atteinte d'un cancer du sein. Le sport m'a permis de garder l'énergie pour ne pas sombrer."

    Des initiatives commencent à se développer. L'association CAMI offre, outre le karaté, de la danse, du tai-chi. Elle a débuté son activité au CHU Avicenne, et est aujourd'hui présente dans une vingtaine de lieux, en ville ou à l'hôpital. D'autres associations, comme la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) ou les comités départementaux de la Ligue contre le cancer, sont actifs.

    De même, l'Institut Curie, à Paris, en partenariat avec l'association Siel Bleu (Sport, initiative et loisirs) a lancé fin janvier un programme pilote d'activité physique à la fin du traitement. "Lorsqu'on m'a proposé de faire du sport, j'ai été surprise, mais lorsqu'on m'a dit que c'était bénéfique et que cela diminuait le risque de récidive, il n'y avait plus à réfléchir", explique Monique Rocher. Agée de 62 ans, opérée en décembre 2010 d'un cancer du sein, elle a démarré les cours de step à l'Institut Curie. Plusieurs patients mettent en avant l'intérêt des cours collectifs.

    "Le sport est important pour être bien dans son corps et dans sa tête, et faire autre chose que de lutter contre la maladie", explique aussi Nathalie Bordas, âgée de 39 ans, suivie à Curie. "Il est généralement admis que les personnes malades ne peuvent pas faire de sport. C'est une erreur, lance le docteur Bouillet.

    Mais attention, la pratique du sport pendant et après un traitement doit être encadrée, estiment les soignants. "Il faut être très vigilant. Le patient doit adhérer, avoir le goût pour cette activité physique, et être autonome", estime Jean-Marc Descotes. Un diplôme "sport et cancer" a été créé à l'université Paris-XIII.

    Mais dans les faits, combien de médecins parlent de la pratique du sport à leurs patients ? "Oui, il faut bouger, oui, les médecins doivent être des prescripteurs", lance Cécile Monthiers, qui avoue mettre sur son agenda "kiné" et pas "sport", car ce serait considéré comme un luxe.

    Les pouvoirs publics sont encore peu sensibilisés à cette question. Selon le docteur Bouillet, "l'Etat devrait faciliter la mise en place d'un réseau avec des associations labellisées, ce qui permettrait en outre d'économiser de lourdes dépenses à l'assurance-maladie".


    Pascale Santi | LeMonde.fr


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  • L'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a été placé en garde à vue, mardi

    21 février, à Lille (Nord), pour "complicité de proxénétisme" et "recel d'abus de biens sociaux"

    dans l'affaire dite "du Carlton". M. Strauss-Kahn est arrivé aux environs de 8 heures pour être

    entendu par les enquêteurs de la police judiciaire.

    M. Strauss-Kahn doit être interrogé au sujet de soirées libertines auxquelles il aurait pris part, notamment à Paris et à Washington, afin de déterminer s'il savait que les femmes qui y participaient étaient des prostituées. Plusieurs de ces soirées ont été organisées et financées par deux entrepreneurs de la région de Lille, Fabrice Paszkowski et David Roquet.

    Les dernière ont eu lieu du 11 au 13 mai à Washington, à la veille de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de l'affaire du Sofitel de New York. Dans cette affaire où une femme de chambre, Nafissatou Diallo, accusait Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle, les poursuites pénales ont été abandonnées par la justice américaine.


    S'EXPLIQUER DANS CETTE AFFAIRE

    Si les juges d'instruction chargés du dossier estimaient les charges suffisantes à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn, il pourrait être poursuivi pour "complicité de proxénétisme" et "recel d'abus de biens sociaux". Ce dernier chef impliquerait que Dominique Strauss-Kahn ait eu connaissance de l'éventuelle origine frauduleuse des dépenses dont il aurait bénéficié.

    L'ancien favori socialiste des sondages dans la course à la présidentielle française peut être assisté d'un avocat en garde à vue, laquelle peut théoriquement durer jusqu'à quatre-vingt-seize heures, mais ne devrait pas excéder quarante-huit heures, a-t-on expliqué de source proche du dossier.

    L'ancien directeur général du Fonds monétaire international avait demandé à deux reprises à s'expliquer dans cette affaire, dès l'apparition de son nom dans la presse, à la mi-octobre. Me Henri Leclerc, l'un de ses avocats, avait déclaré en décembre que son client "pouvait parfaitement ignorer" que les femmes rencontrées lors de soirées libertines étaient des prostituées.

    Huit personnes ont été mises en examen dans ce dossier, parmi lesquelles trois responsables de l'hôtel Carlton de Lille, un avocat et un haut gradé de la police dans le Nord, le commissaire Jean-Christophe Lagarde.


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