• Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a annoncé dimanche qu'il se rendrait aux Etats-Unis pour des soins et demandé à ses compatriotes de lui pardonner ses erreurs dans un discours d'adieu cité par l'agence officielle Saba.

    "Je vais me rendre aux Etats-Unis pour des soins et je retournerai à Sanaa en tant que président du Congrès populaire général (CPG)", son parti, a déclaré M. Saleh, ajoutant qu'il demandait aux Yéménites "le pardon" pour les erreurs qu'il aurait commises durant ses 33 ans de pouvoir.

    Le départ de M. Saleh fait partie d'un accord de transition conclu avec l'opposition, octroyant à l'homme fort du Yemen et à ses proches l'immunité contre son départ. Cet accord, conclu en novembre à Ryad en Arabie saoudite, a été parrainé par l'ONU, les Etats-Unis et l'Union européenne. Il prévoyait le départ de M. Saleh du pouvoir au terme d'une élection présidentielle anticipée, prévue le 21 février et à laquelle le vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi, un homme de consensus, sera le seul candidat pour un mandat intérimaire de deux ans.

    LeMonde.fr


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  • Le site d'hébergement de fichiers Megaupload est le plus en vue parmi les centaines de sites internet fermés par les autorités américaines depuis 2010 en raison de leur offre illégale, issue du piratage ou de la contrefaçon.

    Plus de 350 sites ont déjà été "saisis" par les autorités depuis le lancement il y a plus de 18 mois d'une campagne baptisée "Operation In Our Sites", un jeu de mots qui avec une autre orthographe signifierait "dans notre ligne de tir".

    Un porte-parole des douanes (Immigration and Customs Enforcement, ICE) a assuré vendredi que l'opération contre Megaupload avait été menée par la police fédérale (FBI), et formellement ne faisait pas partie d'"Operation In Our Sites."

    Mais il a bien indiqué qu'elle correspondait à cette grande campagne anti-piratage lancée en juin 2010 avec la fermeture de 10 sites qui offraient des films piratés, certains quelques heures seulement après leur sortie en salles.

    Vendredi Matthew Smith, l'un des fondateurs du site NinjaVideo.net, l'un des premiers tombés dans le cadre d'"Operation In Our Sites", a été condamné à 14 mois de prison. La leader de l'opération, Hana Amal Beshara, avait été condamnée à 22 mois de prison il y a quelques semaines.

    Mais Megaupload avait une ampleur bien supérieure à Ninjavideo : seulement 500.000 dollars de gains illégaux en deux ans et demi pour le site fermé en 2010, contre 175 millions de dollars pour Megaupload, selon le FBI et le ministère de la Justice, ainsi qu'un préjudice estimé à 500 millions de dollars pour les détenteurs des droits d'auteur.

    "Operation In Our Sites" ne s'est pas limitée à l'offre de films piratés, traquant également l'offre de musique, de logiciels, de jeux et mêmes de biens physiques comme des vêtements, des produits électroniques et des médicaments.

    En novembre 2010, 82 sites avaient été visés, qui vendaient essentiellement des marchandises fabriquées en Chine comme des clubs de golf, des sacs à main, des foulards, des chaussures, des lunettes de soleil etc., ainsi que des films Disney, avec des intitulés comme Burberryoutletshop.com, louisvuitton-bags-forcheap.com, dvdcollectionsale.com, handbagcom.com ou mydreamwatches.com.

    Aujourd'hui lorsqu'un internaute tente de s'y rendre, il tombe sur un message : "Ce site a été saisi par les douanes (...) sur mandat d'un tribunal fédéral". On l'informe également que la violation du droit d'auteur est passible de cinq ans de prison et 250.000 dollars d'amende, le trafic de biens de contrefaçon de dix ans de prison et deux millions de dollars d'amende.

    D'après les autorités américaines, sur les 350 noms de domaine saisis depuis juin 2010, 116 l'ont été aux termes d'une clause juridique permettant à leur propriétaire de déposer un recours en justice. Faute de recours, le site devient la propriété des autorités.

    Mais pour Corynne McSherry, responsable des questions de propriété intellectuelle à Electronic Frontier Foundation (EFF), un organisme de défense des droits des internautes, "Operation In Our Sites" et la fermeture de Megaupload.com soulèvent des questions, notamment en matière de liberté d'expression.

    "Je crois qu'il n'y a aucun doute qu'au moins certains, peut-être beaucoup, des contenus chargés sur le site étaient parfaitement légaux", dit-elle. "Si j'étais un utilisateur de base et que cette opération m'avait fait perdre mes photos de vacances, je serais assez furieuse".

    "D'une façon générale la saisie de sites par le gouvernement américain m'inquiète beaucoup, mais surtout pour ce qui est des dommages collatéraux subis par des gens normaux qui essaient juste de sauvegarder leur collection de CD", ajoute cette juriste.

    Parallèlement, Mme McSherry s'est réjouie que les responsables du Congrès aient décidé vendredi, face à une lever de boucliers sans précédent, de geler des projets de loi antipiratage.

    voila.fr


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  • Megaupload et l’ensemble des sites de son réseau, très populaires dans le monde grâce à leur technologie permettant l’échange de fichiers, sont fermés depuis ce jeudi soir suite à une action du FBI ouverte en Virginie, aux Etats-Unis.

    Le bureau fédéral a indiqué dans un communiqué viser « une organisation criminelle internationale accusée de piratage massif de nombreuses œuvres soumises au droit d’auteur », via Megaupload et d’autres sites dont le nom n’a pas été révélé.

    Cette fraude représenterait un manque à gagner de « 500 millions de dollars » (388,2 millions d’euros) pour les ayant droits selon les enquêteurs. Selon Megaupload, ses sites compteraient 50 millions de visiteurs par jour, 150 millions d’utilisateurs inscrits et réaliseraient 4% du trafic internet à eux seuls.

    L’acte d’accusation de la justice américaine vise le fondateur de Megaupload, Kim Schmitz (alias Kim Dotcom, Kim Schmitz et Kim Tim Jim Vestor), âgé de 37 ans, qui réside à Hong Kong et en Nouvelle Zélande, où il a été arrêté par la police locale ainsi que trois autres personnes. Celles-ci seraient deux Allemands (Finn Batato, responsable du marketing ; Sven Echternach, responsable du développement) et un Néerlandais (Bram van der Kolk, programmeur).

    Le FBI a également affirmé avoir « exécuté plus de 20 mandats aux Etats-Unis et dans huit pays, saisi quelque 50 millions de dollars d’actifs et visé des fermes de serveurs de Megaupload à Ashburn (Virginie), à Washington, aux Pays-Bas et au Canada ». De plus, un tribunal de Virginie a ordonné la saisie de « 18 noms de domaine » associés avec la supposée « Mega conspiracy ».

    Reste désormais à expliquer les conditions juridiques qui ont permis à la justice fédérale américaine de fermer entièrement un site juridiquement basé à Hong Kong et qui possède des serveurs dans plusieurs pays du monde.


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  • Sakher el-Materi arrive au rendez-vous fixé dans un restaurant d’un hôtel de Doha en jean et blouson de cuir, un fin collier de barbe autour du visage. « Je ne fais que passer, c’est la première fois que je rencontre un journaliste occidental », nous dit-il en s’asseyant.

    Comme la plupart des hôtes du régime qatarien – de l’ancien chef des services de renseignements libyens Moussa Koussa à Sagidda, la veuve de Saddam Hussein – le gendre du dictateur tunisien déchu s’est engagé à ne pas parler à la presse auprès des responsables locaux, qui lui ont accordé le titre de résident permanent, malgré le mandat d’arrêt lancé contre lui par le nouveau pouvoir tunisien.

    Mais au fil de la conversation qui durera une quinzaine de minutes, Sakher Materi, 30 ans, va bien sûr évoquer son pays. « J’espère que la transition se passera bien, on verra » dit-il. Il nous interroge sur la victoire des islamistes d’Ennhada, sans se lancer dans de virulentes critiques contre les nouveaux maîtres de la Tunisie. « Au contraire, jure-t-il, j’avais cherché à convaincre ma belle famille qu’il fallait accorder un espace aux islamistes ». En 2007, l’homme d’affaires lança la première radio islamique tunisienne Zitouna FM.

    L’ancien magnat et homme politique parle d’une voix fluette. Il arbore un visage d’adolescent, mais les apparences sont très certainement trompeuses. Il évoque la France, les autres révolutions arabes, puis avoue ne pas savoir de quoi sera fait son avenir avec sa femme Nesrine, la fille aînée de Ben Ali.

    Ils étaient en France lorsque le pouvoir tunisien a été renversé, mais Paris leur a alors demandé de quitter l’Hexagone. Depuis, ils sont réfugiés dans l’émirat avec lequel Materi était en relation d’affaires ces dernières années.

    Sakher Materi dit être en contact avec son beau-père, Zine el-Abedine Ben Ali, réfugié lui à quelques centaines de kilomètres de là, en Arabie saoudite. Mais il refuse d’en dire plus sur sa santé ou sur son moral. « A bientôt peut-être », lance-t-il avant de partir en traversant le restaurant, incognito.

    (Source: LeFigaro | Crédit photo: Salah Habbi)


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  • Le photographe italien Oliviero Toscani, familier des campagnes à scandale, a lancé jeudi à Florence un calendrier publicitaire composé de douze photos de pénis, un an exactement après avoir publié un calendrier orné des pubis féminins.


    Lors de la présentation au Palazzo Nonfinito, le musée national d'anthropologie et d'ethnologie, Oliviero Toscani a défendu sa nouvelle production: "c'est le pendant de l'autre calendrier. Sans celui-ci, l'autre ne servait à rien, et vice-versa! Il faut bien s'amuser un peu et arrêter de tout rationaliser!"

    "Nous les hommes, nous sommes beaucoup plus civilisés que vous les femmes! Vous vous énervez tout de suite dès qu'on parle de vos petites 'affaires'", a-t-il dit, en référence à l'ire de certaines féministes, après la présentation du précédent calendrier.

    Les calendriers promeuvent l'image du consortium toscan Vera Pelle, un groupe de tanneurs qui a recours à des colorants naturels extraits de plantes.

    Présent lors de la présentation, Rocco Siffredi, star des acteurs pornos italiens, a estimé que "le plus important, c'est de dédramatiser" le sexe.

    Un artiste-peintre présent dans l'assistance observait: "moi je pense que le fait de montrer les organes génitaux diminue l'attraction sexuelle".

    Selon le critique d'art Philippe Daverio, "le nu féminin est toléré, le mâle malheureusement n'a pas de droit. Ainsi nous sommes ici pour défendre le droits du mâle contre le bigotisme".

    Toscani a bâti sa carrière sur le scandale, illustrant jadis les campagnes pour les vêtements Benetton d'un homme mourant du sida (1992) ou de condamnés à mort aux Etats-Unis (2000). Plusieurs de ses campagnes ont été interdites en Italie, notamment celle montrant deux hommes en train de s'embrasser.

    voila.fr


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