• Et bien il a rencontré son idole !


    votre commentaire
  • C'est assez improbable, mais le joueur de football Mario Balotelli est vraiment incapable de s'habiller tout seul ! Pendant un entrainement, il doit mettre un chasuble mais n'y arrive vraiment pas... fail !!!! Lire la suite: http://www.buzzmoica.fr/video/balotelli-incapable-denfiler-un-maillot-14350#ixzz1H30TBcmb


    votre commentaire
  • "Nous ne céderons pas un pouce de notre pays, nous ne laisserons pas Benghazi à une poignée de traîtres", a prévenu Kadhafi © Reuters

    Kadhafi entend "chasser les traîtres" de la ville de l'Est de la Libye tenue par les insurgés.

    L’insurrection libyenne est plus que jamais sous la menace de l’armée restée fidèle à Mouammar Kadhafi. Le leader libyen a annoncé jeudi que les forces gouvernementales allaient attaquer dans la soirée la ville de Benghazi, bastion de la rébellion dans l'est de la Libye. Il a en outre promis de pardonner aux rebelles qui rendraient les armes dans cette ville située à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.

    "Nous allons chasser les traîtres de Benghazi", a lancé Kadhadi dans un message sonore retransmis par la télévision libyenne, ajoutant: "il faut en finir avec cette mascarade". "Détruisez leurs fortifications, pas de clémence avec eux, il faut que le monde voie Benghazi libre", a-t-il dit.

     

    "Nous ne céderons pas un pouce de notre pays", prévient Kadhafi

    "J'ai libéré Benghazi avec mon fusil (le 1er septembre 1969), Benghazi ne me trahira pas", a ajouté Mouammar Khadafi. "Nous ne céderons pas un pouce de notre pays, nous ne laisserons pas Benghazi à une poignée de traîtres".

    La volonté du colonel de Kadhafi de reprendre rapidement Benghazi semble dictée par l'urgence : l'ONU va examiner dans les prochaines heures le projet de résolution prévoyant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, défendue par la Grande-Bretagne, la France et les pays arabes.

    Une révolte sans précédent contre le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, a éclaté à la mi-février dans le pays. Benghazi est le siège du Conseil national de transition, l'instance dirigeante mise en place par les insurgés.


    votre commentaire
  • Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) lors d'une visite du site nucléaire de Fukushima Daiichi,le 21 août 2010. Crédits photo : Tomohiro Ohsumi/Bloomberg

    Réputée pour son opacité, la société privée Tepco, qui gère les sites nucléaires nippons, avait ignoré des mises en garde de l'AIEA.

    Sur la sellette pour sa gestion erratique des événements et son impréparation à la catastrophe de Fukushima, la firme Tokyo Electric Power Company (Tepco), le quatrième producteur mondial d'énergie nucléaire, traîne un vieux parfum de soufre, à l'instar des dix autres opérateurs nucléaires du Japon. Entre 1978 et 2002, 97 incidents, dont 19 jugés «critiques», ont été recensés par le Nisa, l'autorité nationale de sûreté nucléaire.

    Le scandale a culminé dans les années 1990 après la découverte de rapports falsifiés sur des taux de radiation et de multiples fissures dans les canalisations du circuit de refroidissement de plusieurs centrales, dont le réacteur no 1 de Fukushima Daiichi, conduisant à l'irradiation de plusieurs techniciens.

    Dissimulatrice, ombrageuse, forte d'une assise financière à nulle autre égale au monde et bénéficiant du soutien sans réserve du pouvoir exécutif, l'industrie nucléaire japonaise n'aime pas que l'on fouille dans ses affaires. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en a longtemps fait les frais. Depuis 1983, ses experts sillonnent l'Archipel pour mener des évaluations poussées des centrales nucléaires japonaises, lors de missions baptisées Osart (Operational Safety Review Team), à l'instar de celle menée à Fukushima en 1992. Plusieurs sources interrogées à Vienne sous couvert d'anonymat confirment qu'elles se sont toujours déroulées dans un climat tendu, voire hostile, les opérateurs japonais se montrant particulièrement «peu coopératifs» et faiblement enclins à se laisser «inspecter» par des experts étrangers, selon l'une de ces sources.


    Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

    En 2002, le Japon et l'AIEA sont à couteaux tirés. En aparté, un officiel de l'AIEA raconte combien il est difficile de travailler avec ses interlocuteurs nippons sur place. «Nous avions l'impression qu'ils nous disaient: nous voulons bien votre expertise technique, mais le Japon est différent, et nous n'avons pas besoin que vous nous disiez ce qu'il faut changer dans notre organisation.»

    «C'est en partie un problème de communication, tempère un ancien ingénieur nucléaire qui a longtemps travaillé pour l'AIEA au Japon, et qui a demandé un strict anonymat. Les Occidentaux ne comprennent pas comment fonctionnent les Japonais. Ils exigent des négociations rapides, des décisions immédiates. Les Japonais ressentent mal cette impatience, interprétée comme une sorte d'arrogance typiquement occidentale. Cel a peut les conduire à réagir en manifestant une certaine forme de… fierté nationale.»

    Ces frictions culturelles n'expliquent pas, à elles seules, les incidents qui ont émaillé l'histoire récente de l'industrie nucléaire du Japon. À plusieurs reprises, les autorités nucléaires japonaises ont ignoré de très sérieuses mises en garde, proférées en des termes pourtant beaucoup moins diplomatiques que les experts des missions Osart.

     

    Des normes antisismiques totalement périmées

    En 2008, lors d'une réunion du G8 à Tokyo, l'AIEA avertit le Japon que les normes antisismiques de ses centrales nucléaires sont totalement périmées, d'après un câble diplomatique américain obtenu par le site WikiLeaks, et que ses réacteurs ne sont conçus que pour résister à des séismes d'une magnitude de 7 sur l'échelle de Richter.

    L'avertissement ne sera pas entendu. Le 16 juillet 2007, un séisme d'une magnitude de 6,8 avait pourtant frappé la centrale Kashiwazaki-Kariwa (nord-ouest), provoquant un début d'incendie et des rejets radioactifs en mer du Japon. Le réacteur endommagé restera hors-service durant vingt et un mois, l'AIEA critiquant sévèrement les manquements à la sûreté sur le site.

    Il en va de même des normes anti-tsunami. Fukushima et ses générateurs au diesel auraient été conçus «pour résister à une vague de 6,3 m de haut», explique Ian Hore-Lacy, porte-parole de la World Nuclear Association, un lobbyiste nucléaire établi à Londres. La vague qui, vendredi 11 mars, a frappé Fukushima et a tout emporté sur son passage, générateurs principaux et de secours, faisait… 7 m de haut.

    Ces défauts conceptuels touchent également les méthodes de stockage du combustible. «Les Japonais sont très cupides, renchérit Iouli Andreiev, un scientifique russe, spécialiste des accidents nucléaires. Ils ont rentabilisé chaque centimètre carré d'espace disponible dans leurs centrales. Mais lorsque vous avez un bassin de stockage rempli à ras bord de combustible usagé, le risque d'incendie croît en conséquence si l'eau venait à s'évaporer du bassin.» D'après l'AIEA mercredi, le bassin de stockage de combustible usagé du réacteur no 4, en proie aux flammes depuis trois jours, était «proche de sa capacité maximale», soit 800 assemblages de combustible, lorsque le drame s'est noué.

    Le FIGARO


    votre commentaire
  • La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en visite à Tunis, a promis jeudi que les Etats-Unis apporteraient leur soutien à la Tunisie nouvelle issue de la "révolution de jasmin" en janvier dernier.

    Cette révolution qui a chassé du pouvoir Zine ben Ali "n'est que le commencement" et des réformes politiques et économiques doivent suivre, a-t-elle dit à l'issue d'une tournée qui l'avait d'abord menée en Egypte, où le régime de l'ancien raïs Hosni Moubarak a également été renversé le mois dernier.

    "La difficile tâche de bâtir une démocratie n'est pas aussi spectaculaire qu'une révolution. On la mène dans les bureaux, les maisons, les écoles, les édifices publics. C'est souvent frustrant (...) mais c'est ce qui reste à faire", a dit l'ancienne première dame des Etats-Unis sur la chaîne de télévision Nessma.

    Après avoir rencontré le président par intérim Fouad Mebazza, le Premier ministre Béji Caïd Essebsi et le ministre des Affaires étrangères Mouled Kefi, Hillary Clinton a assuré que les Etats-Unis se tiendraient aux côtés des Tunisiens au cours de cette "transition vers la démocratie et la prospérité".

    Devant le ministère des Affaires étrangères, où la chef de la diplomatie américaine ne s'est pas rendue, des manifestants ont dénoncé sa visite en Tunisie. "Clinton dehors!", pouvait-on lire sur leurs banderoles.

    "Nous avons fait la révolution tout seuls, sans que personne ne nous aide. Les Américains ont pendant longtemps soutenu le dictateur (Ben Ali) et ils veulent maintenant récolter les fruits de notre révolution", a déclaré l'un des manifestants.

    Hillary Clinton a souligné lors de sa visite la nécessité pour la nouvelle équipe au pouvoir de créer des emplois.

    "Il faut un plan de développement économique, il faut créer des emplois. Le peuple tunisien le mérite", a-t-elle dit, précisant que les Etats-Unis participeraient cette année à une conférence de donateurs pour venir financièrement en aide à la Tunisie.

    "La révolution a suscité tant d'espoirs qu'il faut les traduire dans les faits, par des réformes économiques et politiques", a-t-elle ajouté.

    Arshad Mohammed et Silvia Aloisi, Guy Kerivel pour le service français

    Par Reuters

    votre commentaire