• Le terme iPad, aux oreilles des femmes anglophones, fait penser... à des serviettes hygiéniques ("pad"). Du coup, par dérision, le mot "iTampon" est rapidement apparu sur les réseaux sociaux.


    Oups ! Apple n’y avait pas pensé mais Twitter s’en est chargé. Le géant informatique américain aurait-il fait une gaffe en baptisant iPad sa dernière création ? Ce nom, qui ne choque pas particulièrement les oreilles francophones, a un tout autre son de cloche pour nos amis outre-Atlantique.

    En effet, "Pad" en anglais signifie, "serviette hygiénique". Ironisé, iPad devient donc iTampon. Le mot est vite devenu le troisième sujet le plus discuté sur le site de mirco-blogging Twitter.

    Et les internautes s’en donnent à cœur joie. Ainsi zappnickel écrit: "félicitations à Steve Jobs pour avoir fait connaître internationalement le iTampon", alors que d’autres demandent "à quand le maxiPad ?". Bref, des milliers de twitts ont été postés sur le site de micro-blogging. Des twitts pas toujours très élégants… (Source Europe 1)


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Attendue avec impatience, la première tablette tactile d'Apple, dévoilée mercredi par Steve Jobs, ne convainc pas sur tous les plans. Tour d'horizon des réactions dans la presse et sur les blogs.

    Finies les rumeurs, place aux critiques. Mercredi soir, Steve Jobs a présenté à San Francisco, la première tablette tactile tant attendue d'Apple. Sur Internet, les réactions ont rapidement afflué. Inspiré de l'iPhone et de l'iPod touch, l'iPad semble avoir des qualités indéniables, mais la copie livrée par Apple n'est pas parfaite. Voici les qualités et les défauts les plus fréquemment exposés.

     

    Les forces de l'iPad

    • L'écran tactile en couleur. Dépourvu de clavier, l'iPad se résume à son écran tactile de 9,7 pouces (24,6 centimètres). Tous ceux qui l'ont approché soulignent la grande qualité du rendu. «L'écran est très réactif», juge un journaliste d'Associated Press. Le Kindle d'Amazon, qui utilise une technologie d'encre électronique en noir et blanc, moins fatigante pour les yeux, paraît bien terne à côté. «C'est comme comparer un ordinateur et une machine à écrire», écrit TechCrunch.

    • La rapidité. L'iPad est animé par le premier processeur conçu spécialement en interne par Apple, l'A4, cadencé à 1 GHz. Selon les premiers tests, la navigation dans les menus de la tablette et les animations sont parfaitement fluides. «Les pages Internet se chargent si vite que c'est difficile à croire», écrit le blogueur John Gruber, spécialiste d'Apple. Les premiers jeux en 3D présentés montrent un important potentiel. Consommant peu, cette puce permet d'atteindre une autonomie théorique de dix heures, au moins deux fois plus que la plupart des ordinateurs portables.

    • Un dérivé de l'iPhone. L'iPad utilise le même système d'exploitation que l'iPhone. Les 140.000 applications conçues pour l'un fonctionnent donc sur l'autre. Pour profiter pleinement de l'écran du nouvel appareil, plus large que celui du téléphone, les développeurs devront tout de même apporter quelques modifications à leur logiciel. En attendant, il est possible d'augmenter artificiellement leur taille.

    • Le prix. C'est la bonne surprise de la soirée. Alors qu'un tarif de 1.000 dollars avait été évoqué, l'iPad sera vendu à partir de 499 dollars pour la version WiFi de base, et 629 dollars avec de la 3G. «Le prix est très agressif, ce qui le positionne bien pour une adoption de masse», commente Brian Marshall, analyste chez Broadpoint Amtech.

     

    Les faiblesses de l'iPad

    • Le design. Les produits Apple sont souvent salués pour leur design. L'iPad fait exception. Le large contour de l'écran, conçu pour que les doigts ne touchent pas accidentellement l'écran tactile, est jugé beaucoup trop large par Gizmodo. Le bouton principal, indentique à celui de l'iPhone, ne serait pas non plus idéalement placé. L'écran, plus proche du format 4/3 que du 16/9, étonne également. Le correspondant du Guardian craint aussi que l'appareil soit trop fragile pour être utilisé à l'école. PCWorld le trouve un peu lourd pour être tenu d'une main.

    • Les mêmes limites que l'iPhone. L'iPad, pas plus que l'iPhone, ne permet de lire les vidéos et les animations en Flash sur Internet, regrette Fred Cavazza. Il est également impossible de lancer plusieurs applications en même temps. En fait, l'iPad marque le triomphe de l'écosystème d'Apple, où tout passe par des applications très simples d'accès, mais fermées, regrette Mashable. Ainsi, pour remplir son iPad en musiques, en livres, en photos et en vidéos, il faut passer par iTunes sur l'ordinateur.

     

    L'iPad peut être connecté à un clavier externe.
    L'iPad peut être connecté à un clavier externe. Crédits photo : AFP

    • Le clavier tactile. Lors de sa présentation en 2007, le clavier tactile de l'iPhone avait soulevé quelques doutes. Trois ans plus tard, l'iPad a droit aux mêmes critiques. Walt Mossberg, journaliste au Wall Street Journal, trouve le clavier virtuel trop large. Le blog Kotaku juge que les erreurs de frappes sont plus importantes que sur iPhone. Pour ceux qui envisagent de taper beaucoup de texte, Apple a prévu un clavier externe traditionnel, qui se branche sur sa tablette.

    • Ni webcam, ni USB, ni cartes SD, ni HDMI. Beaucoup pensaient qu'Apple allait inclure sur l'iPad une caméra et un logiciel de visioconférence. Cela sera éventuellement pour une deuxième version. Comme souvent avec Apple, les caractéristiques techniques sont limitées, regrettent les rédacteurs de CrunchGear. Ceux qui veulent connecter leur tablette à un téléviseur ou décharger leurs photos devront acheter des adaptateurs mis au point par Apple.

    • Le nom. Aux Etats-Unis, le nom choisi par Apple pour sa tablette tactile a beaucoup de mal à passer, évoquant les serviettes hygiéniques. Sur Twitter, le terme «iTampon» est devenu, par dérision, le deuxième sujet le plus discuté mercredi soir. Interrogé très sérieusement sur le sujet, Steve Jobs a répondu que le nom d'iPod, en son temps, avait lui aussi été l'objet de critiques.


    votre commentaire
  • Le patron d'Apple Steve Jobs a mis fin mercredi à des mois de mystère savamment entretenu en présentant son "iPad", tablette informatique multifonctions à mi-chemin entre l'ordinateur portable et le téléphone multifonction.

    L'iPad, de la taille d'un bloc-notes grand format, permet de naviguer sur internet - via wifi ou réseaux téléphoniques 3G -, de faire son courrier, de lire, de visionner photos et vidéos et de jouer à des jeux vidéos.

    Il coûtera de 499 à 829 dollars selon les versions, soit un prix médian entre ceux des baladeurs et des ordinateurs Apple, double de celui des livres électroniques qu'il pourrait menacer.

    La commercialisation de ce produit présenté par M. Jobs comme "vraiment magique et révolutionnaire", première réelle nouveauté d'Apple depuis l'iPhone en 2007, est prévue à partir de la fin mars.

    M. Jobs s'est installé sur un canapé sur une scène de théâtre de San Francisco pour faire la démonstration de ce nouvel appareil, notamment de sa fonction d'outil de lecture: la mise en page du New York Times est apparue presque similaire à celle du journal sur papier, avec encarts photos, mais sans publicité, lors d'une démonstration par un responsable du quotidien.

    Steve Jobs a également annoncé le lancement d'une nouvelle application, "iBooks": elle permet d'accéder à la nouvelle librairie numérique iBookstore, bâtie avec le soutien de plusieurs grands éditeurs, positionnant son appareil comme un concurrent direct des livres électroniques comme le Kindle d'Amazon.

    "Amazon a fait un excellent travail de pionnier de cette fonctionnalité avec le Kindle, nous nous appuierons sur ses acquis", a dit M. Jobs.

    L'analyste Ross Rubin, du cabinet de marketing NPD, a salué la capacité d'Apple à exploiter son interface et les innovations apportées avec son baladeur iPod puis son téléphone multifonction iPhone pour finalement proposer une "extension logique" de ces appareils, "optimisée pour la consommation de formats plus longs", notamment le visionnage de longs métrages.

    L'analyste indépendant Rob Enderle a salué quant à lui une "réussite" qui pourrait éclipser bien d'autres appareils.

    "Il remplace mon iPod, il remplace le netbook (petit ordinateur portable ultraléger, NDLR) que j'envisageais d'acheter, il remplace une console de jeux portable: pour 750 dollars j'ai l'équivalent d'un matériel qui coûterait ailleurs 1.000 dollars, et je suis connecté constamment, et je me promène avec: je crois que ça va bouleverser beaucoup de marchés", a-t-il prédit.

    L'appareil, qui se présente comme un iPod agrandi à la taille d'un magazine, épais d'un peu plus d'un centimètre et pesant moins de 700 grammes, présente un écran tactile de 24,6 cm de diagonale et un seul bouton.

    "Parce que nous avons déjà vendu plus de 75 millions d'iPhones et d'iPod Touch, il y a déjà plus de 75 millions de personnes qui savent déjà utiliser l'iPad", a déclaré M. Jobs. La nouvelle tablette permettra en effet d'accéder aux boutiques en ligne iTunes et AppStore créées pour ces appareils, en plus de fonctionnalités s'approchant davantage de celles d'un ordinateur.

    Les analystes financiers sont restés attentistes avant de savoir quel accueil le public réserverait à cet appareil, finalement plutôt moins cher qu'ils ne l'avaient prévu. L'action Apple a gagné 0,94% en séance à 207,88 dollars mercredi.

    Paradoxalement, le cours d'Amazon a progressé quant à lui de 2,74% en dépit de la nouvelle concurrence pour son Kindle. A en croire l'analyste Cort Gwon, de FBN Securities, "l'iPad ne tuera pas les livres électroniques car il n'a pas d'accord d'exclusivité (avec des éditeurs) qui pourrait les rendre obsolètes".


    votre commentaire
  • Défilé Gaultier : voyage à Mexiiico !

    Difficile aujourd’hui de parler d’autres choses que du défilé Jean-Paul Gaultier. Mais quand même : j’ai apprécié l’humour habituel des “On aura tout vu”. La manière dont ils détournent les objets, tout en faisant de la vraie couture, leur mode non conventionnelle - et c’est peu de le dire. J’apprécie d’être dans ce petit appartement, pas pratique du tout pour les défilés, les mannequins, moins maigres que les autres, à la peau blanche, ou noire.

    Les belles tragédiennes de Franck Sorbier. Un défilé très poétique, une réponse au prof d’histoire de son lycée de Bayonne : “Décidemment mon pauvre Sorbier, vous êtes poursuivi par le destin.”

    Chapeau aux étonnants casques-fourchettes réalisés par le couturier en collaboration avec la maison Richard.

    Mais chez Gaultier, que de joie ! Dario Moreno qui entonne Mexico et nous étions partis pour un fabuleux voyage entourés de sombreros, de santiags, de robes en cuir, en raphia… Arielle Dombasle qui chante “Cucurucucu paloma” dans cette sublime robe rouge. Les mannequins qui fument le cigare sous leurs sombreros. Et les ongles bijoux !

    Une imagination débordante, un humour détonnant, ce sont bien les images de son défilé que je garderais en mémoire et de loin.


    votre commentaire