• Un phénomène très rare chez les humains. Mais pas impossible. Lire la suite l'article

    C'est l'histoire d'un homme, A.K., qui apprend qu'il n'est le père que d'un seul de ses jumeaux... L'information provient du quotidien turc Sabah.

    Cet agent de sécurité à Istanbul doutait de la fidélité de son épouse et a fait faire des tests ADN sur ses jumeaux âgés de trois ans. Fiables à 99,9%, les résultats de ces tests ont montré qu'il n'était le père que d'un seul des garçons.

    Selon Joëlle Bellaïsch-Allart, gynécologue-obstétricienne, il s'agirait non pas "d'une superfécondation -intervient lorsque la femme est déjà enceinte et qu'une autre fécondation a lieu- mais d'une double fécondation." "Les spermatozoïdes ayant une durée de vie de huit jours, cette femme a pu avoir des rapports avec deux hommes différents. Son ovulation aurait donc eu lieu au même moment, mais l'ovule aurait été fécondé par deux spermatozoïdes ne venant pas du même homme."

    Une thèse que défend également le professeur Rusen Aytac, chef du département de gynécologie de l'Université d'Ankara:"si cette femme a des relations sexuelles avec deux hommes différents dans une courte période, cela peut aboutir à une grossesse double, chaque ovule portant un matériel génétique différent."

    Et il s'avère que la mère entretenait une relation avec un homme peu de temps avant que sa famille ne l'oblige à se marier avec A.K..

    Le dénouement de l'histoire? Le père a engagé une procédure de divorce. Il a décidé de conserver la garde de son enfant biologique. Quant au frère jumeau, il a été placé en institution.


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  • Avec la flambée des prix de l'immobilier et la crise, de nombreux « couples de raison » repoussent leur rupture pour des motifs financiers. Comment s’organise la vie à 2 quand on n’est plus un couple, mais qu’on partage toujours le même lit ?

    Antoine travaille dans la communication à Paris. Trentenaire dynamique, il partageait sa vie depuis 3 ans avec une jeune commerciale. Avec un peu plus de 2700 € brut de salaire mensuel chacun, leur train de vie était plutôt confortable: joli appartement dans un quartier tendance de la ville, femme de ménage, beaux voyages… mais peu à peu, la routine et l’usure du quotidien ont eu raison de ce couple.
    “Sandra est une fille bien, avec beaucoup de côtés intéressants. Mais nous avions une vraie incompatibilité d’humeur. J’arrive à un âge où je me projette en tant que futur père, et clairement, Sandra n’est pas la future mère de mes enfants. Depuis trop longtemps déjà, nous étions plus des colocataires que des amoureux” souligne Antoine.

    C’est tout naturellement qu’un soir, il y a quatre mois, ils sont tombés d’accord sur le fait qu’ils n’étaient jamais d’accord. Après une grande discussion, la décision était prise, il leur fallait rompre. “Sandra a commencé les recherches pour déménager le jour même… mais vous savez ce que c’est, dans les grandes villes et a fortiori à Paris, il faut des mois pour trouver un appartement correct.” En attendant, Antoine et Sandra partagent toujours le même appartement. Estimant qu’ils ont passé l’âge de squatter le canapé de leurs amis ou de retourner chez leurs parents, ils s’accommodent tant bien que mal de la situation.

    Une situation inconfortable qui oblige Antoine à jongler, d’autant plus que celui-ci a rencontré entre temps une jeune femme avec qui il entame une aventure sérieuse. Antoine a des scrupules à l’inviter chez lui en présence de son ex-compagne mais actuelle conjointe, dans l’esprit “viens chez moi, j’habite chez ma copine”. “Elle est prévenue de la situation, quoi qu’un peu gênée.” précise-t-il. Si, par respect, Antoine continue à prévenir Sandra de l’heure de son retour quand il sort, il a également gardé d’autres habitudes de couple: “Si je prends ma douche, évidemment je sors tout nu de la salle de bain devant elle. Je ne vais pas enfiler un costume trois-pièces au sortir de la douche pour me cacher, ce serait ridicule.” Dans ces conditions, un retour de flamme n’est-il pas envisageable ? Pas d’après Antoine, qui confesse tout de même avoir le coeur serré de laisser son ex-amie seule devant la télévision le dimanche soir, tandis que lui va rejoindre sa nouvelle conquête au restaurant. Mais il se tient à la décision de rompre, s’accrochant à l’idée que d’ici quelques mois, il profitera de son appartement seul et pourra y inviter sa nouvelle fiancée.

    Si l’on met de côté les questions purement sentimentales, cette séparation a un impact négatif sur le budget d’Antoine : ”J’estime que ma séparation va me faire perdre environ 1000 € de pouvoir d’achat par mois ” En effet, si de petits luxes sont envisageables quand on fait « moitié-moitié », il est plus délicat de dégager de gros budgets, qui plombent vite le faible équilibre du compte d’Antoine. Alors adieu, la femme de ménage, adieu, les voyages lointains… ” Nous divisions tout par deux, donc évidemment ça va faire un choc à mon banquier. Gaz, EDF, téléphone fixe, internet, taxe d’habitation… tout ça, ce sera pour ma pomme désormais ! ” se plaint Antoine. Sandra, de son côté, recherche toujours activement un 35m2 pour 850 € dans Paris.

    Une fois qu’elle sera partie, Antoine se donne 6 mois pour s’en sortir financièrement. ” Si dans 6 mois je suis trop juste, je déménagerais et chercherais à louer un nouvel appartement moins cher… ” dit-il.  Lorsqu’on lui suggère de cohabiter rapidement avec sa nouvelle conquête, Antoine est catégorique: ” Non, vraiment… ce n’est pas une situation que j’envisage ! ” Souhaitons lui bonne chance car, comme dit le proverbe, mieux vaut un petit “chez soi” qu’un grand “chez les autres”.

    Marlène Schiappa


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  • A l’abandon depuis 2003, la prison d’Avignon va connaître une seconde vie. Au confort rudimentaire des geôles vont succéder le luxe et le faste d’un hôtel 4 étoiles.

     

    Alcatraz est devenu un musée, la prison Sainte-Anne d’Avignon se transformera pour 2013 en hôtel de luxe. Exit les cellules, place aux suites ! Les touristes vont succéder aux prisonniers. Au programme : au moins 90 chambres dont une suite présidentielle, une salle de réunion et un restaurant. Les travaux, menés par les cabinets de Michel Macary (architecte de la Pyramide du Louvre et du Stade de France) et Georges Varnitsky, devraient conserver « la dimension historique de l’établissement ». La volonté des architectes est d’ « organiser l'hôtel dans les volumes existants en supprimant certains murs d'enceinte. Toutes les toitures et tous les percements des baies sur les façades périphériques sont conservés en l'état. L'hôtel vient donc s'inscrire dans l'enveloppe de l'ancienne prison, en parfaite osmose. »

    Vide depuis 2003 (malgré la présence de nombreux effets personnels des ex-prisonniers), l’établissement a mis plusieurs années à trouver acquéreur, faute à une mise à prix excessive (plus de 4 millions d’euros). Achetés par la ville d’Avignon 1 million d’euros, les murs de la prison ont été revendus le double au promoteur aixois Generim. Le montant des travaux est estimé à plus de 36 millions d’euros. Notez que le futur hôtel de luxe pourrait être estampillé Marriott. Un gage de qualité indéniable.

    La prison d’Avignon n’est pas la seule à se muer en hôtel. A Amsterdam, le Lloyd Hotel s’est également implanté derrière les murs de l’ancien cachot. Outre son emplacement géographique, cet établissement offre une seconde particularité. Les 117 chambres sont classées de 1 à 5 étoiles en fonction de leur confort. Les anciennes cellules avec salle de bains communes côtoient les suites luxueuses. Idéal pour alterner les nuits entre ascétisme et luxe !

    Malgré son nom, le Liberty Hotel de Boston est également une ancienne prison. La structure circulaire et les murs en granit de l’établissement carcéral ont été conservés. Quelques anciennes cellules et passerelles sont également visibles, pour les plus curieux. Ce sont les seuls vestiges du passé de cette « hôtel-prison », les chambres affichant désormais un luxe très haut de gamme.
    Quand l’enfer des uns devient le paradis des autres !


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