• «Nos attaques contre vous continueront tant que votre soutien aux Israéliens se poursuivra et que la sécurité ne sera pas établie en Palestine», promet le chef d'al-Qaida, qui revendique l'attentat manqué contre le vol Amsterdam-Détroit.

    Oussama Ben Laden se rappelle au souvenir des autorités américaines. Dans un message audio, diffusé dimanche matin par la chaîne al-Jazira , le chef d'al-Qaida a revendiqué l'attentat manqué contre le vol Amsterdam-Détroit. Cette déclaration confirme le rôle joué par son organisation dans cette tentative. Fin décembre, la branche du groupe terroriste dans la péninsule arabique avait déjà clamé la responsabilité de l'attaque.

    «De la part d'Oussama à Obama: le message délivré par le héros Umar Farouk Abdulmutallab confirme les messages précédents délivrés par les héros du 11 septembre et ceux qui les ont suivis», lance Oussama Ben Laden. Et l'islamiste promet de ne pas s'arrêter là. «Nos attaques contre vous se poursuivront tant que votre soutien aux Israéliens se poursuivra», met-il en garde. «Les Etats-Unis ne connaîtront pas la sécurité avant qu'elle ne soit établie en Palestine». «Il est injuste que vous ayez une vie tranquille alors que nos frères à Gaza vivent dans les pires conditions».

     

    Ben Laden veut montrer qu'il tient toujours les rênes

    C'est le premier message du chef d'al-Qaida depuis le 29 septembre. La bande n'a pas encore été authentifiée mais la voix ressemblait à celle des précédents enregistrements attribués au chef d'al-Qaida. Ce message suggère qu'Oussama ben Laden veut montrer qu'il tient toujours les rênes des multiples branches d'al-Qaida à travers le monde. Des analystes avaient auparavant avancé que les filiales du réseau terroriste au Maghreb, dans la péninsule arabique et ailleurs, étaient gérées indépendamment.

    Pour Jean-Pierre Filiu, l'un des meilleurs experts français en matière de terrorisme, le fondateur d'al-Qaida veut un engagement américain plus direct. «La manoeuvre a sans doute fait long feu au Yémen, il espère donc les attirer au Pakistan, son théâtre stratégique d'opération».

    Le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, qui a tenté d'enflammer les explosifs, qu'il dissimulait dans ses sous-vêtements, à bord du vol de la Northwest Airlines le jour de Noël, a reconnu avoir été formé et avoir reçu des instructions de membres opérationnels d'Al-Qaïda au Yémen. Le jeune homme de 23 ans a été inculpé de «tentative de meurtre» et de «tentative d'utilisation d'une arme de destruction massive». Umar Farouk Abdulmutallab, qui risque 20 à 30 ans de prison pour chaque accusation, a plaidé non coupable.


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  • Le chef de l'État est l'invité ce soir d'une émission spéciale de TF1 au cours de laquelle il dialoguera avec des Français.

    «N'hésitez pas à me faire part de vos interrogations et des sujets qu'il vous paraît important que j'aborde.» Sur sa page Facebook, Nicolas Sarkozy demande à ses partisans de lui faire connaître les thèmes qu'ils aimeraient le voir traiter ce soir, lors de son grand oral sur TF1. Pour cet exercice de pédagogie, à un moment que son entourage voit comme la «charnière entre la fin de crise et la sortie de crise», le président de la République sera interrogé en deux temps. D'abord par Laurence Ferrari dans le cadre du journal de 20 heures. Puis par une dizaine de personnes triées sur le volet par la chaîne, dans un débat intitulé «Paroles de Français», animé par Jean-Pierre Pernaut. Le présentateur du JT de la mi-journée a été choisi parce qu'il incarne «la proximité», explique François Bachy, chef du service politique de TF1 .

    L'objectif est, selon la chaîne, de rompre avec «la solennité» des interviews télévisées précédentes des chefs de l'État. Et de provoquer «une interactivité» avec les dix Français qui l'interrogeront.

    Pour Nicolas Sarkozy, cette émission télévisée en prime time mettra un point final à la période des cérémonies de vœux au cours desquelles il a délivré son message de début d'année et défendu ses choix politiques. Burqa, identité nationale, crise économique, échec du sommet de Copenhague sur le climat, éducation, grippe A, élections régionales, désastre humanitaire en Haïti. Les sujets chauds ne manquent pas.

     

    Jean-Pierre Pernaut animera le débat, intitulé «Paroles de Français».
    Jean-Pierre Pernaut animera le débat, intitulé «Paroles de Français». Crédits photo : Vincent Boisot/Le Figaro

     

    Réponse d'Aubry demain

    Mais c'est en priorité sur l'emploi, les retraites et le pouvoir d'achat que les Français attendent des réponses du chef de l'État, selon un sondage TNS-Sofres pour Europe 1. L'actualité a rajouté un motif de préoccupation, avec la polémique autour de la double casquette d'Henri Proglio chez EDF et Veolia.

    Pour Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, «il est important qu'en ce début d'année, à mi-mandat, le chef de l'État remette en perspective ce qui a été fait et explique comment va être poursuivi le mouvement de réformes indispensables pour le pays». Quant à Michèle Alliot-Marie, elle souligne l'importance de cet effort de pédagogie sur les réformes après les couacs enregistrés dans la majorité sur la réforme de la taxe professionnelle, la réforme territoriale ou la lutte contre le téléchargement illégal sur Internet.

    À quelques semaines des régionales, le président de la République enregistre une bonne nouvelle : dans la dernière livraison du baromètre mensuel Ifop-Journal du dimanche, il gagne un point, 38 % des personnes interrogées se déclarant satisfaites de son action.

    Demain soir, Martine Aubry répondra à Nicolas Sarkozy. La première secrétaire du PS sera à son tour l'invitée du 20 heures de TF1. Ce qui lui permettra de soigner sa stature de leader de l'opposition. Et de s'expliquer sur sa prise de position sur les retraites qui a fait grincer des dents à la gauche de la gauche.

     


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  • Jo-Wilfried Tsonga a remporté le premier match en cinq sets de sa carrière face à Nicolas Almagro au 4e tour de l'Open d'Australie (6-3, 6-4, 4-6, 6-7, 9-7). Le Français, 10e mondial, affrontera en quart de finale Novak Djokovic, facile vainqueur du Polonais Lukasz Kubot (6-1, 6-2, 7-5).

    OPEN D'AUSTRALIE - Huitièmes de finale messieurs

    Jo- Wilfried Tsonga (FRA, 10) bat Nicolas Almagro (ESP, 26) 6-3, 6-4, 4-6, 6-7 (6/8), 9-7. Prochain adversaire : Djokovic.

    Novak Djokovic (SER , 3) bat Lukasz Kubot (POL) 6-1, 6-2, 7-5

    "Avec le coeur"... Poussé dans ces derniers retranchements par un infatigable Nicolas Almagro, Jo-Wilfried Tsonga a failli faire les frais d'un mental friable en huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Supérieur dans les compartiments du jeu, le Français est sorti sans encombre de son premier match en cinq sets. L'essentiel est fait, mais pareils soubresauts sur le plan psychologique pourrait lui coûter cher et ce, dès les quarts de finale face à l'impeccable Novak Djokovic.

    "Même si je n'ai pas fait exprès, c'est encore meilleur de gagner un match en cinq sets que de le gagner 6-2, 6-2, 6-2"... A la sortie du court, Jo-Wilfried Tsonga ne pouvait qu'apprécier les sensations qu'offre une victoire arrachée au bout du suspense au terme d'un véritable combat. Le numéro un tricolore n'aurait cependant jamais dû en arriver là, tant il a donné le sentiment d'évoluer dans une autre dimension pendant quasiment trois sets. Au cours des trois premiers actes, le protégé de Winogradsky a fait une véritable démonstration de jeu offensif. Porté par un service tonitruant, le numéro un tricolore a tout écrasé sur son passage, réduisant le pourtant coriace Nicolas Almagro au simple rôle de sparring-partner. Plus fort, plus rapide, plus puissant... Il n'y avait pas photo. Avec la bagatelle de 49 coups gagnants pour seulement 23 fautes directes dans les trois premiers sets, un succès aisé semblait lui tendre les bras.

    Tsonga n'a cependant pas voulu s'en saisir. Alors que pourtant, le match se déroulait idéalement, qu'il donnait l'impression de ne pas évoluer dans la même catégorie que l'Espagnol, le Français a sans raison montré des signes de frustration. A trop rechercher la perfection, à trop s'énerver à la moindre erreur, le Manceau est sorti de son match. Il a lui-même remis Almagro dans le match en commettant une double-faute sur la seule balle de break que l'Ibère s'est offerte au cours des trois premières manches - une balle de break également balle de set.

    Tsonga inconstant

    Almagro n'en demandait pas tant. Au bord de la rupture au cours des trois premiers sets, la tête de série 26 a puisé dans les errements psychologiques de Tsonga des raisons de s'accrocher. Bien lui en a pris. Après avoir pris de plein fouet le rouleau compresseur made in Le Mans en début de match, l'Espagnol a su retrouver au fil des sets le niveau de jeu qu'il lui avait permis en 2008 de côtoyer le Top 10 (11e). Malgré un poignet gauche fracturé, l'homme de Murcie est monté en puissance pour prendre peu à peu la mesure de la puissance Tsonga, prenant même des allures de "tornade".

    Porté par un taux de première balle surréaliste (80%) au cours de deux dernières manches, Almagro a revêtu le costume de patron. Grâce à son coup droit, il a su totalement inverser la tendance, à tel point qu'il peut nourrir de légitimes regrets de ne pas avoir su convertir une seule de ses trois balles de break dans le cinquième set. Un ton au-dessus, il n'a pas su mettre à genoux Tsonga. Un Tsonga qui n'a jamais craqué sous la pression. Souvent à la limite, le numéro un français n'a jamais hésité dans le "money-time" à se montrer encore plus agressif. Des velléités offensives (15 montées victorieuses sur 19 dans le 5e set) qui l'ont sauvé et lui permettent de se hisser pour la troisième fois consécutives en quart de finale de la première levée du Grand Chelem. "Celui-là, je suis allé le chercher, je suis allé au bout de moi-même", a reconnu le Français à l'issue du match. "Peut mieux faire", serait-on cependant en droit de penser. C'est presque encourageant.

    Thomas BONNET / Eurosport


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  • Chaque année, on attend les NRJ Music Awards avec une certaine excitation. Souvenez-vous l'année dernière, Nikos avait malencontreusement remis le prix de la chanson internationale de l'année à Katy Perry pour sa chanson "I Kissed A Girl". En fin d'émission il notifiait discrètement le public de son erratum en déclarant que le prix revenait en réalité à Rihanna pour "Disturbia".

    Visiblement, la leçon n'a pas été apprise puisque samedi dernier, c'est Kamel Ouali qui est venu s'excuser, tout penaud, d'avoir remis le prix du groupe international de l'année aux Black Eyed Peas au lieu de Tokio Hotel...

    Toutefois le pompom revient cette année à Diam's pour l'interprétation de son nouveau titre "Peter Pan", introduite par une mise en scène douteuse : Diam's commence un autre morceau et fait mine de quitter le plateau énervée avant de revenir déguisée en... ours polaire, pour nous faire revivre l'espace de cinq minutes les plus glorieux moments du Club Dorothée. Difficile de ne pas se demander si elle a encore toute sa tête !

    Quand on sait que les NRJ Music Awards sont une des plus prestigieuses cérémonies de l'industrie musicale en France, on se dit qu'on ne joue pas dans la même catégorie que les Américains qui il faut bien l'avouer ont un meilleur sens du show, comme en ont témoigné les MTV Music Awards de septembre dernier par exemple...


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  • 200.000 autres cadavres pourraient être ensevelis sous les décombres. Une réunion d'urgence se tient à Montréal ce lundi pour coordonner l'aide humanitaire.

    Les Haïtiens se sont rassemblés dimanche dans les lieux de culte du pays encore debout pour se recueillir et pleurer les 150.000 morts du séisme du 12 janvier, à la veille d'une réunion d'urgence à Montréal pour coordonner l'aide humanitaire.

    Aux abords de la cathédrale de Port-au-Prince en ruine et dans d'autres quartiers de la ville, les fidèles s'interrogeaient sur la volonté divine, alors que les autorités estiment que le bilan de la tragédie atteindra 150.000 morts lundi et craignent que 200.000 autres cadavres ne soient encore enfouis sous les décombres.

    Opération de déblaiement dans les ruines de Port-au-Prince le 24janvier 2010

    AFP/Jewel Samad

    Opération de déblaiement dans les ruines de Port-au-Prince le 24janvier 2010

    Après cette journée de prière, les "pays amis" d'Haïti (Etats-Unis, France, Espagne, Brésil, Nations unies et Organisation des Etats américains) s'attacheront lundi à Montréal à faire le bilan de la situation et coordonner l'aide. Puis ils passeront à l'essentiel, la reconstruction du pays avec la préparation d'une conférence prévue en mars.

    Des Haïtiens se disputent un sac de riz le 24 janvier 2010 à Port-au-Prince

    AFP/Jewel Samad

    Des Haïtiens se disputent un sac de riz le 24 janvier 2010 à Port-au-Prince

    Le gouvernement haïtien a dit dimanche se réjouir de la réponse de la communauté internationale mais a insisté sur la nécessité de voir les promesses de dons se concrétiser. Dans le pays, la Première dame d'Haïti Elisabeth Préval a pris la défense de son époux le président René Préval accusé de laxisme par une partie de ses concitoyens pour sa gestion après le séisme.

    Sur le terrain, des secouristes français qui avaient annoncé avoir détecté dimanche des mouvements sous les décombres d'un bâtiment de Port-au-Prince ont levé le chantier dans la nuit. "Nous avons levé le chantier, le radar ne détecte plus rien, nous sommes tombés sur un cadavre plein de vers c'est peut-être cela qui faisait du mouvement", a déclaré le commandant Samuel Bernès de la Sécurité civile vers 23H30 (04H00 GMT).

    Samedi, Wismond Exantus, un homme de 25 ans avait été dégagé des ruines de Port-au-Prince. Au total, 133 personnes ont été dégagées vivantes des décombres depuis le tremblement de terre qui a fait plus de 194.000 blessés et un million de sans-abri.

    Les équipes légères de recherches et de secours, envoyées par divers pays, ont commencé à plier bagage mais celles disposant de matériels lourds de levage et forage sont désormais employées à déblayer.

    Des vendeurs de rue tentent de se défendre de pillards le 24 janvier 2010 à Port-au-Prince

    AFP/Roberto Schmidt

    Des vendeurs de rue tentent de se défendre de pillards le 24 janvier 2010 à Port-au-Prince

    Et dans la capitale, les pillages semblaient se multiplier au fur et à mesure que les pelleteuses déblayaient les décombres des commerces effondrés sous le regard impuissant de la police qui a perdu de nombreux hommes alors que des criminels ont profité du séisme pour s'échapper.

    Environ 4.000 détenus ont ainsi réussi à s'enfuir du pénitencier principal de Port-au-Prince, à Cité Soleil, quartier le plus pauvre et le plus dangereux de la capitale haïtienne.

    Dans la rue du Miracle, une vingtaine de personnes perchée sur les ruines d'un gigantesque bâtiment attendait chaque coup de pelleteuse avec impatience sous l'oeil d'un policier fataliste.

    "Qu'est ce que je peux faire? Nous n'avons plus de prison", a relevé le policier.

    File d'attente pour une distribution d'eau le 24 janvier 2010 à Cité Soleil, quartier le plus pauvre et le plus dangereux de la capitale haïtienne.

    AFP/Sophia Paris

    File d'attente pour une distribution d'eau le 24 janvier 2010 à Cité Soleil, quartier le plus pauvre et le plus dangereux de la capitale haïtienne.

    Du côté des opérations humanitaires, la distribution de nourriture, d'eau, de soins médicaux et d'abris se poursuivait. Près de 610.000 personnes sont hébergées dans 500 camps de fortune et plus d'une trentaine d'hôpitaux avec capacité opératoire fonctionnent.

    Selon le ministère haïtien de l'Intérieur, la moitié des maisons de Port-au-Prince, Jacmel et Léogâne, les trois villes les plus affectées, sont détruites.

    L'organisation internationale pour les migrations (OIM) a évalué dimanche depuis son siège de Genève à 100.000 le nombre de tentes supplémentaires nécessaires pour loger, au moins temporairement, un demi-million de sans-abri.

    Des Haïtiens réfugiés sous des tentes de fortune le 24 janvier 2010 à Port-au-Prince

    AFP/Marco Dormino

    Des Haïtiens réfugiés sous des tentes de fortune le 24 janvier 2010 à Port-au-Prince

    Des ONG ont mis en garde contre le recours à des solutions qui iraient à l'encontre de la volonté de la population. Le chef de la mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, a affirmé dimanche avoir d'énormes besoins en personnel, en soldats, en essence et en véhicules pour faire parvenir l'aide à la population.

    "J'ai besoin de personnel. J'ai besoin de soldats (...). Et nous avons aussi besoin de voitures, de camions" et d'essence pour aider la population, a dit M. Mulet à la chaîne américaine CNN.

    La présence dans le pays du contingent américain, qui devait atteindre 20.000 hommes dans la journée de dimanche, a été critiquée par la Bolivie, le Nicaragua et le Venezuela, ainsi que par le dirigeant cubain Fidel Castro, qui a déploré dimanche le silence de l'ONU sur cette "occupation".

     


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