• PEKIN (Reuters) - Pendant des siècles, la "Mona Lisa" Léonard de Vinci est restée muette, son sourire énigmatique suscitant spéculations et admiration. Aujourd'hui grâce à la technologie, ce célèbre tableau du XVIe siècle s'anime et répond même aux questions, en mandarin.

     

    Une réplique numérique de la toile est exposée dans le cadre de l'exposition d'arts interactifs "World Classic Interactive Arts" qui se tient à Pékin depuis la semaine dernière.

     

    La soixantaine d'oeuvres recrées, tirées des patrimoines classique et moderne, ont été mises au point par une galerie sud-coréenne.

     

    Le directeur de l'exposition chinoise Wang Hui a expliqué qu'il avait fallu deux ans de préparation et un énorme investissement pour présenter le résultat en Chine.

     

    "Ce qu'il y a de spécial dans tout ça, c'est que c'est la première fois que la technologie 3D, la technologie holographique et la technologie de reconnaissance vocale fusionnent pour une seule et même exposition", a dit Wang Hui à Reuters.

     

    Comme sa grande soeur au Louvre, à Paris, la version numérique de la Joconde est l'attraction vedette. Elle fait signe aux passants et répond aux visiteurs qui lui demandent son âge et des détails de sa vie.

     

    "Bonjour, je m'appelle Mona Lisa. Enchantée de vous rencontrer", dit-elle en mandarin.

    Elle raconte également comment elle est tombée enceinte après la mort d'un précédent enfant, elle évoque les peines et les joies de son existence.

    Autre oeuvre de Leonard de Vinci, "Le dernier souper" a lui aussi été animé, et l'on peut y voir Jésus s'adressant aux apôtres et se déplaçant dans le canevas plasma.

     

    L'exposition propose également une série de répliques en taille réelle de statues de divinités gréco-romaines, qui dissertent de leurs vertus et de leur beauté en prenant la pose.

     

    "J'ai étudié l'art à l'université. En étude, (les modèles) sont statiques, mais ici ils sont vivants et ils bougent. C'est surprenant et vivifiant", a confié un visiteur, Zhao Yuanzhi.

     

    Version française Patrice Mancino


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  • SYDNEY (Reuters) - Les utilisateurs de Facebook qui s'enthousiasment sur leurs vacances à venir ou exposent l'intérieur de leurs habitations doivent être conscients qu'ils risquent d'attirer l'attention de cambrioleurs potentiels, prévient l'assureur britannique Legal & General.

     

    La compagnie d'assurance a commandé une enquête sur les usages et comportements de 2.092 utilisateurs des médias dits sociaux, dont Facebook ou Twitter sont les plus représentatifs. Il en ressort notamment que 38% de ces internautes publient des informations sur leurs vacances à venir.

     

    "Associé au fait qu'une proportion alarmante d'utilisateurs sont prêts à devenir virtuellement 'amis' avec des gens qu'ils ne connaissent pas vraiment, c'est un risque sérieux pour les biens de ces personnes", note l'assureur.

     

    Dans cette étude intitulée "The Digital Criminal" (les criminels numériques), Legal & General souligne avec quelle facilité un parfait inconnu peut devenir votre "ami" sur Facebook (13% des requêtes envoyées pour les besoins de cette étude ont été validées).

     

    Sur Twitter, le filtre exercé par les micro-blogueurs est encore plus léger: dans 92% des cas, les utilisateurs ont autorisé sans aucune vérification les enquêteurs de l'institut Opinion Matters qu'ils ne connaissaient pas à suivre les messages qu'ils publient en ligne.

     

    Et cette facilité à se lier d'amitié virtuelle n'a aucun effet sur ce que les internautes mettent en ligne.

     

    "Il en résulte qu'un parfait inconnu peut potentiellement être informé des centres d'intérêt, de l'adresse et des projets de déplacements d'une personne", note l'assureur.

     

    Ce genre d'informations sert aux cambrioleurs pour établir des listes de victimes potentielles, explique Michael Fraser, ex-cambrioleur repenti qui participe notamment à une émission de téléréalité en Grande-Bretagne et consultant sur cette étude.

     

    "C'est ce que j'appelle 'l'achat en ligne des cambrioleurs'. Il est incroyablement facile de se servir des réseaux sociaux en ligne pour identifier des gens et lister leurs biens, jusqu'au confort de leur canapé", note-t-il.


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  • NEW YORK (Reuters) - Intel a relevé sa prévision de chiffre d'affaires du troisième trimestre, évoquant une demande plus soutenue que prévu de microprocesseurs et de chipsets.

     

    L'action a fortement monté en réaction à cette annonce, soutenant un moment Wall Street, et gagnait 4,67% à 20,38 dollars dans l'après-midi.

     

    Intel anticipe dorénavant un CA de 8,8 à 9,2 milliards de dollars sur le trimestre en cours, contre 8,1 à 8,9 milliards auparavant.

     

    Cette annonce, si on la rapproche des résultats meilleurs que prévu publiés par Dell jeudi, laisse présager un rebond de la demande du consommateur dans le segment des PC.

     

    Intel a ajouté que sa marge brute pourrait être supérieure à ce qu'il pensait en juillet. Il prévoyait alors une marge brute pour le troisième trimestre de 53% plus ou moins deux points; il estime à présent que cette marge sera sans doute dans le haut de cette fourchette.

     

    Au deuxième trimestre, cette marge était de 51%.

     

    Intel a ajouté que toutes les autres prévisions étaient inchangées.


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  • PARIS (Reuters) - La France compte élargir à de nouveaux pays la troisième phase de son enquête sur les causes de l'accident du vol d'Air France Rio-Paris survenu le 1er juin dernier, a déclaré Paul-Louis Arslanian, directeur du Bureau Enquêtes Analyses (BEA).

     

    "Nous allons définir où chercher en priorité et comment pour optimiser les recherches. Cette troisième phase, nous allons l'élargir à d'autres pays de façon à amener un maximum de dimension internationale et à saisir toutes les chances de ne pas passer à côté de nouveaux indices", a-t-il dit au cours d'un petit-déjeuner organisé par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE).

     

    L'A330 d'Air France assurait un vol entre Rio de Janeiro (Brésil) et Paris avant de s'écraser dans l'Océan Atlantique et de provoquer la disparition de ses 228 passagers.

     

    Paul-Louis Arslanian a également indiqué qu'il était encore prématuré de tirer des conclusions sur les causes de l'accident.

     

    "Nous ne pouvons pas expliquer formellement l'accident et nous devons encore faire la lumière sur près de quatre minutes de vol, cela prendra du temps", a-t-il expliqué.


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  • Une nouvelle fois , c'est au site lepoint.fr qu'Apple a choisi de diffuser deux nouvelles déclarations. Elles font écho à la polémique sur le bris de l'écran de quelques iPhone.

    C'est clair, Apple se veut très rassurant en expliquant qu'il s'intéresse de près aux deux points d'interrogation qui planent au-dessus des mystérieux cas de bris des écrans d'iPhone : la batterie et le verre craquelé.

    Le premier concerne les batteries et notamment un éventuel problème de surchauffe du lithium-ion qu'elles contiennent et qui peut provoquer une déformation de la batterie, notamment en la bombant. Les constructeurs connaissent bien les risques liés au lithium-ion. Aussi, n'hésitent-ils pas, si c'est nécessaire, à rappeler massivement les produits pouvant présenter un risque pour les consommateurs. Dell, HP et même Apple l'ont déjà fait pour des ordinateurs portables. Cela fait partie des procédures habituelles des industriels en cas de danger pour les consommateurs. Le commentaire d'Apple est le suivant : "Nous prenons très au sérieux les comptes-rendus liés à la sécurité de nos clients. Nous avons été récemment informés d'un petit nombre de comptes-rendus liés à la sécurité de nos clients concernant l'iPhone et nous avons ouvert une enquête. À ce jour, il n'y a aucun incident de surchauffe de batterie confirmé à propos de l'iPhone 3GS et le nombre de comptes-rendus sur lesquels nous enquêtons est un nombre à un chiffre." *

    On aurait pu supposer que le bris des écrans en verre était lié justement à une surchauffe de la batterie qui, en se déformant, aurait pu fendre le verre. Or, cela ne semble pas être le cas. En effet, les cas rapportés par nos confrères indiquent que les iPhone continuent de fonctionner en dépit de leur écran brisé, ce qui semblerait préciser que les batteries sont toujours en état de marche.

    Reste à savoir pourquoi les écrans de quelques iPhone se sont brisés. Apple nous a répondu : "Les iPhone que nous avons pu analyser à ce jour montrent tous que le verre craquelé est dû à une force externe appliquée à l'iPhone." **

    Apple n'avance pas d'autres explications que la possibilité d'une "force externe". Le terme est subtil. Cela peut recouvrir un choc, mais aussi toute autre influence externe. Rappelons que sur les 26 millions d'iPhone vendus dans le monde, les problèmes liés aux écrans sont totalement marginaux et généralement consécutifs à une chute. Ceci explique que les cas d'écrans brisés ne soient pas couverts par la garantie du constructeur.


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