• Deux œuvres pour piano de Mozart, jusqu'à présent inconnues, ont été interprétées, dimanche 2 août, à Salzbourg d'où était originaire le compositeur prodige. Il s'agit d'un concerto de quatre minutes et d'un prélude d'une minute retrouvés dans les archives de la Fondation qui a précisé que ces deux œuvres étaient "depuis longtemps en sa possession".

    Jusqu'à présent considérées commes anonymes, les partitions ont été authentifiées par le département de musicologique de la Fondation "comme des œuvres du jeune Wolfgang Amadeus Mozart"sans doute composées quand il avit entre 6 et 13 ans. Les deux partitions ont été jouées par le pianiste autrichien Florian Birsak dans l'ancienne résidence familiale de Mozart et sur son propre piano-forte.

    Ces nouvelles œuvres ne sont pas les seules à avoir été découvertes ces dernières années. En septembre 2008, une bibliothèque de Nantes avait dévoilé une composition inédite de Mozart qui était restée dans ses archives pendant plus d'un siècle. Elle avait été authentifiée par la Fondation internationale Mozarteum qui a pour mission de préserver l'héritage et l'œuvre de Mozart, de mener des recherches et d'organiser des concerts.


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  • C'est presque devenu une habitude pour les habitants de Brest. 16 000 personnes vivant autour du plateau des Capucins ont été évacuées, dimanche 2 août au petit matin, pour une opération de "dépollution pyrotechnique" d'un terrain appartenant à la ville. Sur les 16 000 habitants de la zone, seuls vingt patients intransportables de l'hôpital des armées Clermont-Tonnerre ont été autorisés à rester sur place avec le personnel nécessaire à leur soin.

    83 obus et 15 objets métalliques non-identifiés – bombes ou débris – datant du dernier conflit mondial on été repérés dans le sol des anciens ateliers de l'Arsenal de l'une des villes les plus bombardées par les Alliés à la fin de la seconde guerre mondiale. Les trois démineurs ont besoin de huit à dix heures pour les identifier et, le cas échéant, les neutraliser. Une deuxième opération est prévue durant le week-end du 15 août pour neutraliser les obus, avec cette fois un périmètre de sécurité beaucoup plus restreint.


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  • L'appel à candidatures pour un quatrième opérateur mobile français a été lancé officiellement samedi par le gouvernement, au grand dam des trois acteurs en place, dont Orange qui s'apprête déjà à en contester le prix à Bruxelles.

    Le processus a pris du retard puisque l'appel devait être publié avant fin mars, une échéance ensuite repoussée à fin juillet.

    La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 29 octobre à midi. Trois semaines au plus tard après cette date, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) publiera la liste des candidats recevables.

    Au plus tard le 29 mai 2010, le candidat sélectionné sera connu et la licence, d'une durée de vingt ans, lui sera attribuée dans le mois qui suivra.

    La France aurait alors quatre opérateurs mobiles. La plupart des grands pays européens en comptent déjà quatre ou cinq.

    Fixé au départ à 206 millions d'euros, le ticket d'entrée a été relevé en juin à 240 millions par le gouvernement, suivant l'avis de la Commission des participations et des transferts (CPT).

    Orange (France Télécom) qui, comme SFR et Bouygues Telecom, voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'un nouveau venu sur un marché juteux, a immédiatement annoncé qu'il saisirait Bruxelles pour contester le prix, qu'il juge trop bas.

    "France Télécom va saisir la Commission européenne pour aide d'Etat, c'est-à-dire avantage accordé au quatrième entrant par rapport aux trois autres détenteurs de fréquences mobiles", a déclaré à l'AFP une porte-parole.

    L'opérateur historique estime que le montant devrait être le même que celui déboursé par SFR, Bouygues Telecom et lui-même au début des années 2000: 619 millions d'euros chacun.

    Cette fois, les fréquences ont été divisées en trois lots (permettant une couverture nationale, mais limitant le nombre de clients) pour rendre leur prix plus abordable. Mais aux yeux de France Télécom, il faudrait aussi que ce prix tienne compte de la valeur que représente le droit de devenir opérateur.

    Contactés par l'AFP, ni SFR ni Bouygues Telecom n'ont souhaité s'exprimer. Bouygues Telecom a souvent manifesté son opposition à l'arrivée d'un numéro quatre, agitant la menace implicite de suppressions d'emplois.

    Candidat malheureux en 2007 pour des raisons financières, le groupe Iliad, maison mère du fournisseur d'accès à internet Free, fait figure de favori.

    Il s'est "réjoui" de cet appel à un quatrième opérateur, "une chance pour les consommateurs français".

    Il promet de réduire la facture télécoms des Français de moitié s'il est choisi. Selon Bercy, l'arrivée d'un nouvel opérateur ferait baisser les prix de 7%.

    Le nouvel entrant, qui mettra des années pour construire son réseau, pour un investissement estimé à un milliard d'euros, pourra louer ceux des autres à partir du moment où il couvrira déjà seul 25% de la population, obligation qu'il devra remplir au bout de deux ans. Huit ans après l'attribution de sa licence, il devra couvrir 80% de la population.

    Parmi les autres critères de sélection, et c'est une nouveauté, les conditions d'accueil réservées aux MVNO, ces opérateurs qui louent les réseaux de SFR, Orange et Bouygues Telecom pour commercialiser leurs offres. Elles devront être plus favorables. Les MVNO se partagent aujourd'hui péniblement 5% du marché, ce que les autorités jugent insuffisant.

    L'un d'entre eux, Kertel, s'est d'ailleurs déclaré intéressé, tandis que le câblo-opérateur Numericable et l'opérateur Virgin Mobile étudient une éventuelle candidature commune.


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