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  • Le phénomène de l'été dans les pays arabes, c'est "Nour", une série turque doublée en arabe syrien. Un feuilleton qu'on dit responsable de divorces et même de suicides.

    Les anecdotes les plus incroyables courent sur la popularité de cette série. Des femmes quitteraient leur mari parce qu'ils ne sont pas aussi romantiques que les héros du feuilleton. Une femme aurait vendu son troupeau pour pouvoir le regarder tranquillement. Les convives déserteraient les mariages prévus à l'heure de sa diffusion. Une fatwa aurait même été lancée, en Arabie saoudite, contre les chaînes qui diffuseraient "Nour". Pourquoi un tel succès ? Peut-être parce que cette série turque est un savant mélange d'amour "libre" à l'occidental et de valeurs arabes et musulmanes.

    Phénomène de mode

    Durant les années 90, il y avait l'invasion des télénovélas mexicaines (en arabe ou en français dans le cas marocain) avec des thèmes comme l'amour, la vengeance et la lutte des classes. C'était un tel succès que les personnages principaux ont été récupérés. Ainsi, on entendait "tissu Guadalupe" ou "T-shirt Alfredo" dans certains marchés populaires à l'époque. Je pense que cela risque de se reproduire avec les séries turques doublés en dialecte arabe syrien (et no classique comme le cas avec les télénovélas). En plus, la société turque est plus proche géographiquement et culturellement (Pas la peine de dire religieusement bien que la Turquie est clairement laïque) que la société brésilienne ou mexicaine qui ont une référence clairement chrétienne et aux moeurs plus ou moins libérale.

    Personnellement, je pense que ce phénomène a été exagéré que ce soit par les fans ou les détracteurs. En plus, cette "Nooromania" (Je n'ai pas oublié aussi l'autre série dont le titre serait "Les années d'égarement")révèle un vrai manque de communication et de savoir-vivre entre les couples dans la plupart des sociétés arabophones. Quand la société "conservatrice" demande à l'homme de montrer sa virilité et de cacher ses sentiments alors que la femme est obligée de garder son opinion pour elle et de faire ce qu'on lui demande, je ne serai pas étonnée si les téléspectatrices vouent un culte au Sire Mohanad à faire rougir leurs hommes et messieurs les téléspectateurs charmés par la beauté et l'élégance de Noor, Lamis et consorts.

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  • Ankara : Du Maroc aux pays du Golfe, de l'Arabie Saoudite aux territoires palestiniens, la série télévisée turque "Gumus" (Noor), devenue un véritable phénomène de société, enregistre des records d'audience inégalés et plonge quotidiennement de larges composantes du public arabe dans l'histoire sentimentale et tumultueuse du désormais célébrissime couple stambouliote "Noor et Mohannad".

    Le feuilleton qui fait partie d'une batterie de séries produites par la télévision publique turque (TRT), consacre la conquête de l'espace audiovisuel arabe par une comédie turque qui a réussi à détourner le public arabe des traditionnels feuilletons mexicains et brésiliens, voire même à supplanter en audimat les sempiternelles séries égyptiennes et syriennes.

    Outre la dimension culturelle de cette "conquête", les feuilletons turcs sont devenus une "industrie" florissante qui a rapporté, selon les médias locaux, plus de 3 millions de dollars de revenus, en une seule année, pour la TRT.

    Les séries dont des dizaines d'épisodes sont diffusés et suivis chaque semaine sur les chaînes turques, sont actuellement au nombre de 18 et sont exportés vers 22 pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord.

    Le phénomène "feuilleton turc" a commencé avec la diffusion en langue arabe de la série "Noor", dont les héros Songul Oden (Noor) et Kivanç Tatlitug (Mohannad) ont été très rapidement acceptés et intégrés dans le quotidien du public arabe en particulier en Arabie Saoudite et dans les pays du Golfe.

    La saga sentimentale, mettant en scène les milieux pauvres mais fiers de Noor, et celui riche et "macho" de Mohannad, a gagné le coeur de millions de personnes au Maroc, aux Emirats Arabes Unis, en Algérie, en Syrie, en Tunisie et en Jordanie ou les héros du feuilleton sont devenus des célébrités de premier rang.

    Aujourd'hui, "Noor" est devenu le symbole d'un nouveau créneau des exportations turques. Une "industrie" de feuilleton dont chaque épisode rapporte, selon la presse locale, entre 2.000 et 10.000 dollars en fonction de la popularité de la série.

    Depuis 2006, date de la première acquisition par la chaîne arabe "MBC" des droits de diffusion du premier feuilleton turc, les affaires ont tellement marché qu'un contrat a été signé récemment entre les producteurs et la chaîne saoudienne qui s'engage à acquérir les droits de diffusion de toutes les productions turques durant les trois prochaines années.

    Tourné dans le cadre idyllique d'Istanbul, aux bords du Bosphore, le feuilleton "Noor" a également eu des répercussions positives sur le secteur du tourisme.

    Pour le quotidien "Turkish Daily News", si le nombre de touristes arabes visitant la métropole turque est passé, cette année, de 30.000 à 100.000, c'est principalement grâce à l'image véhiculée par les épisodes de la série

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  • Crédits photo : Le Figaro

    Depuis sa montée en puissance, le GIGN a accompli quelque 300 missions ponctuées par 87 interpellations. Ici, les militaires en cagoule escortent Antonio Ferrara au Palais de justice, en juin 2006. 

    L'unité d'élite de la gendarmerie nationale est passée en un an de 120 à 380 hommes. Ses experts en prospective travaillent sur les scénarios les plus noirs.

    L'arsenal de 85 gros calibres découvert la semaine dernière au fin fond du Gard aurait pu équiper n'importe quel gang du grand banditisme versé dans l'attaque de fourgons blindés. Au total, cinq mitrailleuses lourdes, un lance-roquettes, 45 fusils-mitrailleurs et 20 000 cartouches ont été saisis lors d'une transaction sur le rond-point d'un village. Trois malfrats, dont un ancien pilote de ligne, ont été maîtrisés sans qu'aucun coup de feu ne soit tiré. Ce récent coup d'éclat porte la marque du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Quarante de ses supergendarmes, pour certains assez chevelus et travaillant en civil, y ont participé.

    Depuis un an, l'unité d'élite s'est métamorphosée en silence, passant de 120 à 380 hommes. Ce triplement historique de ces effectifs a été rendu possible grâce au renfort d'une trentaine de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et des 150 hommes de l'escadron parachutiste d'intervention. Sur le papier, ce curieux amalgame entre gardes du corps surentraînés, paras aguerris et experts en intervention aurait pu sonner comme le mariage de la carpe et du lapin. Pour faire «sauter les cloisons», «créer un nouvel esprit de corps», les caciques de la maréchaussée ont donc décidé de placer pour la première fois un général à la tête du nouveau GIGN grand format. Le nom de Denis Favier, 49 ans, s'est imposé. Ancien supergendarme, ce professionnel incontesté mena lui-même l'assaut de l'Airbus A 300 d'Air France à l'aéroport de Marseille-Marignane, sauvant la vie de 173 otages d'un commando islamiste du GIA au lendemain de Noël 1994.

    Installé dans ses bureaux spartiates du camp de Satory (Yvelines), le grand «patron» du GIGN dévoile en exclusivité pour Le Figaro le premier bilan de sa nouvelle unité. Un an après sa montée en puissance, le GIGN a accompli quelque 300 missions ponctuées par 87 interpellations. Outre 32 interventions pour cueillir de gros caïds et parrains présumés à l'heure du laitier, les militaires en cagoules ont été engagés sur treize affaires de forcenés, cinq prises d'otages, dont celle des passagers du Ponant en avril dernier, des interceptions de convois rapides de drogue ou encore quinze missions d'entraînement Air Marshall visant à sécuriser moyens et longs courriers.

    Né après «Septembre noir» aux JO de Munich

    «Nous donnons le coup de rein que les services classiques ne peuvent donner», résume un officier en évoquant les moyens ultrasophistiqués mis à la disposition de ses hommes. Téléobjectifs portant à plusieurs centaines de mètres, caméras thermiques, balises de géolocalisation de voitures et d'aéronefs, fusils de très haute précision ou encore caméras chirurgicales se glissant sous les portes : l'invraisemblable panoplie de moyens dits «spéciaux» est digne des gadgets exubérants imaginés par Ian Fleming pour son agent 007. Depuis septembre 2007, le «GI» a effectué 88 poses de mouchards sonores, vidéo et satellites notamment dans le cadre de la loi Perben II.

    Il est loin le temps du groupe, créé autour de Christian Prouteau en 1974, deux ans après la sanglante prise d'otages des athlètes israéliens par les terroristes palestiniens de «Septembre noir» aux JO de Munich, et composé de quarante volontaires équipés d'une casquette et d'une gourde. Le commando a vite fait ses preuves lors de la libération d'enfants retenus dans un autocar en plein désert, à la frontière somalienne. Jusqu'à ce que son étoile s'obscurcisse lors de la libération des otages dans la Grande Mosquée de La Mecque. L'opération, menée aux gaz asphyxiants et pilotée par un capitaine nommé Barril avec quatre de ses hommes convertis à l'islam, s'est soldée par 135 morts et 65 rebelles décapités. Trois ans plus tard, le même capitaine Barril, membre de la sulfureuse «cellule élyséenne» de François Mitterrand, se retrouve au cœur du scandale des «Irlandais de Vincennes».


    Depuis lors, le «GI» s'est professionnalisé et a été repris en main par la hiérarchie. Et son imagination, en matière opérationnelle, paraît sans limite : ainsi, les équipes cynophiles, qui ont encore effectué soixante missions ces douze derniers mois, dressent dans la plus grande discrétion leurs chiens - tous des malinois - à intervenir par guidage laser sur leurs cibles. «En se frottant tous les jours à des individus dangereux ou à la pègre lors de ces missions de moyenne intensité, nous travaillons notre adrénaline, décrypte le général Favier. Ces conditions réelles d'engagement nous préparent à une crise majeure et à agir au plus haut du spectre de la menace. C'est-à-dire lors d'une attaque qui déstabiliserait l'État, devenu par exemple la cible d'un chantage.»

    Tandis que trois officiers experts en prospective au GIGN anticipent les scénarios les plus noirs, les groupes de terrain multiplient de leur côté les exercices «POM», concernant les prises d'otages massives. Après la tragédie de l'école de Beslan en Ossétie du Nord en septembre 2004 (331 morts) ou celle du théâtre de Moscou en octobre 2002 (117 morts), les stratèges français ont compris qu'il fallait s'adapter à de tels scénarios catastrophes.

    Première force de contre-terrorisme en Europe, le GIGN œuvre donc sur tous les fronts et s'entraîne parfois avec les policiers du Raid pour parer une attaque d'ampleur comme celle qui viserait par exemple plusieurs centaines de «VIP» au Stade de France. Alors que les «air marshall» s'entraînent dans un tronçon de cabine Air France plus vrai que nature reconstitué dans leur camp retranché, une récente simulation visait à prendre d'assaut un TVG Marseille-Paris, selon qu'il avançait au pas ou fonçait sur la gare de Lyon.

    Selon nos informations, le GIGN a aussi mené en novembre dernier un exercice lourd supposant que la centrale de Cattenom en Moselle était tenue par des fanatiques ayant disposé des explosifs près du cœur du réacteur. Un exercice similaire, nécessitant l'appui d'hélicoptères, sera programmé dans le Sud-Est le mois prochain. «Un PC opérationnel mobile doté d'écrans d'ordinateurs et une main courante informatisée nous permettent de suivre à chaque minute le déroulement de la crise et la position de nos adversaires, explique le général Favier. Nous apportons donc des réponses fiables aux politiques à qui appartient la décision d'intervenir.»

    Menace islamiste oblige, le contre-terrorisme est d'une telle actualité que 34 unités européennes d'élite, dont le GSG9 allemand, le groupe Kobra autrichien ou encore le groupe Diane belge, viennent de participer, à Paris, à un sommet confidentiel baptisé «Atlas». «Pour protéger nos concitoyens contre la violence aveugle, il est vital de disposer de ces unités spécialisées à travers l'Europe, a martelé Michèle Alliot-Marie. Des exercices communs entre le GIGN et le Raid permettent de renforcer notre capacité à affronter les actions hostiles les plus redoutables.» Sans publicité aucune, les deux unités ont ainsi libéré en avril dernier un ingénieur puis un agriculteur français enlevés par des groupes armés respectivement en Haïti et en Colombie.

    Protéger les palais de la République

    Outre des blindés et des Chevrolet de 430 chevaux, le GIGN dispose en cas de besoin d'hélicoptères Puma des armées et d'une cinquantaine de tenues de protection nucléaire, bactériologique et chimique pour mener des assauts en milieu contaminé. Chasuble israélienne, bottes en fourrure type «grand froid» ou encore hamac de jungle complètent la panoplie. En outre, un étourdissant arsenal de 2 000 calibres de toute nature ayant permis aux 280 supergendarmes de tirer à eux seuls quelque 800 000 cartouches l'année dernière. Soit environ 25 % de la dotation en munitions de toute la gendarmerie ! «S'appuyant sur des procédures communes, les spécialistes de l'observation et ceux de l'intervention agissent sous la responsabilité d'un même chef, se félicite le général Favier. Dans sa nouvelle forme, le GIGN exclut toute déperdition d'information.»

    Considérée comme l'une des unités les plus adulées et les plus craintes, des plus jalousées et des plus courtisées, l'une aussi des plus opaques et des plus médiatisées, le GIGN cultive, à son corps défendant, l'art du paradoxe autant que le goût du superlatif. Son prestige le mène à effectuer de discrets audits sur plusieurs mois visant à moderniser la protection des plus grands palais de la République. Selon nos informations, le GIGN vient ainsi de passer au crible la sécurité de l'Assemblée nationale, du Sénat et de la galerie Saint-Éloi, où sont installés les juges parisiens du pôle antiterroriste. À la nuit tombée, les supergendarmes éprouvent parfois la fiabilité de certains systèmes anti-intrusions avant de préconiser certains remèdes.

    Concentrés sur les missions de protection, ces professionnels assurent la sécurité rapprochée du chef d'état-major des armées, de Jacques Chirac ou encore des rugbymen de la Coupe du monde. À l'étranger, ils sont aussi projetés autour d'ambassades très exposées, comme ce fut le cas aux Comores ou en Bolivie. Aujourd'hui, un détachement veille en Irak sur la vie de nos diplomates. Un engagement jusqu'à l'extrême.


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  • «Ces carnets qui ont un caractère privé sont à considérer comme des brouillons. On ne peut pas en interpréter le contenu», prévient Yves Bertrand. Crédits photo : AFP

    L'hebdomadaire Le Point, qui a dévoilé jeudi les extraits de notes personnelles saisies chez Yves Bertrand début 2008, suggère que plusieurs enquêtes poussées sur des personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy, pourraient avoir été utilisées à leurs dépens.

    Il fait partie de ces hommes qui détiennent les plus grands secrets de la République. Yves Bertrand, l'ancien patron des Renseignements généraux (1992-2004), a, au fil de sa carrière, minutieusement garni de son écriture des cahiers entiers de notes. Dans son dernier numéro, l'hebdomadaire Le Point publie ce qu'il présente comme des extraits de 23 cahiers, saisis au domicile de l'ancien chef des «grandes oreilles » en janvier 2008 lors d'une perquisition, dans le cadre de l'affaire Clearstream*. Des pages «qui dorment sous scellés au Palais de justice de Paris», écrit Le Point, ... jusqu'à ce que l'hebdomadaire ne parvienne à les réveiller ! Les cahiers en question couvrent la période de mai 1998 à novembre 2003. Celui qui exerce aujourd'hui les fonctions d'inspecteur général de l'administration y note pêle-mêle rendez-vous, noms de ses informateurs , promotions, mais aussi données personnelles, jusqu'à la liste de ses propres courses ou ... la litière du chat à changer.

    L'ensemble des écrits prêtés à Yves Bertrand restent toutefois à prendre avec une extrême prudence. Ils ne sont en aucun cas des documents officiels. D'ailleurs, interrogé par Le Point, Yves Bertrand précise : «Ces carnets qui ont un caractère privé sont à considérer comme des brouillons. On ne peut pas en interpréter le contenu».

    Au fil des pages, on découvre souvent des détails personnels (orientation sexuelle, problèmes conjugaux, drogue, fiscalité, etc) de diverses personnalités publiques. «Tout ce qui a récemment nourri la polémique sur (le fichier de renseignement) Edvige se trouvait déjà dans les carnets d'Yves Bertrand», écrit l'hebdomadaire. Pour obtenir ces renseignements confidentiels, «le patron des RG pouvait compter sur une poignée de fonctionnaires dévoués, des barbouzes et quelques journalistes affidés, parfois rémunérés».

     

    Tassez «tient» Sarkozy

    Selon Le Point, on découvre également «l'ampleur des moyens déployés par les RG pour mettre hors jeu Lionel Jospin et Charles Pasqua dans la course à la présidentielle de 2002». Pour le premier, Le Point détaille seulement différentes étapes d'une enquête particulièrement fouillée de la part d'Yves Bertrand sur le passé de l'ancien premier ministre, celui de ses proches. Jospin, qui souhaitait supprimer les RG, n'a pas souhaité réagir à l'enquête du Point. Pour le second, l'hebdomadaire suggère que les notes d'Yves Bertrand accréditeraient la thèse selon laquelle le patron des RG aurait contribué à «aiguiller» la justice vers Charles Pasqua dans le cadre de l'affaire de l'«Angolagate». Quant à Nicolas Sarkozy, il fait l'objet d'une attention particulière de la part de l'ancien chef des RG. Outre des informations sur sa vie privée, Bertrand explique que Jean-Noël Tassez, prévenu dans l'affaire de l'Angolagate, «tient» le futur chef de l'Etat. Jeudi sur Europe 1, l'ex-patron des RG a démenti toute utilisation de ces notes à des fins de manipulation à l'encontre de celui qui deviendra président de la République : «moi je notais, un brouillon c'est un instrument de travail, c'est comme un journaliste qui a un carnet».

    Les carnets de Bertrand témoignent aussi de ses rapports délicats avec son numéro deux, Bernard Squarcini, désormais à la tête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) née de la fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et de la Direction centrale des renseignements généraux. À tel point qu'une des collaboratrices de Bertrand l'aurait régulièrement renseigné sur les activités de son collègue Squarcini. Le Point s'interroge : ces rapports tendus ont-ils conduit à ce que le nom de Squarcini apparaisse dans les fichiers Clearstream ?

     

    Un rôle dans l'affaire Clearstream ?

    Toujours selon Le Point, on découvre au fil des carnets de Bertrand que ce dernier connaissait l'existence de l'informaticien Imad Lahoud (falsificateur présumé des listings de Clearstream) depuis 2001. Et ce alors qu'il a toujours affirmé n'avoir découvert son nom que par la presse. À la décharge de l'ex-patron des RG, une proche collaboratrice appuie sa version des faits.

    Toujours sur Clearstream, l'hebdomadaire pointe aussi du doigt plusieurs rendez-vous qu'aurait eus Yves Bertrand avec un journaliste auquel il aurait proposé, en 2003, de «travailler contre Sarkozy». «Je sais que vous complotez contre moi», aurait lancé Sarkozy au patron des RG, fin 2004. C'est d'ailleurs le ministre de l'Intérieur qui écartera Bertrand de son poste.

    * Début 2006, le nom d'Yves Bertrand avait été cité comme pouvant avoir été à l'origine des fameux listings de l'affaire Clearstream, ce dont il s'est toujours défendu.


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