• Les Etats-Unis  travaillent sur un projet mondial visant à déployer un Internet "fantôme" ainsi que des systèmes de téléphonie mobile pour permettre aux dissidents de déjouer la censure des régimes dictatoriaux. Voilà ce que rapporte, dimanche 12 juin, le New York Times, dans une enquête menée à partir de documents et de câbles diplomatiques secrets sur une opération digne du plus pur roman d'espionnage.

    Selon le quotidien, de jeunes entrepreneurs de Washington cherchent ainsi à mettre au point des équipements électroniques n'attirant pas l'attention et suffisamment compacts pour être transportés dans une valise de voyage ordinaire.

     VALISE D'ÉQUIPEMENTS ÉLECTRONIQUES

    Financée par une allocation de 2 millions de dollars du département d'Etat, cette valise pourra passer les frontières d'un pays donné et les équipements y être rapidement assemblés, pour permettre des communications sans fil sur une vaste zone avec un accès à Internet.

    Certains de ces projets portent sur de nouvelles technologies en développement aux Etats-Unis, tandis que d'autres s'appuient sur des techniques et outils déjà créés par des pirates informatiques.

    EFFORTS TECHNOLOGIQUES REDOUBLÉS AVEC LES RÉVOLTES ARABES

    Les réseaux de communications furtifs permettront aux activistes de pays comme l'Iran, la Syrie et la Libye de communiquer avec l'extérieur sans que le gouvernement puisse même les détecter, selon des participants à ce projet.

    Ces efforts technologiques des Etats-Unis ont redoublé à partir du moment où, en Egypte, l'ancien président Hosni Mubarak, confronté à une vague de contestation massive, a décidé de couper Internet peu avant d'avoir à quitter le pouvoir. Dernièrement, le gouvernement syrien a temporairement interrompu Internet dans une grande partie du pays pour empêcher la mobilisation des manifestants.

    L'initiative de l'administration Obama est dans un sens un nouveau front dans les efforts diplomatiques américains menés de longue date pour défendre la liberté d'expression et encourager la démocratie.

    Durant des décennies, les Etats-Unis ont produit des émissions de radio diffusées dans les pays autocratiques par le biais notamment de "Voice of America". Plus récemment, Washington a apporté son soutien au développement de logiciels qui préservent l'anonymat des utilisateurs dans des pays comme la Chine et pour former des citoyens de ces pays afin de faire passer des informations via le réseau Internet contrôlé par le gouvernement sans être détecté.

    LeMonde


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  • Facebook a indiqué vendredi qu'il mettait à l'essai une fonction, "Happening Now" ("ce qui se passe maintenant"), indiquant en temps réel l'activité de ses "amis" sur le réseau social, à la manière des micro-blogs Twitter.

    Cette fonction est essayée auprès de "moins de 1%" des 600 millions d'utilisateurs de Facebook, a précisé le premier réseau social au monde.

    "Nous testons actuellement cette fonction à l'intérieur du déroulé d'actualités, elle donne aux gens la possibilité de voir ce que leurs amis commentent ou +aiment+, au moment où cela se passe", a expliqué le groupe californien dans un courriel à l'AFP.

    "Au cours des prochaines semaines, nous allons en savoir plus sur cet essai, l'améliorer et éventuellement l'étendre à plus de gens", ajoute-t-il.

    Cette fonction, qui prendrait la forme d'une Colonne à côté du déroulé d'actualité, est vue par certains observateurs comme une menace potentielle pour le site de micro-blogs Twitter, qui permet à ses utilisateurs d'afficher des messages de 140 caractères maximum sur ce qu'ils font, pensent, voient, et d'y associer des liens vers des documents, photos ou vidéos.

    Voila.fr


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  • Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a indiqué dimanche soir 12 juin que le régime rejetait toute discussion au sujet d'un départ du colonel Mouammar Kadhafi, coupant court à l'offre de la Turquie qui s'était portée garante de son éventuel exil. "Personne n'a le droit de demander au leader de quitter. Personne ne peut venir ici avec un plan incluant un départ du leader", a-t-il répété. Selon M. Ibrahim, une telle suggestion était "immorale, illégale et n'avait "aucun sens".

    Des combats ont opposé dimanche pour la deuxième journée consécutive la rébellion libyenne aux forces kadhafistes dans la ville de Zaouïa, à seulement 50 km à l'ouest de Tripoli. Un représentant des insurgés dans la ville a déclaré que les affrontements de la veille ont fait treize morts – rebelles et civils. La principale route côtière qui relie Tripoli à la Tunisie est coupée. Elle sert de ligne de ravitaillement majeure pour la capitale libyenne malgré les sanctions.

    Zaouïa a été le théâtre de violentes batailles en février et mars. Les forces de Kadhafi y ont écrasé l'insurrection et eu recours à des bulldozers pour en raser la mosquée centrale. Le gouvernement libyen a indiqué que les rebelles ont tenté de pénétrer dans la ville mais qu'ils ont été repoussés après quelques heures de combats. "C'est une preuve supplémentaire de leur faiblesse et de leur impopularité", a dit le porte-parole Moussa Ibrahim. Les rebelles "ne parviennent pas à enregistrer de progression contre le gouvernement libyen".

    UN COLONEL AFFAIBLI

    Trois mois après le début des combats, la situation dans le pays semble avoir évolué en faveur de l'insurrection et l'emprise du colonel libyen a été affaiblie par une vague de défections, l'impact des sanctions internationales et des frappes de l'OTAB menées depuis la fin mars sur son QG de Tripoli. Les nouveaux combats à Zaouïa, site d'une importante raffinerie pétrolière, sont les plus proches de la capitale depuis des mois.

    "La situation est très mauvaise, a déclaré un porte-parole des rebelles joint au téléphone.
    D'intenses combats ont lieu en ce moment. Les brigades (gouvernementales) ont reçu du renfort, leur nombre augmente." "Il y a beaucoup de tireurs embusqués sur les toits des immeubles et des mosquées. Ils sont la principale menace pour les habitants", a-t-il ajouté. La ville n'étant pas accessible aux journalistes, les informations peuvent difficilement être recoupées.

    DES AFFRONTEMENTS MINIMISÉS

    Les responsables du gouvernement libyen à Tripoli minimisent les affrontements de Zaouïa, n'évoquant que de petits groupes de combattants venus des zones contrôlées par l'insurrection pour semer le trouble. A Tripoli même, des habitants ont déclaré que des manifestants anti-Kadhafi avaient été dispersés par les forces de l'ordre. "Les quartiers de Tripoli attendent un signal pour tous se soulever en même temps", a assuré un habitant.

     

    Livraison d'armes auprès d'insurgés libyens à Misrata, dimanche 12 juin.

    Livraison d'armes auprès d'insurgés libyens à Misrata, dimanche 12 juin.REUTERS/ZOHRA BENSEMRA

     

    A Misrata, tenue par les rebelles et assiégée par les forces loyalistes à 200 km à l'est de Tripoli, six rebelles ont été tués dimanche dans un tir de barrage d'artillerie, dans le quartier de Dafniah dans l'ouest de la ville, a-t-on appris auprès d'un ambulancier et d'un combattant.

    LeMonde


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  • Les Dallas Mavericks sont devenus les champions NBA 2011 en battant le Miami Heat 95-105 lors du match 6 des finales NBA. Dans une des rencontres les plus électriques de la série, les Mavs ont réussi à prendre le dessus sur une équipe de Miami qui n'a jamais pu arrêter la vague bleue en deuxième mi-temps.

    Après avoir laissé le Heat prendre les devants en début de rencontre (20-11 après 5'40 de jeu) avec un LeBron James décidé à faire un gros match (9 pts en 4 minutes), les joueurs de Rick Carlisle ont imposé leur jeu en passant en 6 minutes un 21 à 4 à leurs adversaires pour mener 24-32. Dans ce "run", ce n'était pas Dirk Nowitzki (21 pts et 11 rbds), maladroit pendant presque tout le match, qui lançait les Mavs, mais le sixième homme Jason Terry (27 pts et 3 rbds). "The Jet", comme il est surnommé, marquait 9 points et apportait l'énergie dont avait besoin son équipe.

    Dallas creusait même un peu plus l'écart en début de deuxième quart-temps en prenant 12 points d'avance (28-40), son plus gros écart de toute la série. Le public de l'American Airlines Arena de Miami commençait alors à douter mais poussait tout de même son équipe à réagir. Ce qu'elle fit, notamment grâce à Eddie House (9 pts et 3 rbds), en marquant 14 points consécutifs (42-40) en 3 minutes. Pendant ce temps, la star allemande des Mavs restait bloquée à 2 points. Mais en face, LeBron James ne connaissait plus la même réussite que lors des premières minutes et Dwyane Wade (17 pts, 8 rbds, 6 pds) n'était pas dans un grand jour niveau adresse. À la mi-temps, les deux formations se tenaient, seulement deux points les séparant (51-53).

    Les Mavericks tentaient de prendre le large une première fois après la pause avec un 8-0 pour faire passer le score de 56-55 à 56-63. Chris Bosh (19 pts et 8 rbds) et D-Wade maintenaient toutefois à flots leur équipe (62-65), mais J.J. Barea (15 pts, 3 rbds, 5 pds, 2 ints) faisait terriblement mal à la défense du Heat, bientôt suivi par Nowitzki qui se réveillait enfin et par Shawn Marion (12 pts et 8 rbds). À la fin du troisième quart-temps, Dallas menait 72-81.

    La dernière période était alors à sens unique. Le duo Nowitzki-Terry se chargeait d'enterrer les "Three Amigos" de Miami. Contrairement aux rencontres précédentes, James (21 pts, 4 rbds, 6 pds) se montrait plus agressif dans le quatrième quart-temps, mais ne parvenait pas à inverser la tendance. Le Heat jouait à l'envers dans les derniers instants de la rencontre, aussi bien en attaque qu'en défense, et ne donnait visiblement pas envie à son public de rester jusqu'au bout. De nombreux fans de Miami, fidèles à leur réputation de "faux supporteurs",  décidaient en effet de quitter la salle alors qu'il restait tout de même 3 minutes à jouer. En face, c'est une équipe soudée et unie qui avançait d'un seul pas vers le titre NBA. Le score final était sans appel : 95-105 pour Dallas et une série remportée 4 victoires à 2.

    Dirk Nowitzki, Jason Kidd (9 pts, 4 rbds, 8 pds) et Jason Terry remportent ainsi un premier titre NBA pour lequel ils se sont battus pendant des années. Terry est arrivé dans la ligue en 1999, Nowitzki en 1998 et Kidd en 1994 ! Deux Français inscrivent également leur nom à côté de celui de Tony Parker au palmarès des Frenchies titrés dans la ligue de basket nord-américaine : Ian Mahinmi (4 pts et 3 rbds), qui a réussi une très bonne entrée, et Rodrigue Beaubois, qui n'a malheureusement pas joué des playoffs. Leur joie faisait plaisir à voir après la rencontre, tout comme celle de tous les joueurs des Dallas Mavericks. Cette équipe fait honneur aux valeurs du basket en mettant en avant le collectif et l'importance de tous ses joueurs. C'est la réussite d'un groupe de revanchards et aussi d'un entraîneur, Rick Carlisle, qui remporte lui aussi son premier trophée. Félicitations aux Mavs !

     

    Statistiques des Français :

    • Ian Mahinmi : 4 points (2/3 aux tirs), 3 rebonds, 1 interception et 5 fautes en 11 minutes dans la victoire des Dallas Mavericks face au Miami Heat.
    • Rodrigue Beaubois : n'a pas joué (inactive list) dans la victoire des Dallas Mavericks face au Miami Heat.

    Miami Heat vs Dallas Mavericks (Game 6) :

    Les Mavs remportent la série 4-2 face au Heat   .

    Les résultats des NBA Finals :

    • Mardi 31 mai : Miami Heat vs Dallas Mavericks (Game 1) : 92-84
    • Jeudi 2 juin : Miami Heat vs Dallas Mavericks (Game 2) : 93-95
    • Dimanche 5 juin : Dallas Mavericks vs Miami Heat (Game 3) : 86-88
    • Mardi 7 juin : Dallas Mavericks vs Miami Heat (Game 4) : 86-83
    • Jeudi 9 juin : Dallas Mavericks vs Miami Heat (Game 5) : 112-103
    • Dimanche 12 juin : Miami Heat vs Dallas Mavericks (Game 6) : 95-105

    LeMonde


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  • Usagers, usagères, on vous ment ! Vous qui, en toute confiance, vous rendez chaque jour au bureau en métro par le chemin que vous pensez le plus court, sachez qu'il y a de fortes chances pour que vous fassiez un détour.

    Selon une étude menée par la New York University, les plans de métro de la plupart des grandes villes du monde sont erronés. Ou plus exactement, ils donnent sciemment à ceux qui s'y réfèrent des informations inexactes sur les distances réelles entre deux stations, leur emplacement géographique, et nous conduisent ainsi à prendre des itinéraires parfois trop longs, souligne le Daily mail, schémas et exemples à l'appui.

    La réalité du réseau londonien (en haut), et sa schématisation sur le plan de métro (en dessous) :

    Pourquoi les plans de métro du monde entier sont-ils erronés ? Parce qu'ils ont tous eu la mauvaise idée de s'inspirer de celui du métro londonien. "Il faut remonter en 1933 à Londres et à son système de lignes de métro irrationnel et archaïque, rappelle Slate.fr. Pour permettre au voyageur de s'y retrouver, l'ingénieur Harry Beck, le responsable de tous nos malheurs, a eu l'idée de se priver de tout repère géographique et de dessiner un plan de métro compréhensible où toutes les stations se trouvent à égale distance et les lignes se distinguent par leurs couleurs."

    Or c'est ce plan qui a servi de modèle dans la plupart des grandes capitales européennes : Paris, Rome, Madrid, Berlin ou encore le futur métro de Dublin. Des villes américaines comme San Francisco ou New York ont en revanche adopté une schématisation plus conforme à la réalité.

    Selon l'auteur de l'étude, le professeur de NYU spécialisé dans les transports, Zhan Guo, ces plans de métro très approximatifs ont beaucoup plus d'influence sur les décisions des usagers que la réalité géographique du réseau, avec pour conséquence une augmentation de 15 % du temps passé dans les transports.


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