• L'acteur américain, mondialement célèbre pour son interprétation du lieutenant Columbo, est décédé à l'âge de 83 ans. 


    Né le 1er septembre 1927, à New York, d'une famille juive -père
    d'origine russe, mère d'origine polonaise et tchèque- Peter Falk restera
    dans l'inconscient collectif l'inspecteur Columbo, dont il tourna
    78 épisodes et en fut producteur et coproducteur de plus d'une
    vingtaine. Plus de 2 milliards de téléspectateurs ­firent leurs choux
    gras des enquêtes du lieutenant de la brigade criminelle de Los Angeles
    entre 1968 et 2003. Sans doute la série la plus célèbre jamais réalisée
    avec Dallas. Costume beige froissé, imperméable improbable de la même
    teinte fatiguée, mince cravate à peine nouée, coiffure aléatoire,
    Peugeot 403 décapotable au bord de la casse, cigare plus ou moins
    éteint, basset hound lymphatique et attachant nommé tout simplement «le
    Chien», Columbo n'avait l'air de rien mais il savait tout. Il faisait
    l'âne pour avoir du foin et la peau de l'assassin. Ses leitmotivs :
    «Lieutenant Columbo de la brigade criminelle», «Ah, une dernière chose»,
    ou encore : «Comme dit ma femme…» Tout un programme qui en fit une
    série culte. Il n'avait pas l'air bien frais. Parlait toujours de son
    épouse invisible. On se souvient du concept bien huilé : le spectateur
    connaissait le meurtrier dès le début de l'épisode pour mieux ensuite le
    traquer avec cette façon si particulière, si perverse de croiser ses
    bras, de poser sa main sur son front faussement intrigué, de toujours
    faire semblant de tourner ses talons, de lever nonchalamment le bras
    pour une pénultième question, cet air embarrassé, complaisant devant le
    coupable. Ce regard borgne.

    Un acteur culte 

    Car, à l'âge de 3 ans, le petit Peter Michaël Falk perdit un œil à la
    suite d'un cancer. On dit - est-ce une légende ? - qu'adolescent il ôta
    son oeil de verre pour l'offrir à un arbitre de base-ball, lui lançant :
    «Tu en as besoin plus que moi !» Humour à froid. Il ne fut pas, on le
    sait, toujours ­Columbo, pour lequel il remporta de nombreux Emmy Awards
    et Golden Globe. Après une courte expérience comme cuistot dans la
    marine marchande, le futur acteur obtint en 1953 une licence de sciences
    politiques, un master en administration, tenta en vain d'entrer dans
    la CIA, se retrouva à la direction du Budget du Connecticut comme
    conseiller à la productivité… Pas pour longtemps. Il prendra des cours
    d'art dramatique et se retrouvera rapidement sur les planches. Il joua
    également Molière à Broadway.

    Peter Falk passe devant la caméra en 1958. Il est dirigé, ce n'est
    pas rien, par Nicholas Ray dans La Forêt interdite. ­Remarqué, il tient
    son premier rôle important dans un polar de William Witney, The Secret
    of the purple Reef ( 1960), fut nommé à deux reprises aux oscars pour
    Murder Inc (1960) de Stuart Rosenberg et Milliardaire d'un jour (1961)
    de Frank Capra. En 1965, il tourne La Grande course autour du monde de
    Blake Edwards.

    La filmographie est impressionante. Mais, évidemment, c'est John
    Cassavetes qui le rendit célèbre dans les cinémathèques. Il devient un
    acteur culte, l'acteur fétiche, dans les années 1970 - avec Ben
    Gazzara -, du grand metteur en scène sous la direction duquel il tourna
    quelques pièces maîtresses du septième art. Citons Husbands (1975),
    Une femme sous influence ( 1976), Opening Night (1978) ou encore Big
    Trouble ( 1987).

    À la fin des années 1980, le réalisateur allemand Wim Wenders fit
    appel à son génie dans Les Ailes du désir (1988). Il tourne son dernier
    long métrage, American Cowslip de Mark David, l'année du début de son
    mal incurable, la maladie d'Alzheimer. Le lieutenant Columbo était
    devenu un acteur cérébral. On n'en doutait pas : un inspecteur de cette
    trempe l'est toujours. Marié à deux reprises, il fut mis sous la tutelle
    de sa seconde femme. On enterre la plus célèbre mémoire de la
    criminelle californienne.

    Par Anthony Palou


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  • A l'occasion de la conférence Nokia Connection de Singapour, le constructeur finlandais vient d'officialiser les sorties de trois nouveaux téléphones d'entrée de gamme : le C2-02, C2-03 et le C2-06.

    Nokia étoffe son portefeuille de mobiles d'entrée de gamme en lançant trois nouveaux modèles qui seront disponibles pour la rentrée en France pour des prix compris entre 109 et 129 euros.

    C2-03 : un mobile double SIM

    Il s'agit d'un téléphone mobile EDGE d'entrée de gamme au format slider et bénéficiant de l'interface utilisateur Series 40 Touch and Type. C'est le troisième mobile dans la gamme Nokia offrant cette fonctionnalité de double carte SIM.

    Il embarque un écran 2,6 pouces QVGA (240 x 320 pixels), un appareil photo 2 mégapixels, un lecteur audio, la radio FM, mémoire de seulement 10 Mo, et la technologie sans fil bluetooth 2.1.

    Il sera disponible en France au prix de vente conseillé de 119 euros.

    Nokia C2-03

    C2-02 et C2-06

    Ces deux mobiles ont les mêmes caractéristiques techniques. Il s'agit de téléphones mobiles EDGE d'entrée de gamme au format slider et bénéficiant de l'interface utilisateur Series 40 Touch and Type.

    Ils embarquent un écran 2,6 pouces QVGA (240 x 320 pixels), un appareil photo 2 mégapixels, un lecteur audio, la radio FM, mémoire de seulement 10 Mo, et la technologie sans fil bluetooth 2.1.

    Le Nokia C2-02 sera disponible en France au prix de vente conseillé de 109 euros, contre 129 euros pour le C2-06, qui sera décliné dans un panel de couleurs vives.

    Nokia C2-02 et C2-06

    Tous les mobiles offrent la navigation gratuite avec la nouvelle version de Nokia Maps pour Series 40, avec des cartes locales et des points d'intérêt préinstallés. Autrement dit, l'utilisateur peut afficher des cartes et calculer des itinéraires avec son mobile en mode hors ligne, économisant ainsi les coûts de téléchargement des cartes sur le réseau mobile.


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  • Bien que les liens entre les Etats-Unis et leur allié israélien soient "incassables", le président Obama a prévenu, lundi 20 juin, que des "désaccords tactiques" pourraient apparaître dans les prochains mois et qu'ils menaceraient la relation américano-israélienne.

    M. Obama s'exprimait lors d'une soirée organisée par les "amis démocrates d'Israël" afin de lever des fonds pour la campagne présidentielle de l'année prochaine. "Les Etats-Unis comme Israël vont devoir regarder ce nouveau paysage avec un regard neuf", a déclaré le président américain en évoquant le changement de donne diplomatique dans la région induit par le "printemps arabe".

    "Continuer à faire les même choses que nous avons faites en espérant que cette fois-ci cela fonctionne, ça ne va pas être suffisant", a-t-il avancé. "Il va nous falloir faire preuve d'imagination et il va falloir nous engager. Il va falloir que nous mettions en avant les meilleures impulsions au Moyen-Orient et que les moins bonnes soient anéanties".

     ISRAËL "GÉNÉREUX"

    M. Obama s'est prononcé le 19 mai pour la première fois en faveur de pourparlers pour un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967, c'est-à-dire couvrant la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza, moyennant des échanges de territoires négociés avec Israël, ce qu'a rejeté Israël. En dépit des objections américaines, les Palestiniens maintiennent le cap vers une demande de reconnaissance de leur Etat à l'ONU en septembre, estimant envolées les chances de négociations après les déclarations de Benyamin Nétanyahou.

    M. Nétanyahou a tracé fin mai une série de lignes rouges, exigeant des Palestiniens l'abandon inconditionnel de Jérusalem-Est et du droit au retour des réfugiés, la reconnaissance d'Israël comme Etat juif et l'acceptation d'une présence militaire israélienne de longue durée. Mais il a assuré qu'Israël se montrerait "généreux" quant à la superficie de leur Etat.

    LeMonde


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  • Le constructeur Fujitsu vient de dévoiler son nouveau concept de netbook pliable tant au niveau de son clavier que de son écran, afin de s'adapter en tant que tablette tactile pour un usage nomade : le Flexbook.

    Flexbook Fujitsu - 1.Présent pour les « Fujitsu design award 2011 », le Flexbook se présente comme un concept particulièrement novateur. Créé par le designer taïwanais Hao-Chun Huang dans le cadre de la compétition « A Life with future computing », ce netbook hors du commun joue la carte du transformisme pour s'adapter efficacement et confortablement aux usages quotidiens.



    Le Flexbook est conçu de manière à être pliable en quatre via un joint central, le clavier ainsi que l'écran 21:9, afin de perdre en encombrement et s'utiliser en tant que liseuse numérique. L'écran est pivotable à 180 degrés et peut même être ôté du clavier pour un usage similaire à une tablette tactile 11 pouces.

    Le Flexbook est composé d'une coque entièrement imperméable et interchangeable. Le designer Hao-Chun Huang prévoit de proposer un large choix de couleurs et de textures personnalisables pour le matériel.

    Bref, ce prototype se veut plutôt audacieux par son positionnement à mi-chemin entre le netbook et la tablette tactile, mais s'avère véritablement adaptable aux usages de nombreux utilisateurs. Il reste à savoir si ce genre de concept sera retenu à l'avenir pour réaliser un produit commercialisable.


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  • Jacques Chirac a bien rendez-vous avec la justice. Le tribunal correctionnel de Paris a décidé, lundi 20 juin, de le convoquer à nouveau du 5 au 23 septembre. L'ancien chef de l'Etat est visé dans l'affaire de vingt-huit emplois présumés fictifs à l'Hôtel de Ville de Paris, quand il était maire de la capitale, entre 1977 et 1995.

    Dans ce dossier d'emplois fictifs ouvert en 1999, Jacques Chirac a d'abord bénéficié pendant douze ans de l'immunité pénale accordée au chef de l'Etat. Mis en examen en 2007 puis renvoyé en correctionnelle en 2009, il a ensuite bénéficié de plusieurs renvois successifs pour des motifs procéduraux. Les juges sont de nouveau saisis depuis que la Cour de cassation a rejeté en mai une "question prioritaire de constitutionnalité" visant à faire déclarer les faits prescrits. En mars, le procès avait été suspendu dès son ouverture.

    Jacques Chirac est poursuivi pour "détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d'intérêts". Il encourt jusqu'à dix ans de prison, 150 000 euros d'amende et une inéligibilité éventuelle. Si l'audience se tient effectivement, Jacques Chirac, président de la République de 1995 à 2007, sera le premier chef d'Etat républicain à comparaître devant un tribunal.

    INCERTITUDE SUR SA PRÉSENCE LORS DU PROCÈS

    A 78 ans, son état de santé est fragile. Il peut, en théorie, invoquer une excuse médicale et être jugé en son absence. Son avocat, Georges Kiejman, a cependant indiqué devant la presse que son client serait présent, mais partiellement.

    L'ancien chef de l'Etat a semé le trouble dans le monde politique en déclarant à la presse, lors d'un déplacement en Corrèze le 11 juin, qu'il entendait voter pour le socialiste François Hollande à la présidentielle de 2012.

     

    Jacques Chirac, le 17 mai 1995, dans les jardins du palais de l'Elysée, après avoir salué la garde républicaine.

    Jacques Chirac, le 17 mai 1995, dans les jardins du palais de l'Elysée, après avoir salué la garde républicaine.AFP/JEAN-LOUP GAUTREAU

    Le dossier jugé concerne des salaires de complaisance présumée accordés à des amis politiques de Jacques Chirac ou à leurs proches afin de consolider ses soutiens politiques et de financer illégalement son parti. Neuf autres personnes – des proches de Jacques Chirac, dont François Debré, frère du président du Conseil constitutionnel, et ses ex-directeurs de cabinet Michel Roussin et Rémy Chardon – doivent être jugées avec lui.

    UN PROCÈS VIDÉ DE SA SUBSTANCE

    Ce procès a été en partie vidé de sa substance avant son ouverture, puisque le procureur de Paris Jean-Claude Marin a déjà expliqué qu'il n'entendait pas soutenir l'accusation.

    Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a renoncé à se porter partie civile. La principale victime de l'affaire ne sera donc pas représentée et il ne demeure sur le banc des plaignants que des associations dont les avocats de Jacques Chirac contestent la recevabilité.

    Un accord entre la mairie de Paris, l'UMP et les avocats de Jacques Chirac a été passé. Sur les 2,2 millions d'euros demandés par la Ville de Paris, Jacques Chirac ne devra débourser que 500 000 euros, le reste étant à la charge de son ancien parti. En 2005, L'UMP a déjà remboursé 889 000 euros à la Ville pour les emplois visés dans un second volet.


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