• TUERIE DE TOULOUSE - Mohamed Merah a été tué

    Guéant : Merah «a sauté par la fenêtre avec une arme

    à la main et a été retrouvé mort au sol»

    Par SYLVAIN MOUILLARD Envoyé spécial à Toulouse, LIBÉRATION.FR

    L'ESSENTIEL

    • Mohamed Merah a été tué au terme de trente-deux heures de confrontation avec les forces de l'ordre, qui ont donné l'assaut en fin de matinée sur l'appartement où s'était retranché le suspect des sept meurtres commis à Toulouse et Montauban.

    Rappel des faits: quatre personnes, dont trois enfants, ont été tuées lundi matin à Toulouse devant le collège juif Ozar-Hatorah par un tueur à scooter. L'homme avait également abattu quelques jours plus tôt trois militaires à Toulouse et à Montauban.

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    EN DIRECT

    12h20. L'avocat de Mohamed Merah estime que sa mort est la «conséquence logique» de la stratégie adoptée par les forces de l'ordre.

    12h04. Selon Claude Guéant, Mohamed Merah, que les policiers ont «débusqué» dans sa salle de bains, est mort après avoir sauté par la fenêtre.

    Selon une source policière citée par l'AFP, un homme du Raid a été blessé au pied et deux autres ont été «choqués» lors de l'opération.

    12h02. Nicolas Sarkozy, qui a félicité les forces de l'ordre intervenues à Toulouse, interviendra à la radio et à la télévision à 13 heures.

    11h40. L'Elysée confirme la mort de Mohamed Merah, selon un journaliste du Monde.

    11h35. Le suspect est mort après avoir résisté, selon une source policière de l'AFP. Trois policiers sont blessés, dont un «assez grièvement». Quelque 300 cartouches ont été tirées durant la fusillade.

    11h28. Echange de tirs nourri depuis une minute. Le suspect résiste, selon une source policière citée par l'AFP. Deux types d'armes étaient entendus.

    11h24. Le Raid scrute l'appartement par des moyens vidéo afin de vérifier s'il est piégé ou non, selon une source à la mairie de Toulouse. On ignore toujours si Merah est vivant ou mort.

    11h15. Les hommes du Raid étaient jeudi vers 11h10 dans l'appartement de Mohamed Merah où ils progressaient «pas à pas», dans l'éventualité où l'appartement serait piégé, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

    On ignore si Mohamed Merah est vivant. «Il ne s'est pas manifesté», a dit la même source.

    11h09. Selon l'AFP qui cite une source proche de l'enquête, les hommes du Raid sont dans l'appartement de Merah.

    11h05. Selon le journaliste de lemonde.fr présent sur place, le ministère de l'Intérieur, contacté par téléphone, n'a pas confirmé un «assaut» mais des «mouvements».

    10h59. Selon l'AFP qui cite une source proche de l'enquête, le dénouement du face-à-face entre Mohammed Merah et le Raid est en cours.

    10h57. Selon Lemonde.fr et une source policière citée par France 2, les hommes du Raid ont pénétré dans l'appartement.

    10h39. Un véhicule médicalisé des pompiers a pénétré dans le périmètre de sécurité, constate un journaliste de l'AFP.

    10h32. Trois fortes détonations, similaires à celles des grenades assourdissantes précédemment lancées, retentissent à dix secondes d'intervalle les unes des autres.

    Peu auparavant, une source au sein de la mairie de Toulouse confirmait qu'une opération était en préparation.

    10h28. François Bayrou estime à propos de la longueur de l'opération à Toulouse qu'une par d'inconnu demeure, et exprime sa confiance envers les forces de police.

    10h15. Le quotidien Le Télégramme publie le témoignage d'une femme habitant dans l'ancien quartier où vivait Mohammed Merah, selon laquelle le suspect aurait tenté d'embrigader son fils.

    10h07. Marine Le Pen a soupçonné jeudi matin le gouvernement d'avoir «peur» de donner l'assaut pour capturer Mohamed Merah, craignant qu'il trouve la mort et «qu'il y ait des réactions dans un certain nombre de quartiers».

    9h44. Abdallah, un ami de Mohammed Merah contacté par Europe 1 se dit stupéfait et décrit un jeune homme comme les autres.


    "Je l'ai vu entre les deux tueries" par Europe1fr

    9h16. Claude Guéant s'est rendu vers 9H10 à proximité immédiate de l'immeuble, mais selon son entourage, «Il n'y a rien de nouveau». Le procureur de Paris, François Molins, est également arrivé sur les lieux.

    8h55. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, affirme qu'"il faut faire la clarté" sur une éventuelle faille du renseignement. Alors que Claude Guéant défendait les enquêteurs quelques minutes avant sur RTL.

    8h25. "Toutes les hypothèses sont envisageables", déclare Claude Guéant. Le Premier ministre a dit sur RTL: "Nous avons une priorité, qu'il puisse se rendre, pour le livrer à la justice, et donc le prendre vivant: nous espérons qu'il est encore vivant", jugeant "assez étrange qu'il n'ait jamais réagi", notamment après l'explosion de ses volets déclenchée par le Raid dans la nuit.

    8h15. Claude Guéant dit espérer que Mohamed Merah soit "encore vivant" dans son logement. Il se dit intrigué par les deux coups de feu entendus pendant la nuit.

    8 heures. Claude Guéant déclare qu'"aucun contact" n'a été établi dans la nuit avec Mohamed Merah "entré dans une logique de rupture". Le ministre de l'Intérieur affirme que le suspect a dit vouloir "mourir les armes à la main".

    7h30. Le Raid n'arrive toujours pas à venir à bout des nerfs du suspect, malgré plusieurs opérations destinées à le faire craquer.

    3h30. Deux nouveaux coups de feu sont entendus par les journalistes de Libération présents sur place.

    3 heures. Le siège dure depuis 24 heures.

    2h32. Nouveau coup de feu.

    2h05. Une voiture avec quatre hommes cagoulés vient de quitter le périmètre bouclé.

    1h45. Un tir d'arme à feu est entendu par notre envoyée spéciale. Puis deux autres coups de feu une minute après, puis une grosse détonation cinq minutes après. D'autres détonations ont eu lieu avant minuit. Les policiers éprouvent la résistance de Mohamed Merah, cerné dans le logement dont les policiers ont fait couper l'eau, le gaz et l'électricité.

    0h30. Deux sources proches de l'enquête démentaient formellement qu'il se fût agi d'un assaut. «Il disait qu'il voulait se rendre, il a changé d'avis, on augmente la pression pour qu'il se rende», a déclaré l'une d'elles. Selon un spécialiste, trois dénotations comme celles-là «peuvent en effet provenir de grenades assourdissantes et aveuglantes pour tester les capacités de réaction et peser sur les négociations».

    Selon un autre spécialiste, elles peuvent aussi annoncer l'assaut, une première explosion faisant sauter la cloison, les deux autres devant sidérer l'individu retranché et l'assourdir, le rendant pendant quelques instants incapable de réaction.

     

     


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