Il ne faut pas se faire vacciner contre la grippe quand on est enrhumé

explication:

Le vaccin antigrippal est le seul moyen d'éviter la grippe. C'est un vaccin très bien toléré. Certains ne le font pas « parce qu'ils sont enrhumés ». Le moindre nez qui coule, la moindre toux provoque le report du vaccin et même parfois, il ne se fait pas du tout. Ils pensent que le vaccin aggraverait leur rhume. Bien sûr, vous savez, vous, lecteur de Tatoufaux que le rhume n'a rien à voir avec la grippe. Ce sont des virus différents à la nocivité vraiment incomparable.

Cette idée reçue semble venir du fait qu'il ne faut pas se faire vacciner quand nous sommes réellement malades. Le corps est occupé à lutter contre la maladie et il est probable que l'immunité provoquée par le vaccin ne se fasse pas correctement. Il est alors préférable d'attendre que le plus gros de la maladie s'estompe pour se faire vacciner.

la nicotine est cancérigène!!??

explication:

On a pu lire ou entendre çà et là qu'à l'instar des produits de combustion du tabac, la nicotine serait elle aussi cancérigène. On connaît ses méfaits sur les systèmes cardio-vasculaire et nerveux, ainsi que son implication majeure dans l'addiction, mais jusqu'à présent rien n'a permis d'établir que la nicotine puisse elle-même déclencher des cancers. C'est d'ailleurs une chance, dans la mesure où les produits de substitution nicotiniques sont utiles dans les cures de sevrage et qu'il serait dommage de devoir s'en priver.

Toutefois, attention ! depuis quelques années, des études montrent qu'elle joue un rôle promoteur dans les cancers du poumon en favorisant le développement des tumeurs existantes et la formation des vaisseaux sanguins qui les irriguent. En outre, elle serait susceptible d'inhiber l'apoptose, ce phénomène de mort naturelle programmée qui empêche les cellules saines de proliférer.

Bill Gates est un mauvais visionnaire

Une planche sous le matelas soulage le mal au dos

explication:

Qui n'a pas eu mal au dos ? Déclaré « mal du siècle » précédent, on a souvent proposé de mettre une planche sous le matelas pour le soulager. Une pseudo-stratégie qui suppose la position allongée comme étant une solution thérapeutique, alors qu'il est fortement déconseillé de prolonger le temps passé au lit en cas de lombalgie. À l'inverse, un exercice physique modéré est recommandé pour diminuer la douleur du rachis lombaire.

Une literie équipée d'un matelas trop raide ou trop mou provoque les mêmes inconvénients : dans les deux cas la colonne vertébrale n'est pas maintenue dans une position convenable. Un matelas à la fois ferme et confortable reste un bon choix, mais cela ne sert qu'à titre préventif : bien que la lombalgie puisse donner une impression de fatigue sourde et pesante, il est plus efficace d'aller à la piscine pour tenter de soulager ce mal de dos que de s'accorder un « repos thérapeutique »

Le sport fait maigrir

le sport est bon pour la santé, c'est bon pour la ligne car ça permet de sculpter la silhouette en donnant du volume au muscle, mais pour voir les muscles, il faut faire fondre la graisse, ce que seul un régime hypocalorique peut permettre.

Hé ben maintenant il y a plus qu'à s'y mettre, on éteint l'ordinateur, on achète des chaussures qui courent vite, deux kilos de clémentine, et hop et hop et hop...

Les téléphones portables sont dangereux dans les hôpitaux

Depuis 1995 l'usage des téléphones portables est interdit dans les hôpitaux français. Ce qui n'empêche personne de téléphoner à chaque coin de couloir. Il semble totalement impossible de faire respecter cette interdiction.

Combien y a-t-il de morts ou d'accidents graves dus à l'utilisation sauvage du portable ? A priori, aucun. Cette interdiction repose sur des interactions théoriques entre les ondes du portable et les appareils électroniques qui environnent le patient.

Même pour les plus alarmistes, l'interaction se situerait dans un rayon très réduit autour de l'appareil sensible : moins d'un mètre. Une étude de la Mayo Clinic avec plus de trois cents essais intensifs de toutes sortes de téléphones cellulaires devant des appareils n'a mis aucune interaction notable en évidence.

Par contre, il semble que le fait de pouvoir joindre médecins et internes plus rapidement puisse avoir un effet positif sur la qualité des soins.

Mais avant d'aller voir vos connaissances hospitalisées, vous devriez tout de même éteindre votre portable... pour respecter leur repos et celui des voisins de chambre. Merci pour eux.

Le taureau est attiré par le rouge

Les taureaux, comme beaucoup d'animaux, voient très mal les couleurs. Ils perçoivent surtout le mouvement. La cape du torero est rouge pour le décorum et peut-être pour ne pas voir le sang la souiller, mais elle pourrait être vert caca d'oie ou rose bonbon.

Les noms propres n'ont pas d'orthographe

« Pas d'orthographe » signifie ici qu'il n'existe pas de règle, c'est-à-dire de système permettant d'inférer l'écriture de n'importe quel nom propre, à partir de celle des noms comparables. Exemple : dans la langue, nous pouvons deviner l'orthographe de « charroi » à partir de celle de « charrette », dont nous savons qu'il prend deux « r », comme carrossable ou carrière. La règle est que tous les mots de cette famille prennent bien deux « r », (sauf chariot, ce dernier constituant une exception, laquelle prouve bien qu'il y a une règle).

Rien de tel pour les noms propres, puisque Dupuis peut aussi bien s'écrire Dupuy, comme les homonymes Duperrier et Dupérier... Cependant, l'absence de règle générale ne signifie nullement absence d'obligation : l'état civil est là qui veille, et s'il n'était pas là, la seule volonté du propriétaire suffirait à imposer une graphie et non une autre à chaque nom propre.

Quant aux différences nombreuses que l'on peut relever d'un nom homonyme à l'autre, elles sont explicables soit par des nuances dialectales, soit par les erreurs de notation, aux époques reculées où le bon peuple ne sachant pas lire, il était bien incapable de corriger la faute d'un préposé aux écritures. Sans oublier que pendant longtemps, même les noms communs... n'avaient pas d'orthographe !

Les nuages sont formés de vapeur d'eau

Voilà la réponse que nous donnons le plus souvent à nos petits quand ils viennent à nous questionner sur ce qui forme les nuages – une question assez banale de la part d'un enfant. Cette réponse, du point de vue scientifique, est fausse, tellement fausse qu'elle induit chez l'enfant une représentation totalement erronée et bien difficile à reconstruire plus tard.

La vapeur d'eau, en effet, est invisible dans l'air ambiant. Elle est formée de molécules, et l'air en recèle toujours une quantité plus ou moins grande. Le terme de « vapeur » ne s'applique pas à ce qu'on voit s'élever d'une casserole ou l'eau bout, même si le langage courant a étendu l'acception du terme. Il ne s'applique pas davantage aux nuages.

Un nuage en effet est formé de gouttelettes d'eau, tout simplement, lesquelles sont rendues visibles par leur grand nombre. Naturellement, ces gouttelettes proviennent de la condensation de la vapeur invisible contenue dans l'air, condensation provoquée par le refroidissement quand la masse d'air humide s'élève en altitude. Ce qui s'élève de la casserole est également constitué de gouttelettes, et il est à remarquer qu'à partir d'une trentaine de centimètres, ces gouttelettes se dissolvent dans l'air par refroidissement, devenant... de la vapeur. C'est le phénomène exactement inverse à ce qui se produit pour le nuage.

Plus il y a de pixels, meilleur c'est...

Ici comme ailleurs, la confusion entre quantité et qualité reste vivace, et pour nombre d'utilisateurs d'APN (appareils photo numériques), la qualité des images est proportionnelle au nombre de pixels. Rien n'est pourtant moins vrai, même si les appareils haut de gamme sont généralement équipés de capteurs bien pourvus à cet égard. Le nombre de pixels, c'est-à-dire la définition, permet tout au plus de déterminer à quelles dimensions maximum l'image pourra être agrandie avant que les pixels deviennent visibles à l'œil nu, et ceci en fonction de la résolution requise par le procédé de reproduction. Une fois atteint ce rapport d'agrandissement optimal, ce ne sont pas des pixels en plus qui amélioreront la qualité de l'image qui est tributaire d'autres facteurs, tels que la taille et la qualité des photo-éléments du capteur et in fine de la surface de celui-ci. C'est un détail sur lequel ne s'attardent hélas guère fabricants et vendeurs. De ce point de vue, il n'y a pas photo, c'est le rapport [surface du capteur / nombre de pixels] qui est important : plus il est relativement élevé, meilleure sera la qualité des images. Les bonnes résolutions ne suffisent pas, encore faut-il bien capter.

source:diverses