• Libye : la fin de Kadhafi sera «sans doute catastrophique»

    Rien ne va plus pour Kadhafi, le chef d'Etat libyen. Les rebelles gagnent chaque jour un peu plus de terrain, les proches du dirigeant libyen prennent tour à tour la poudre d'escampette... Sans oublier les frappes aériennes menées par la coalition.

    Pour le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, la fin du colonel «est très proche». Pis. Elle sera sans doute «catastrophique». Lors d'une conférence de presse à Benghazi, le bastion des rebelles, le chef de ces derniers annonce la couleur. «Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...), tout montre que la fin est très proche. Je m'attends à une fin catastrophique pour lui et pour les siens. Je m'attends aussi à ce qu'il créé une situation d'anarchie dans Tripoli. J'espère que je me trompe».

    Les insurgés contrôlent la raffinerie de Zawiyah

    Autre motif de satisfaction pour les rebelles, l'ancien compagnon de route de Kadhafi et ex-numéro deux du régime libyen, Abdessalem Jalloud aurait changé de camp et fuit Tripoli pour rejoindre la rébellion, selon le porte-parole militaire des insurgés, le colonel Ahmed Omar Bani. Il serait arrivé avec sa famille vendredi dans la ville de Zenten, contrôlée par les rebelles.  Info ou intox, le gouvernement libyen, lui dément l'information. Dans un communiqué, les pro-Kadhafi affirment que si Abdessalem Jalloud a bien quitté Tripoli, il serait arrivé en Tunisie dans la nuit de vendredi à samedi pour repartir à l'aube vers l'Italie. 

    Sur le plan militaire aussi, Kadhafi essuie échecs sur échecs. Les rebelles, qui resserrent l'étau sur Tripoli, ont fait un pas de plus en reprennant les villes de Zliten et de Zawiyah. Les insurgés contrôlent aussi la raffinerie de Zawiyah, unique source d'approvisionnement de la capitale en essence, en gazole et en gaz. La ville de Brega, théâtre de violents combats depuis des semaines, serait entièrement contrôlée par la rebellion. «La zone industrielle de Brega est sous notre contrôle, tout Brega est désormais sous notre contrôle», assure une source militaire haut-placée.
    En prévision des combats à venir dans Tripoli, le président du CNT appelle les habitants de la capitale libyenne à protéger la vie et les biens de la population mais également les «institutions et les biens publics».

    «Ces biens sont la propriété de tous, toute destruction nous coûtera très cher», a mis en garde Abdeljalil.
    Il a par également appelé les combattants rebelles à ne pas piller, et «à protéger et à traiter avec justice» tous les soldats du régime qui seront faits prisonniers ou se rendront. 





    LeParisien.fr


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