• Espionnage chez Renault: l'un des cadres veut aller "jusqu'au bout" pour être "lavé"

    Bertrand Rochette, l'un des trois cadres de Renault soupçonnés d'espionnage, a annoncé samedi à RTL avoir reçu sa lettre de licenciement "pour faute lourde" et exprimé sa volonté d'aller "jusqu'au bout" pour être "lavé" des accusations et "réintégré à cette entreprise".

    "Cette lettre ne me donne aucune information concrète, fait état d'un licenciement pour faute lourde avec trois fois rien, avec essentiellement des convictions de la part de Renault", a souligné M. Rochette.

    "Il n'y a absolument aucun détail: j'aurais reçu des sommes d'argent de source étrangère" et "Renault ne dévie pas d'un pouce, depuis les interrogatoires auxquels j'ai été soumis", a-t-il ajouté.

    "Renault a décidé de mon sort sur des convictions", a-t-il insisté, s'estimant victime d'un "piège".

    M. Rochette a reproché à la direction de Renault "de ne jamais prendre en compte (ses) explications, (sa) bonne foi". "Je suis absolument révolté, je suis complètement déterminé a me défendre, j'irai jusqu'au bout. J'exigerai des excuses publiques de la part de Renault, je veux être lavé de cela et réintégré à cette entreprise", a encore poursuivi cet ancien cadre dirigeant du constructeur automobile.

    Il a indiqué "laisser à la disposition de tous les enquêteurs ses ordinateurs et ses disques durs".

    Invité à dire s'il comptait porter plainte contre son ex-employeur, M. Rochette a répondu que ce sera "clairement le début de la réplique et de notre révolte, il est clair qu'on continuera à se battre".

    Le 3 janvier, trois cadres de haut niveau de Renault, dont un membre de son comité de direction, ont été mis à pied, une mesure exceptionnelle liée à des soupçons de diffusion d'informations touchant à son programme phare de véhicules électriques.

    Convoqués le 11 janvier pour des entretiens préalables à leur éventuel licenciement, les trois cadres ont nié en bloc les accusations du constructeur, qui a porté plainte jeudi dernier pour espionnage industriel.

    Après cet entretien, Bertrand Rochette avait déjà affirmé être "totalement étranger à cette affaire" et "vivre un vrai cauchemar".


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