• Dans les coulisses du feu d'artifice du 14 juillet

    Lundi, à 23 heures, les Boulonnais n'auront d'yeux que pour lui. Comme chaque année, le feu d'artifice du 14 juillet attirera des milliers de spectateurs. Quelques minutes de plaisir qui nécessitent plusieurs jours de préparation...

    Dès jeudi, une équipe de la ville travaillait sur le site de la Poudrière, d'où sera tiré le feu d'artifice lundi soir. Avec un objectif en tête : assurer une sécurité maximale aux spectateurs. Ce sont donc plus de 150 barrières qui ont été installées afin d'établir le périmètre de sécurité. «  La difficulté, c'est que le pas de tir est situé dans une zone d'habitations, proche du quartier du Chemin-Vert. Il faut donc bien fixer les barrières, tout en laissant le site ouvert jusqu'à lundi pour que les enfants puissent jouer », explique Pascal Gobert, agent de maîtrise principal à la ville de Boulogne.

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    Une fois ce travail préparatoire effectué, il sera temps, lundi matin, d'installer les batteries de tir. Pour ce faire, les équipes des services techniques de la municipalité travailleront en étroite collaboration avec les salariés de l'entreprise qui fabrique les bombes. Quatre bennes de 7 m³ de sable sont nécessaires pour enterrer les gros mortiers. Sans oublier les parpaings et les stands à installer. Les bombes ne seront livrées que lundi matin, par une entreprise spécialisée. Pas question de stocker ce matériel sensible à Boulogne. Et il en faut de la poudre, «  pour avoir ces milliers d'étoiles dans le ciel » !

    Plus de 1 000 bombes seront tirées lundi soir. Mais avant d'installer les explosifs, il faut mettre en place les systèmes de mise à feu. Tout est électrique. On est bien loin de l'image de l'artificier qui allume la mèche avec son briquet. La journée est donc en partie consacrée au raccordement des allumeurs.

    À 23 heures, tout sera prêt. Le chef de tir prendra place, casque vissé sur les oreilles. «  Les bombes sont déclenchées en fonction de la musique. Le chef de tir appuie sur deux boutons pour la mise à feu pour éviter d'appuyer par inadvertance », précise Pascal Gobert. Pendant le spectacle, le calvaire des marins est arrosé pour éviter l'incendie. L'artificier rappelle qu'«  en 2003, avec la canicule, il fallait éteindre chaque départ de feu dans la falaise avec des extincteurs. C'est pour cette raison que le terrain est aujourd'hui bien débroussaillé. »

    Pas plus de 45 km/h

    Les services techniques n'auront pas ce genre de soucis cette année. C'est plutôt la pluie et le vent qui risquent de gâcher la fête. Quoiqu'il arrive, le pas de tir sera préparé lundi matin et un point météo sera fait dans l'après-midi. Le vent ne devra pas souffler à plus de 45 km/h pour que le feu d'artifice puisse être tiré. Sécurité oblige. Si tout se passe bien, Pascal Gobert pourra profiter du spectacle. Mais après le bouquet final, il sera temps de se remettre au travail. Suite des opérations : nettoyage et démontage.


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