• Affaire DSK : ce que disent les cartes magnétiques du Sofitel

    Selon Le Figaro, les relevés des cartes accréditeraient en partie la version de la femme de chambre : si elle s'est rendue dans une autre suite après celle de DSK, elle n'y a pas fait le ménage. Le New
    York Post, pour sa part, affirme que les charges contre DSK sont sur le point d'être abandonnées.

     Depuis la révélation des mensonges de la femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn
    d'agression sexuelle, sa crédibilité semble sérieusement ébranlée.
    Zones d'ombre sur sa demande d'asile aux Etats-Unis, liens non-confirmés
    avec des activités criminelles, comme une possible implication dans du
    blanchiment d'argent et du trafic de drogue, dépôts en liquide - d'un
    montant total d'environ 100.000 dollars - sur son compte en banque ces
    deux dernières années : autant d'éléments qui poussent l'accusation à ne
    plus prêter le même crédit à son récit des événements. Et à la
    soupçonner d'avoir menti sous serment devant le Grand Jury. Elle se
    serait notamment rendue dans une autre chambre après avoir quitté la
    suite 2806 du Sofitel, celle de Dominique Strauss-Kahn, pour y faire le ménage, ce qui contredirait sa première version des faits.

    Quel a été l'emploi du temps précis de Nafissatou D. après sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn ? Selon Le Figaro, l'analyse des cartes magnétiques donnant accès aux chambres, dont les
    relevés ont été saisis dans les ordinateurs de l'hôtel, indique bel et
    bien que la jeune femme, après avoir quitté la suite 2806, s'est rendue
    dans une autre suite, la 2820. Mais pas pour y faire le ménage : elle y
    serait restée environ une minute. Après quoi elle serait revenue dans la
    suite 2806.

    Pourquoi ces versions changeantes ?

    Citant des sources new-yorkaises non spécifiées, qui auraient reconstitué
    l'emploi du temps de la femme de chambre, Le Figaro avance donc le
    déroulement des faits suivant : à 12h06, la femme de chambre, quittant
    le suite 2820 qu'elle vient de nettoyer, entre dans la suite 2806 et
    rencontre alors un employé du room service qui lui assure que personne
    n'est présent et qu'elle peut donc nettoyer. A 12h26, en utilisant sa
    clé magnétique, elle pénètre à nouveau dans la suite 2820, où elle ne
    reste que quelques instants. Le Figaro en conclut que la jeune
    femme est venue se réfugier dans cette suite, qu'elle sait alors vide.
    C'est peu après qu'elle est, toujours selon l'emploi du temps
    reconstitué par Le Figaro, trouvée par sa supérieure
    hiérarchique, en compagnie de laquelle elle retourne dans la suite 2806
    pour lui raconter la scène qu'elle vient d'y vivre.

    Toujours selon le quotidien, cette analyse des cartes magnétiques, confirmant la
    première version fournie par la femme de chambre, ne serait parvenue
    que tardivement à l'accusation. Au début, assure le Figaro,
    citant une source proche de l'enquête, les seules données à avoir été
    vérifiées concernaient les entrées dans la suite 2806. Mais les raisons
    pour lesquelles la femme de chambre, devant les enquêteurs, a ensuite
    changé de version, restent difficiles à expliquer, reconnaît Le Figaro.

    LeMonde


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :