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Par samf le 3 Août 2006 à 11:42
jeudi 3 aout 2006, 9h30
Pis de vaches et éoliennes: une ville allemande autosuffisante en énergie
FREIAMT (AFP) - Hannelore Reinbold-Mench, le maire de Freiamt, en Forêt
Noire, est fière de l'engagement de ses 4.300 administrés pour les
énergies renouvelables: "nous produisons 13 millions de Kw/h par an,
plus que nos propres besoins", déclare-t-elle à des journalistes après
une visite de terrain.
Dans cette ville touristique et agricole à 25 km au nord de Fribourg,
un agriculteur, Walter Schneider, utilise la chaleur du lait sortant du
pis des vaches pour chauffer l'eau de sa douche. Son voisin a installé
un toit photovoltaïque sur sa grange. Avec son installation au biogaz,
Gerhard Reinbold chauffe sa ferme mais aussi ses voisins dont un club
de sport.
Et sur les hauteurs de cette cité touristique tournent quatre
éoliennes. Chacune produit près de 3 millions de Kw/h, de quoi
approvisionner mille foyers en électricité.
La petite ville allemande fait feu de tous bois depuis quelques années:
panneaux solaires pour la chaleur, panneaux photovoltaïques pour la
production de courant, copeaux de bois pour le chauffage, moulin,
éoliennes et biomasse.
Depuis l'application de la nouvelle loi sur l'energie renouvelable
(EEG), deux à trois millions des kw/h produits par éolienne peuvent
être vendus 18 centimes d'euro le km/h au distributeur local
d'électricité, précise Mme Reinbold-Mench.
"L'exemple de Freiamt montre que l'on peut faire beaucoup pour peu que
les politiques suivent", estime Erhard Schulz de l'association fédérale
allemande WindEnergie.
Les 50 m2 de panneaux photovoltaïques installés par un agriculteur sur
le toit de sa grange ont produit en douze mois 30.000 Kw/h qui peuvent
être vendus à 53 centimes d'euros le km/h, selon la nouvelle loi. Pour
ce fermier qui cultive 38 hectares de céréales, il s'agit d'un apport
financier non négligeable.
Son exemple a fait tache d'huile et aujourd'hui il y a 75 installations
photovoltaïques dans la commune, dont deux au-dessus de blocs de logements sociaux.
150 foyers ont recours aux panneaux solaires pour chauffer leur eau, un
moyen très utilisé parce qu'il ne suppose pas d'autorisation et qu'il
s'amortit vite.
Walter Schneider n'en a pas besoin. Ses 45 vaches produisent
quotidiennement 900 litres de lait qui sortent à 32 degrés du pis mais
doivent être refroidis à 4 degrés pour la commercialisation. Un
échangeur de chaleur lui permet de chauffer l'eau de sa douche et de
son évier.
Deux scieries et un meunier utilisent l'eau de la rivière Brettenbach
grâce à des turbines et des générateurs. "Cela me fait gagner 8.000
euros par an", se réjouit le meunier Friedrich Mellert.
Malgré le prix encore élevé de l'installation, une cinquantaine de
foyers se chauffent aux copeaux et déchets de la coupe des bois. La
commune a acheté une machine à cet usage.
Le ministre féderal de l'Environnement Sigmar Gabriel (SPD) croit en un
"boom" des énergies renouvelables. Leur part dans la production totale
de fourniture de courant électrique va passer de 10% actuellement à au
moins 20% d'ici à 2020, a-t-il indiqué récemment.votre commentaire
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Par samf le 3 Août 2006 à 11:36
mercredi 2 aout 2006, 16h55
Chutes de neige à travers l'Afrique du Sud, fait rare dans le pays
JOHANNESBURG (AFP) - Des chutes de neige ont été enregistrées mercredi en Afrique du Sud, et notamment à Johannesburg où, selon des spécialistes de la météorologie, cela ne s'était pas produit depuis 25 ans.
"Ce n'est certainement pas exceptionnel,
mais je qualifierais cela de rare", a déclaré Kevin Rae, un des
responsables des services de météorologie d'Afrique du Sud, basé à
Pretoria.
Selon lui, la présence de neige a été
enregistrée dans le township de Soweto (sud-ouest de Johannesburg),
dans la banlieue chic de Sandton (nord) ainsi que les villes voisines
de Carletonville et Westonaria.
De légers flocons blancs sont également
tombés dans la matinée dans différents quartiers de Johannesburg. Il
n'avait pas neigé à Johannesburg depuis le 11 septembre 1981, a affirmé
Tracey Gill, une climatologue. "On avait enregistré occasionnellement
de la neige fondue, mais jamais de neige" en tant que telle depuis
cette date, a précisé Mme Gill.
Outre Johannesburg, Bloemfontein, capitale
de la province du Free State (centre), enregistre depuis mardi des
chutes de neige. Dans le sud de la ville, on a constaté la présence
d'un manteau blanc de 13 centimètres, une première depuis douze ans.
Il a également neigé dans la province de
l'Eastern Cape (sud-est), et notamment dans les Monts Drakensberg, où
certaines stations de ski ont souvent recours à de la neige
artificielle.
La station de Tiffindel a ainsi enregistré
25 cm de neige pour la seule journée de mardi, a affirmé à l'AFP Johan
Smuts, chef de l'unité fabrication de neige artificielle de cette
station, précisant qu'il neigeait sur place environ cinq fois par an,
mais jamais 25 cm en 24 heures, comme mardi.
"Les clients sont très excités. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir de la neige tomber en Afrique", a-t-il dit.
Il devrait continuer de neiger en
différents endroits du Free State et de l'Eastern Cape, mais la
situation devrait revenir à des températures hivernales sans neige
avant vendredi, selon les prévisions.
Les météorologues ont également mis en garde contre un froid glacial attendu cette semaine dans plusieurs régions.votre commentaire
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Par samf le 26 Juillet 2006 à 16:30
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PARIS (AFP) - Le mercure ne cessant de
grimper, les marchands de glaces s'attendent à des ventes record. Que
diriez-vous d'un cornet de glace crémeuse à la moutarde ou d'un
rafraîchissant sorbet au gazon ?
Bien que les consommateurs continuent à
plébisciter les traditionnels vanille, chocolat ou fraise, quelques
fabricants pleins d'imagination repoussent les limites de leur art et
titillent nos papilles avec une série de parfums surprenants.
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Pôle Sud, une entreprise basée dans l'Aude,
propose 1.200 parfums, dont beaucoup ont été créés à la demande de
quelques-uns des 7.000 chefs avec lesquels elle travaille.
"Les moeurs et la mode ont changé", constate
Ludovic Enée, chef du restaurant Zéphyr à Paris (20e), qui a imaginé
plusieurs parfums créés par Pôle Sud qu'il propose à ses clients aventureux.
"Il y a vingt ans, certains de ces parfums auraient été considérés comme
complètement débiles. Aujourd'hui, ils ne choquent plus personne", dit-il.
Sa carte propose un sorbet de betterave servi
avec une tranche de foie gras, ou une crème brûlée aux noix accompagnée
d'une glace au roquefort fondante. Il a même imaginé un sorbet à l'expresso
et au vinaigre balsamique pour accompagner un bar sauvage et propose pour
les desserts à la fois des glaces salées et sucrées, la violette ou le thé
rouge apportant une note exotique.
"J'ai fait exprès de ne pas offrir de vanille
sur la carte", dit ce chef de 30 ans. "Je voulais diriger les gens vers
autre chose".
Selon Didier Barral, président de Pôle Sud, le
marché des nouveaux parfums a décollé ces cinq à dix dernières années, les
chefs et leurs clients étant davantage prêts pour de nouvelles expériences.
"La difficulté dans la fabrication des glaces
vient de la nécessité de concilier des paradoxes. Le chaud et le froid, le
tendre et le croquant. Prendre les ingrédients et capturer l'intensité de
leur saveur. Quand une substance solide fond dans votre bouche, vous avez
l'impression d'un miracle", dit-il.
Seuls les meilleurs ingrédients peuvent être
utilisés, qu'il s'agisse de parmesan pour une glace aux miettes de ce
fromage ou d'herbe pour le sorbet au gazon. "Nous avons fait toute une
recherche et nous avons utilisé une herbe super propre, copieusement
nettoyée, avant d'en faire une infusion pour l'utiliser dans le sorbet",
explique M. Barral.
Pôle Sud, qui employait quatre personnes à ses
débuts, en compte désormais 150 et vend ses glaces non seulement sur
l'ensemble du territoire français mais aussi en
Grande-Bretagne, en
Espagne et en
Belgique.
Le sorbet à l'huître fut l'un des parfums les
plus difficiles à réaliser et Didier Barral n'est jamais parvenu à fabriquer
un sorbet à la fumée de cigare, demandé par un de ses clients.
Martine Lambert, basée à Deauville, insiste
elle aussi sur la nécessité de n'utiliser que les meilleurs produits. Elle
les choisit elle-même à Rungis. La vanille est également son best-seller.
"Ces gens retombent en enfance. Ils veulent des
références d'enfance", dit-elle à propos de la popularité des parfums
traditionnels qui représentent toujours 30% de ses ventes.
Mais elle propose aussi des parfums surprenants
comme pamplemousse et gingembre confit, ananas aux six épices ou thé de
Ceylan aux écorces de bergamotes confites.
"Nous écoutons les demandes. Les épices par
exemple sont très à la mode en ce moment", dit-elle.
Comme chez Pôle Sud, ses glaces ne contiennent
que des ingrédients naturels - pas de colorants, conservateurs ou additifs
chimiques.
Même la célèbre maison Berthillon, établie sur
l'île Saint-Louis à Paris depuis trois générations, a dynamisé ses parfums
et propose désormais des nouveautés telles que thé earl grey, praline et
pignon ou un sorbet thym-citron.
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Par samf le 26 Juillet 2006 à 16:30
LAUSANNE (AP) - Le
policier responsable des radars dans le canton suisse de Vaud a été flashé à
217km/h en mars dernier. Il roulait avec une voiture de service banalisée et
voulait tester un radar sur l'autoroute. Le commandant de la police
vaudoise, qui n'a eu connaissance des faits que jeudi (hier), a dénoncé le
policier au juge d'instruction cantonal. Dans l'attente des conclusions de
la justice, l'adjudant
a été déplacé.Le samedi 18 mars 2006, à 11h26, le chef du Bureau du radar
a décidé, de son propre chef et sans en informer l'opérateur radar, de
procéder à la vérification d'un appareil radar sur l'autoroute A1 entre La
Sarraz et Cossonay. Il est passé devant le radar où sa vitesse a été mesurée
à 217km/h.
Pour ce contrôle, l'adjudant n'a pas respecté les directives et les
mesures de sécurité en la matière. De plus, il n'a pas informé spontanément
sa hiérarchie. Et les explications données quelques temps après les faits
n'étaient "ni correctes ni exhaustives", a communiqué vendredi la police
cantonale vaudoise.
Le commandant de la police cantonale vaudoise Eric Lehmann n'a eu
connaissance des faits que jeudi. Après avoir entendu le chef des radars, il
l'a dénoncé au juge d'instruction cantonal et au service des automobiles.
Une procédure administrative a été ouverte a immédiatement été ouverte et
l'adjudant a été déplacé provisoirement dans l'attente des conclusions des
procédures pénale et administrative.
Le commandant de la police cantonale vaudoise ne peut que déplorer "ces
faits regrettables", d'autant plus que le chef du Bureau du radar s'est
totalement investi dans le projet "apaiser la conduite" dont le but est
d'inciter les automobilistes à respecter les limitations de vitesse.
On rappellera qu'en juin dernier, le chef de la police judiciaire de
Lausanne a été suspendu de ses fonctions après avoir provoqué un accident de
la circulation en état d'ébriété. Il avait embouti quatre voitures en
stationnement alors qu'il rentrait chez lui après avoir fêté son
anniversaire
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Par samf le 26 Juillet 2006 à 16:29
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COPENHAGUE (AFP) - Le sapin de Noël 2006
sera-t-il "rouge ou jaune" : tel est l'un des sujets brûlants de discussion
du 43e congrès mondial des Pères Noël qui s'est ouvert lundi à Bakken (nord
de Copenhague), le plus vieux parc d'attractions au monde.
Quelque 177 pères Noël et lutins de 10 pays
européens, des Etats-Unis et
du Japon, vêtus de leurs
costumes d'apparat, se sont retrouvés, comme tous les ans, en plein été,
pour "discuter du prochain réveillon et des questions qui leur tiennent à
coeur, et faire la fête en même temps", souligne à l'AFP Vibeke Larsen,
porte-parole du congrès.
"Cette année, les Papa Noël veulent être
tendance. Ils semblent fatigués de la vue du sapin vert, trop monotone à
leur goût, et souhaitent un peu de couleur, de gaieté et de renouveau près
des cheminées", indique-t-elle.
Au menu de ce congrès de 3 jours, il y a aussi
la sempiternelle question qui revient régulièrement sur les lèvres des Santa
Claus: la date du réveillon doit-elle être la même pour tous: le 24 ou le 25
décembre pour ne pas semer le trouble dans l'esprit des enfants de la terre
qui ne comprennent pas pourquoi on reçoit les cadeaux le 24 au soir au
Danemark par exemple et le 25 au matin en France.
Ce congrès débattra également de la
"possibilité de donner des cadeaux plus grands aux enfants et des moyens
d'ouvrir les paquets plus facilement", selon les organisateurs.
Seule absence notable, celle du Père Noël
finlandais, qui maintient contre vents et marées qu'il est le seul de la
planète, et qui ne reconnaît pas que le Santa Claus du Groenland est
l'unique et le vrai dans le monde.
"Nous ne savons pas pourquoi il n'est pas
là...Peut-être boude-t-il encore après avoir été mis au piquet ces dernières
années par ses pairs qui désapprouvent sa manière de s'arroger le titre de
Père Noël mondial", s'interroge la porte-parole du congrès.
Mardi, les Santa Claus à la longue barbe
blanche, vont se tremper les orteils dans la mer jouxtant Bakken avant de
prendre le bateau pour le centre de Copenhague pour leur défilé annuel très
attendu par les enfants.
Et mercredi, l'assemblée devra adopter les
résolutions du congrès qui se terminera par un grand dîner de Noël avec rôti
de porc, pommes caramélisées, riz aux amandes, le tout arrosé de bière et
d'eau de vie.
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