• Gilad Shalit est de retour en Israël

    Le soldat israélien Gilad Shalit est arrivé mardi en fin de matinée en Israël après avoir passé plus de cinq ans en captivité au secret dans la bande de Gaza. "Gilad est rentré chez lui", a déclaré le général Yoav Mordechai lors d'une conférence de presse.

     

     

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    Peu auparavant, la télévision égyptienne a diffusé les premières images du sergent, qui a aussi la nationalité française, entouré de personnels de sécurité et marchant apparemment sans difficulté, portant une casquette et des vêtements civils. "Je me sens en bonne santé", a déclaré en hébreu Gilad Sahlit , selon la traduction en arabe de l'entretien du soldat diffusé par la télévision égyptienne peu après sa libération, et qui dit avoir appris il y a une semaine qu'il allait être libéré. "J'espère que cet accord aidera à réaliser la paix entre les deux camps, Israël et les Palestiniens", a-t-il dit.

    Gilad Shalit avait d'abord été transféré en Egypte où un officier israélien était venu vérifier qu'il était en bonne santé avant son transfert en territoire israélien, avait-on appris de sources militaires israéliennes.

     

    Les parents du soldat, Noam et Aviva, ont quitté le bourg familial de Mitzpe Hila, dans le nord d'Israël, pour la base de Tel Nof.

    Les parents du soldat, Noam et Aviva, ont quitté le bourg familial de Mitzpe Hila, dans le nord d'Israël, pour la base de Tel Nof.AFP/JACK GUEZ

     

    Le soldat devait être transféré en hélicoptère dans une base aérienne de Tel Nof dans le sud d'Israël où l'attendaient le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, le ministre de la défense, Ehoud Barak, et le chef d'état-major le général Benny Gantz, avant de retrouver ses parents, qu'il a eus au téléphone selon la BBC. Les autorités israéliennes ont promis une "réception discrète en respectant les besoins du soldat et de sa famille".

     

     

    "Shalit a été remis à la partie égyptienne mais il ne sera remis à la partie israélienne qu'après l'arrivée de tous les prisonniers palestiniens" en Egypte, avait indiqué une source proche de la branche armée du Hamas. Les Brigades Ezzedine Al-Qassam ont réalisé une vidéo de Gilad Shalit qui "sera diffusée sur les chaînes de télévision égyptiennes et palestiniennes", "qui comprend notamment les préparatifs de transfert de Shalit de la bande de Gaza à l'Egypte".

    Le convoi des prisonniers palestiniens libérés est entré dans la bande de Gaza en fin de matinée, ont constaté des journalistes de l'AFP. Trois véhicules de la branche armée du Hamas, suivis d'un de la Croix-Rouge, ouvraient le convoi composé de huit bus. En Cisjordanie, un convoi de plusieurs autobus transportant des Palestiniens libérés se dirigeaient vers la ville de Ramallah, où ils doivent être accueillis par le président Mahmoud Abbas.

    QUATRE CONVOIS

     

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    L'échange entre Gilad Shalit et 477 détenus palestiniens a débuté dans la nuit de lundi à mardi 18 octobre avec le départ d'un premier convoi de prisonniers en route vers la Cisjordanie, a annoncé la radio publique israélienne. Ce convoi de 96 prisonniers palestiniens, des femmes majoritairement, a quitté la prison de Ketziot, dans le sud d'Israël, pour le point de passage où ils seront libérés en Cisjordanie. Les prisonniers étaient accompagnés de membres des services de sécurité égyptiens.

    Trois convois transportant les autres prisonniers libérables devaient ensuite se diriger vers le point de passage de Kerem Shalom, situé près de la bande de Gaza. Au total, un premier contingent de 477 détenus doit être libéré mardi.

    Des représentants du consulat d'Egypte en Israël se trouvaient au départ des convois pour s'assurer de l'identité des prisonniers qui doivent être libérés dans le cadre d'un accord conclu par l'entremise de l'Egypte entre Israël et les islamistes palestiniens du Hamas, a poursuivi la radio.

    Des dirigeants du Hamas, dont Ismaël Haniyeh, se sont rendus à Rafah, à la frontière égyptienne, pour accueillir les prisonniers libérés.

    ACCUEIL TRIOMPHAL

    A Gaza, le Hamas, qui contrôle ce territoire palestinien, a préparé un accueil triomphal aux "héros" sortis de prison. Sur les 477 prisonniers, 133 seront autorisés à retourner chez eux dans la bande de Gaza, 117 en Cisjordanie — où les attendent Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, et leurs familles — et 15 à Jérusalem-Est. En revanche, 204 Palestiniens seront bannis : 164 vers la bande de Gaza et 40 vers l'étranger (Turquie, Qatar et Syrie). Sept Arabes israéliens rentreront dans leurs foyers et une Palestinienne de nationalité jordanienne sera envoyée à Amman.

    Le ministère des affaires étrangères turc a confirmé mardi que la Turquie allait accueillir plusieurs prisonniers palestiniens libérés mais bannis à l'étranger, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Selon la chaîne d'information NTV, ce sont dix prisonniers qui devaient être acheminés par avion à Istanbul depuis l'Egypte.


    Suivant l'accord signé mardi dernier sous médiation égyptienne entre Israël et le Hamas, un second groupe de 550 détenus palestiniens doit être libéré dans les deux mois. En relâchant 1 027 prisonniers, dont beaucoup avec du sang sur les mains, Israël a consenti à payer le prix proportionnellement le plus élevé pour récupérer un de ses soldats. En mai 1985, l'Etat hébreu avait libéré 1 150 Palestiniens contre trois militaires. Selon un sondage publié lundi, une écrasante majorité (79 %) d'Israéliens est favorable à l'échange.


    REJET D'APPELS CONTRE LA LIBÉRATION DES PALESTINIENS

    "Je comprends la difficulté à accepter que des individus ignobles qui ont commis des crimes cruels aux dépens de vos proches ne paient pas le prix qu'ils méritent", a écrit le premier ministre israélien dans lettre adressée aux familles des victimes d'attentats.

    Forte de sa jurisprudence, la Cour suprême d'Israël a rejeté lundi soir comme prévu plusieurs appels contre la libération des détenus palestiniens, estimant que cette décision relevait du gouvernement qui est "seul responsable de la sécurité de l'Etat, des soldats et des citoyens".

    lemonde.fr


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