• La viande que l’on trouve dans les étals des boucheries ou des supermarchés peut venir de bien des endroits différents. Elle peut aussi être issue d’animaux qui n’ont pas le même âge ni les mêmes caractéristiques physiques. D’ailleurs des éleveurs comme Bernard et Lionel Darne vendent leurs vaches par plusieurs filières, ce qui leur permet de ne pas être entièrement dépendants d’un seul marché.

    Je leur ai demandé comment je pouvais faire pour avoir une idée plus précise de ce que nous mettons dans notre assiette quand nous achetons un steak (ou tout autre morceau de bœuf). J’ai eu droit à une vraie “leçon de choses”, et je suis ensuite allé voir si l’on retrouvait bien ça au supermarché…

    Ecouter Gérard qui explique les différents étiquetage de la viande en cliquant ci-dessous :

    Regardez bien les étiquettes

    Les prix de vente que je donne ici le sont à titre indicatif et représentent une moyenne dont les cours varient dans le temps et en fonction des races ou des lieux de vente.

    Les broutards

    La principale filière que suivent les bêtes comme celles des Darne est celle des “broutards” : ce sont de jeunes bovins mâles vendus vers 9 ou 10 mois et qui partent en Italie ou au Maghreb pour être engraissés. Ces pays disposent depuis longtemps de structures d’engraissage appuyées par de grandes productions de maïs et de céréales qui servent à faire grossir les bêtes.

    Dans ce cas, les éleveurs vendent leurs broutards vivants pour environ 2,29 euros le kilo (en réalité les éleveurs parlent souvent encore en francs : 15 francs le kilo).

    Certaines de ces bêtes restent aussi en France et elles sont alors vendues et mangées en tant que “jeunes bovins”. Leur viande est de très bonne qualité et très tendre car ces bêtes sont âgées de moins de 24 mois. Leur prix de vente est plus élevé, mais calculé sur le poids de la carcasse (os et viande) qui est environ 45 % moins élevé que leur poids vivant.

    Ce que dit l’étiquette : “JB” pour “jeune bovin”

    Les génisses

    Certaines des bêtes de Bernard et Lionel partent aussi directement à l’abattoir et chez le boucher. Il s’agit de génisses (de jeunes femelles) qu’ils ont eux-mêmes élevées, parfois pour remplacer les vaches reproductrices vieillissantes mais qui finalement ne font pas l’affaire. Pour que vous retrouviez le terme “génisse” sur votre barquette de viande, il faut que la bête ait moins de 30 mois. Elle reste donc assez tendre.

    Le prix de vente moyen de ces bêtes est d’environ 23 francs le kilo de carcasse (3,50 euros).

    Ce que dit l’étiquette : “Génisse”

    Les vaches de réforme

    Les éleveurs envoient aussi à l’abattoir (souvent via leur coopérative) leurs vaches de réforme. Ce sont des bêtes qui ont donné de nombreux veaux et qui pourraient ne plus en donner d’aussi bons. Il faut donc les remplacer par de jeunes génisses. Ces vaches forment le gros de la viande consommée en France. Bernard et Lionel Darne les vendent avant leur 10 ans, ce qui leur permet de conserver le label de qualité de leur race : les Aubrac. “Ceux ci tu peux en trouver à Monoprix à Paris”, me souffle Gérard.

    A priori, la viande de réforme est de moins bonne qualité que celle des jeunes bovins. Elle est aussi vendue moins cher : environ 20 francs le kilo de carcasse (soit 3 euros) de vache de réforme à viande.

    Mais pour cette dernière catégorie, il convient de différencier la réforme de vaches à viande de la réforme de vaches laitières. Les premières ont été élevées pour faire de la viande, elles ont eu une vie plus “tranquille” que les vaches à lait obligées de produire énormément durant toute leur vie. De plus, elles sont issues de races dont les qualités ont été sélectionnées pour leur viande, alors que les éleveurs laitiers, dans leurs recherches d’amélioration des races ont privilégié d’autres critères. La distinction sur une étiquette entre vache à viande et laitière est donc un vrai critère de qualité. “Mais pas assez de gens voient cette simple différence”, estime Bernard. (Ecouter le son en cliquant ci-dessous)

    “Peu de gens le regardent”

    Ce que dit l’étiquette : si l’étiquette indique “type : lait” ou “type : viande” sans autre mention d’âge, c’est qu’il s’agit d’une vache dite “de réforme”.

    (monde-rural.blog.lemonde.fr)


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  • Le président Barack Obama s'est rendu mercredi sur le terrain au lendemain de son discours sur l'état de l'Union lors duquel il a demandé, à contre-pied de ses adversaires républicains, que les Etats-Unis investissent pour rester compétitifs.

    M. Obama, à peine 12 heures après avoir terminé son allocution devant le Congrès, a atterri dans le Wisconsin (nord) où il devait visiter trois usines. Lors de la première visite, il a renouvelé son appel à des investissements publics pour stimuler l'innovation, clé de la future prospérité de son pays selon lui.

    Devant quelques dizaines d'employés d'Orion Energy Systems, une société spécialisée dans la technologie des énergies "vertes" à Manitowoc (300 km au nord de Chicago), M. Obama a repris l'analyse selon laquelle la mondialisation a changé les règles du jeu.

    "En ces temps nouveaux et difficiles, quand les Etats-Unis se retrouvent face à une concurrence plus ardue qu'avant de la part de pays dans le monde entier, nous devons étoffer notre jeu", a affirmé le président.

    La Maison Blanche a souligné qu'Orion Energy Systems avait bénéficié d'un regain d'activité grâce à de récentes incitations fiscales encourageant les sociétés à investir dans les énergies "vertes".

    Poursuivant sur la lancée de l'optimisme qu'il avait affiché mardi soir, M. Obama s'est écrié: "je ne pense pas à la seconde place. Je ne joue que pour une place, et c'est la première", une citation d'un champion d'une équipe locale de football américain.

    Egalement dans le Wisconsin, un Etat considéré comme important dans la perspective de la présidentielle de 2012 à laquelle il sera de toute évidence candidat pour un second mandat, le président devait aussi visiter une usine d'aluminium dont la direction prévoit d'augmenter de 30% le nombre de ses ouvriers en 2011.

    Les succès de ces entreprises illustrent, selon la présidence, les aspirations de M. Obama à des Etats-Unis qui gagnent, "en innovant, en éduquant et en construisant mieux que le reste du monde", selon l'une des expressions-clé de son discours de mardi soir.

    Le vice-président Joe Biden devait également être mis à contribution et visiter mercredi une usine de production de batteries électriques de haute technologie, destinées en particulier aux véhicules "verts" dans l'Indiana (centre).

    Lors de son discours devant le Congrès mardi, M. Obama a affirmé que l'ordre économique mondial avait changé en une génération et appelé son pays à investir et à innover pour être à la hauteur du défi que représentent la mondialisation et la montée en puissance industrielle de pays comme la Chine et l'Inde.

    "Oui, le monde a changé. La lutte pour les emplois est réelle. Mais cela ne doit pas nous décourager. Cela doit nous galvaniser", a déclaré le président, en appelant ses adversaires républicains à soutenir des investissements dans la recherche, l'enseignement et les infrastructures du XXIe siècle.

    Mais les opposants du président, désormais majoritaires à la Chambre des représentants et dotés d'une minorité de blocage renforcée au Sénat, ont campé sur leurs positions et affirmé que c'était au secteur privé d'investir. Ils ont insisté sur la nécessité de réduire les dépenses de l'Etat pour réduire les déficits et la dette.

    Le chef de la majorité à la Chambre, Eric Cantor, a ainsi reconnu que M. Obama avait prononcé un "discours formidable". Mais "le président et moi-même n'allons pas être d'accord sur certaines choses", a-t-il ajouté, évoquant en particulier la nécessité de dépenser moins.


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  • Une baleine d'environ 25 mètres de long est morte mercredi après avoir échoué sur la côte de la Toscane (Italie), située dans un parc naturel de la région de Pise, ont annoncé les médias italiens.

    Selon l'agence Ansa, le mammifère marin avait été aperçu déjà dimanche après-midi par des visiteurs du parc naturel, mais il semblait avoir quitté la zone peu après.

    "La baleine avait perdu le sens de l'orientation, il semblait qu'elle avait du mal à respirer", ont raconté par la suite des pêcheurs cités par le quotidien Corriere della Sera sur son site internet.

    Les experts avancent deux hypothèses pour expliquer la mort de la baleine: le mammifère avait peut-être ingurgité un grand nombre de sacs en plastique ou il était malade.

    Une autopsie sera réalisée dans les prochains jours pour déterminer les causes exactes de sa mort et la carcasse de l'animal sera conservée dans un musée local d'histoire naturelle.

    Un sanctuaire international des cétacés (baleines, dauphins, etc..) s'étend depuis la Côte d'Azur en France jusqu'à la Toscane et englobe la Ligurie, la Corse et la Sardaigne. Une douzaine d'espèces y ont été recensées.


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